Never hurt again // Akabane Hibiki Sam 6 Juin - 23:53
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Re: Never hurt again // Akabane Hibiki Dim 7 Juin - 11:08
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Les pas qui acheminent afin d’atteindre un parking pour rentrer. Le visage est baissé vers des feuilles où diverses formes sont inscrites, celle d’une architecture extrêmement travaillée avec quelques corrections des professeurs pour parfaire ces techniques. Un nouvel horizon s’étend doucement sur ses pupilles concentrées et le léger sourire aux coins des lèvres. Mais qui fane bien vite en relevant les mèches brunes vers des individus qu’il a déjà vus et eux également. Il soupire légèrement, fait un signe à un certain détective qui passe par là avant de se diriger vers la bande qui l’épelle.
S’ensuit une conversation posée, l’ébéniste répondant à quelques questions sur le comportement du musicien, apparemment plus différent. Tiens. Puis, une animosité suite à cela, réponse donnée ayant apparemment déplût à ces interlocuteurs. Le plus âgé lève les mains en signe de reddition, ne souhaitant pas retrouver ces croquis déchirés, ni même son corps abîmé. Mais cela ne sert à rien de demander clémence lorsque la démence est déjà présente. Il se protège donc au mieux, durant un certain laps de temps.
Un coup. Deux. Plusieurs. Jusqu’à ce qu’il ne compte plus, mais assez pour se relever et se retourner en légitime défense, sans toutefois les touchés violemment. Les jeunes finissent par partir en laissant l’ébéniste s’adossait contre un mur, la respiration extrêmement sifflante. Il a mal. Aux côtes. Au ventre. Aux bras. Aux mains. Percevant des tâches carmines ruisselaient sur son vêtement, portant instinctivement les paumes meurtries vers la lève éclatée ou le nez ensanglanté. Il ne peut que blâmer ses mots véritables envers les bourreaux et d’avoir osé vouloir se défendre en toute légitimité.
Un appel le sort de cette douleur alors qu’il fixe le nom affiché, inspirant bruyamment pour décrocher. Slaw. Le timbre de sa voix est éloquent. Affreusement même. Hibiki ne se fait pas attendre en lui disant « J’arrive. » Et de raccrocher aussitôt. Il range ce qu’il reste des feuilles avec les yeux brillants, fait un signe de la main auprès du militaire en colère et court vers sa voiture en soufflant de façon erratique. La conduite n’est pas aisée, mais il s’y attèle sans avoir le choix. Il doit rejoindre le virtuose le plus vite possible.
Et il court toujours plus vite, entrant dans la maisonnée sans permission en se mordant la joue de n’entendre personne. Connaissant les lieux, il monte les escaliers avec rapidité et ouvrir la porte de façon brutale. Un instrument en mille morceaux, autant que le propriétaire de celui-ci. Le tatoué laisse une exclamation douloureuse soufflé au bout des lèvres en tendant les bras pour attraper le plus jeune et le prendre dans ses bras. Il ne réfléchit pas et l’enlace, s’y accrochant fermement en passant une main sur la nuque du Saito, tandis que l’autre caresse le dos du secoué pour l’apaiser. Et cela autant de temps qu’il le faudra.
▬ Je suis là, Slaw. Je suis là.
Puis, il relève doucement le visage de son ami pour en essuyer les larmes qui ont tant coulés. Il laisse le silence emplir la pièce, mêlant seulement leurs respirations irrégulières. Il soupire une nouvelle fois en posant son front contre celui du brunet.
▬ On va allez chez moi, d’accord ? On va récupérer ce qu’on peut et aller à l’atelier. Et tu vas rester à la maison.
Mais il ne bouge pas jusqu’à ce que son interlocuteur soit prêt à se déplacer. S’il veut rester accroché, alors il restera. S’il veut bouger, alors il l’y aidera. Simplement. Avec lui. Parce qu’il ne veut plus voire autant de douleur chez le cadet.
Re: Never hurt again // Akabane Hibiki Dim 7 Juin - 18:43
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Re: Never hurt again // Akabane Hibiki Dim 7 Juin - 19:19
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Ah oui. C’est vrai.
Il a presque oublié ces marques si le sang ne vient pas perler de nouveau et tâcher davantage son haut ayant pris une autre couleur. Dans son élan, il en a oublié ce rouge carmin qui s’est déposé sur ses mains et avec horreur sur le visage du musicien. Comme une panique soudaine, il se redresse pour mouiller un bout de tissu et revenir aussi rapidement pour essuyer le visage du plus jeune qui ne l’a peut-être pas vu, le dérangeant alors qu’il ramasse des morceaux du violoncelle brisé. Mais cela reste plus fort lui, il doit enlever ce qu’il vient de souiller en s’excusant douloureusement de cela.
Hibiki ne se préoccupe pas de son nez qui continue de saigner, de la lèvre éclatée en sachant que parler va être pénible. De son souffle très bruyant à cause des coups donnés sur ses côtés et son estomac. Parce que les bourreaux ont été forts violents, répondant aux paroles vraies et même au poing reçu avec autant de virulence. Pour sûr, celui qui a été cogné par l’ébéniste en portera la marque tout autant que celui qui frotte le visage jusqu’à ne plus apercevoir ces mauvaises traces. Il enroule même le tissu trouvé en le déchirant en deux et faire une bande sur les mains du jeune.
▬ Fais gaffe, tes mains sont déjà bien touchées. Et pour les bleus, c’était pas prévu, ils me sont tombés dessus alors j’en ai profité pour discuter. Ça s’est pas si bien terminé. Si ça t’intéresse seulement.
Et il se détourne afin de prendre un à un les débris de l’instrument imposant, laissant son œil valide voir ce qu’il peut récupérer et ce dont il devra obligatoirement retravailler. Il laisse un soupir s’exhaler, mais garde quelques idées en tête qu’il partagera un peu plus tard après un examen approfondi de tous ces dégâts. Pour l’heure, il se contente de finir le travail en silence, soufflant bruyamment en refermant l’étui. Il s’immobilise quelques secondes en sentant ses membres tremblés puis passe l’étui sur son épaule et le bas de son t-shirt à son nez. Il intime d’un geste de la tête au virtuose d’avancer sans discuter.
La colère semble suinter chez son ami, mais il ne s’en préoccupe pas en allant jusqu’à la voiture pour ouvrir le coffre en laissant l’autre s’installer sur le côté passager. Il referme et vient prendre le volant, tournant la tête vers le brunet alors que lui-même sort son téléphone abîmé de sa poche. Déjà qu’avec l’accident, il en a pris un sacré coup, mais là, c’est une catastrophe. Il met un peu de temps, mais envoie un message à son petit-ami afin de le prévenir de la situation en lui disant « Je suis partie chez toi pour récupérer Slaw, son violoncelle est pété. On va chez moi pour le réparer, mais j’ai besoin de parler un peu avec lui avant. Je t’enverrai un autre SMS pour te prévenir quand je viendrai te chercher. Et aussi, m’engueule pas quand tu me verras. » Et montre cette écrit à son interlocuteur.
▬ J’envoie ça à ton frère pour pas qu’il s’inquiète de trop. Envoie-lui aussi un message de ta part pour le rassurer, et à tes parents. Je sais pas combien de temps tu vas rester à la maison alors autant être prévoyant.
Puis, il range son appareil et démarre lentement. Le menuisier ne se montre absolument pas parlant, laissant l’opportunité à son compagnon triste de le faire s’il le souhaite, car le chagrin et la colère se dessine amplement sur ses traits ravagés. Parce qu’il avait prévenu que cela allait arriver et de le constater cause une douleur immense qui se reflètent sur ses pupilles, jetant quelques œillades afin de se rassurer un peu tout de même. Il sait que s’il ouvre la bouche, les mots ne seront pas tendres. Mais après tout, il ne l’a jamais réellement été.
Re: Never hurt again // Akabane Hibiki Dim 7 Juin - 20:51
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Re: Never hurt again // Akabane Hibiki Dim 7 Juin - 21:18
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Le tatoué garde les mains de façon plus assurée sur le volant, la vision étant moins nette, il ne souhaite risquer inutilement la vie du musicien et la sienne pour une inattention de sa part. Il reste tout de même irrité des propos de son interlocuteur. Les autres lui sont tombés dessus, il leur a simplement répondu, mais évidemment il l’a cherché. Mais il n’avait pas pipé un seul mot, même dans la voiture. Le silence s’éternise légèrement avant qu’il ne souffle bruyamment pour essayer de trouver une respiration tenable.
▬ Sauf que c’est pas le problème actuellement, Slaw. Peu importe ce que j’ai pu dire ou faire, raison ou non, tout persiste encore. Même si, je crois que pour tes harceleurs, ça devrait être réglé. Dit-il en pensant au détective privé, mais il secoue la tête doucement. On va voir ce qu’on peut faire pour Ambre. Toi, comment tu te sens ?
D’avoir pété un câble, cela a-t-il un minimum soulagé son cœur, son esprit, son corps ? C’est une question silencieuse, mais il est certain que le jeune saura le déceler. Parce qu’il se fout littéralement d’avoir eu raison, en voyant la douleur fantomatique et pourtant très présente chez le virtuose. Hibiki sait qu’il ne pourra apporter aucune solution, n’étant qu’une entrave plus conséquente dans la vie de son ami, mais il ne peut se résoudre à le laisser dans cet état, même si c’est simplement pour réparer son instrument. Qu’il va évidemment perfectionner, rendre hommage pour quelque chose qui n’aurait jamais dû se dérouler.
Il n’est pas plus bavard, se contentant de répondre simplement aux propos émis du Saito. Parce que plus que de la colère, il en devient foncièrement résigné. Il a été jeté comme un malpropre, mais comme il l’avait dit, il est revenu en courant pour l’accueillir, le prendre dans ses bras et l’emmener chez lui pour qu’il n’affronte pas les regards alarmés d’une famille qui ne saisie en rien la situation. Et même en arrivant et se garant, en ouvrant la portière en silence pour récupérer l’instrument dans le coffre et d’emmener le plus jeune vers l’atelier réaménager.
▬ C’est le bordel vu qu’on est en train de tout rénover, mais suis-moi, je vais le déposer et on ira te soigner avant. Pas de discussion possible, Slaw, regardes-toi. On aura le temps après de constater les dégâts.
Et il dépose l’étui sur une grande table prévue à cet effet, la laissant fermer pour ne pas regretter et de s’y atteler dans l’instant. Il intime d’un mouvement de tête de le suivre dans son immense maison, passant par un jardin très travaillé, verdoyant, avec sources d’eaux, un paysage magnifique. Mais de courte durée en entrant dans la pièce et y trouver sa tante catastrophée, courant presque vers eux, mais Hibiki lève sa main pour parler avant.
▬ Slaw a pété son instrument, ses mains sont touchées, tu veux bien aller chercher ce qu’il faut ? Tu sais plus que moi pour ça. Je vais aller au moins faire en sorte d’arrêter de pisser le sang. J’ai pas cherché à me faire tabasser, Nana. Ils sont venus, on a parlé et ils ont cogné. J’étais tout seul, merde.
Cela ne semble pas tellement lui suffire, mais elle hoche la tête avant d’offrir un regard très doux envers le musicien, levant le doigt en disant aller chercher la trousse de secours. Pendant ce temps, l’ébéniste part au lavabo en passant son visage sous l’eau, s’exclamant bruyamment de la piqure des blessures.
▬ Va t’assoir, Slaw. Elle arrive pour voir l’état de tes mains. Dit-il en s’essuyant vite fait le visage puis de venir à côtés de lui en s’écroulant sur une chaise. Tu me reproches de pas écouter, mais je crois qu'on est à égalité. Qu'est-ce qu'il s'est passé depuis ? Tu as décidé de certaines choses, c'est ça ?
Il pose cette question, parce qu’il a l’impression que c'est plus que cela. Mais il ne sait pas jusqu'où.
Re: Never hurt again // Akabane Hibiki Dim 7 Juin - 22:26
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Re: Never hurt again // Akabane Hibiki Lun 8 Juin - 13:19
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Il hausse les épaules à ses excuses. Il ne lui a déjà pas tenu rigueur, puisque l’ébéniste n’est pas forcément le mieux placé. Il préfère écarter ces futilités pour se concentrer sur les propos et l’envie plus combattif de son ami. Enfin. Il passe ses paumes sur son visage en soufflant de façon erratique. Enfin, il se décide à prendre en main certaines choses et à comprendre qu’il n’est pas seul dans tous ces problèmes. Que son frère et Hibiki seront toujours là pour le soutenir. L’heure n’est pas à l’émotion et il retire ses mains pour regarder son interlocuteur, les bras posés contre ses jambes, le buste un peu en avant.
▬ On s’en fout de moi, t’étais à cran et perdu avec tout ça, je remuais aussi la merde sans agir donc je suis pas mieux. J’ai davantage de reproches et d’excuses à faire. Mais je suis content de t’entendre dire ça, parce que les choses vont avancer de ce côté. Il fit une légère pause en fixant le musicien. J’ai fait la connaissance d’un détective privé et il a pris des photos pendant mon « dialogue » avec tes harceleurs. Vu la gueule que j’ai, ils vont pas s’en sortir vu que je compte aller porter plainte. Y’a des preuves suffisantes. T’es pas obligé de le faire aussi si tu veux aucune retombée pour toi plus tard. C’est ça que je voulais dire par « problème de réglé ».
Il sait qu’il se prendra une avalanche d’insultes et de remontrances, par Jun, par Mal, par son père, son grand-père, sa tante. Pas tant que personne que cela le fait grimacer d’avance alors qu’il expire en s’y reprenant plusieurs fois pour mieux respirer. Heureusement qu’il va régulièrement voir son psychanalyste afin d’éviter un surplus moralement, déjà qu’il est sur un fil dangereux, il préfère être raisonné et ainsi pouvoir aider le virtuose à s’en sortir plutôt que lui. Nana arrive bien vite avec la trousse de secours, s’agenouillant devant l’invité en enlevant les bandes afin de vérifier l’état de celles-ci. Elle tend également de quoi soigner l’ébéniste qui refuse d’un geste de la main.
▬ Non, Nana. J’irai porter plainte tout à l’heure, je préfère que ce soit bien visible. ▬ Mais Hibiki- ▬ Je sais. Il marque une longue pause où les deux se regardent fixement, les yeux brillants. Je sais. ▬ Très bien. Dit-elle en pinçant les lèvres, puis se tournant vers le jeune avec un visage beaucoup plus doux. Dis-le-moi tout de suite si tu as mal, d’accord ?
Heureusement que sa tante est ici, se rassure le tatoué en se levant pour préparer quelques collations afin que le brun puisse au moins s’hydrater et manger quelque chose. Chacun reste plus ou moins silencieux et il remercie sa tante de comprendre cette situation en ne posant aucune question. Comme une vraie mère, une femme de confiance. Un pilier qu’on aimerait avoir dans sa vie. Et jamais de demande indiscrète sur le pourquoi des blessures, de comment cela est arrivé, les raisons et bien d’autres. Le silence est d’ordre. Une fois finie, elle s’éclipse avec un baiser sur la tempe de Slaw, puis du Akabane, en lui murmurant quelques mots. Il hoche la tête et revient près de son compagnon de la journée.
▬ Mange et bois un peu, Slaw. Pour revenir à tout ça, est-ce que c’est la seule à laquelle tu as réfléchi ? Y’a plus, c’est ça ?
Et le plus problématique en soit selon Hibiki. Se questionner sur les harceleurs vient de trouver une fin inopinée, mais bien tombée. Il refuse en bloc si le musicien dit quelque chose vis-à-vis de cela. Ce n’était pas prévu et il minimise les dégâts pour son ami. Point. Il peut au moins aider de cette manière à défaut de trouver quelque chose pour la seconde.
Re: Never hurt again // Akabane Hibiki Mar 9 Juin - 18:13
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Re: Never hurt again // Akabane Hibiki Mer 10 Juin - 17:23
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Il hausse les épaules ses propos, il pense simplement que le musicien réfléchit jusqu’au bout des choses. L’histoire est harceleurs est plus surfait que celle avec son professeur et cela se ressent nettement dans chacun de ses mots. Il écoute avec attention et laisse ses pensées concevoir pleinement la décision de plus jeune. Avec les informations reçues, il essaie de voir les tenants et aboutissants de ce choix. Il place les bras sur ses jambes en prenant une respiration profonde, quoique saccadée. Il lève ses longues mèches barrent un peu son visage qui se relève vers le virtuose.
▬ Techniquement, c’est ce qui risque de se passer. Le problème, c’est si les gens apprennent que tu couches avec ton prof, les choses vont rapidement se mettre en place. Ils vont croire que ton succès ne vient pas de ton travail, mais de la « promotion canapé » et à ce stade, tu seras foutu pour la suite de ta carrière. En vrai, si on oublie le festival, ça aurait pu fonctionner. Mais je suppose que c'est lui qui t'a choisi pour le festival et que les professionnels le savent, ça complique les choses. Même le fait que la plupart sont au courant pour le côté prof/élève. Il tousse avant de reprendre. Distance, ça dépend. C’est vraiment ce que tu veux ?
Même s’il aperçoit un éclat douloureux, car cela semble être une décision déjà prise par le cadet. Dans les faits, il a davantage raison. Son professeur a une vie très bien rangée, une situation familiale et professionnelle suffisante pour faire chuter plus qu’une tête avec lui et Hibiki est trop égoïste pour accepter qu’il reste avec lui si c’est pour tomber avec. Cependant, il croit et espère fermement que ce n’est pas le souhait de Kami qui le protègera. Mais il cligne des paupières en s’abaissant un peu, car rester droit l’empêche de bien tousser, mais peu importe la position, elle reste inconfortable et cela va durer encore un certain temps. Il se maintient ainsi également pour ne plus retrouver son haut tâcher de sang comme il l’est actuellement.
▬ T’en as discuté avec Kami de tout ça ? De voir comment vous pouvez gérer ça à deux ? Parce que de ce que je comprends, t’as l’air de décider ça tout seul. Tu penses quand même pas qu’il va accepter en hochant simplement la tête ? T’es plus affirmé, Slaw, mais je sais pas si tu te bats ou si tu te détournes réellement du problème. Il lève les mains en signe de reddition. D’accord, les solutions sont peu nombreuses, mais je sais pas, j’ai l’impression que c’est à sens unique. Je me trompe ?
Il n’est pas certain, mais les dires de son interlocuteur lui laissent penser cela. À aucun moment il n’a émis le cas de l’amant torturé, seulement du sien. Il se dit donc qu’il a dû y réfléchir seul, craquer seul et décider donc, seul. Sauf que la complexité de ces événements sont plus aptes à déceler les bonnes ou mauvaises solutions avec plusieurs avis, dont les concernés. Quand bien même l’ébéniste sera présent pour son ami, il sent qu’il prend la place de quelqu’un qui aurait dû entendre et en discuter aussi calmement qu’ils le font actuellement. Provoquant en lui un certain inconfort et une culpabilité bien étrange.
▬ Ça peut pas marcher si tu comptes arrêter les cours particuliers pour rentrer dans un conservatoire ? Vous faites profil bas pendant ta montée sur scène et lui gère ses problèmes familiaux et professionnels de son côté. C’est pas la plus optimale et la plus saine, mais j’ai l’impression que ça te prend vraiment à cœur, que tu commences à vraiment l’aimer. Je suis pas là pour te dire que c’est mal ou pas, j’en ai aucun droit. Seulement t’aider, Slaw. Au moins un peu.
D’où les solutions un peu hasardeuses dont il n’en croit pas un mot, mais si cela peut être techniquement possible. Mais comme il l’avait dit avant, le coup du festival est un facteur non négligeable et trop important pour être écarté et Hibiki offre un sourire contrit au brunet devant lui, lui intimant de la tête de manger et de s’hydrater davantage. Il y en a largement assez et ils ont le temps.
Re: Never hurt again // Akabane Hibiki Mer 10 Juin - 19:15
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Re: Never hurt again // Akabane Hibiki Mer 10 Juin - 20:15
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Si seulement la bagarre était la seule chose qui rende sa respiration difficile ou le sang aussi affluant. Mais il ne peut se résoudre à le dire à son ami déjà inquiet, déjà que sa tante a été choquée et mécontente, il ne souhaite pas en ajouter une couche supplémentaire dans le cœur du musicien déjà bien alourdi par tout ces récents événements. Alors il préfère se taire en essayant de retrouver une énième position en soufflant bruyamment. Il essaie de garder ses pupilles foncées vers son interlocuteur, mais affaisse la tête pour tousser.
▬ Bah déjà, je sais pas, qu’il ait au moins l’impression de compter ? T’as l’air de décider ça tout seul sans prendre en compte son avis. Que c’est donc à sens unique. Je dis pas, cette solution n’est pas la plus heureuse pour vous deux, mais dans l’immédiat, c’est la plus logique. Autant sur le plan professionnel que personnel. Parce qu’à ce stade, vous vous faites du mal mutuellement et c’est pas ce que vous voulez.
Surtout avec les mots prononcés. Cela se voit sur le visage du plus jeune que l’amour commence à apparaître, que les réactions sont équivoques et les dires plus éloquents, laissant fleurir un sourire aérien sur les lèvres de l’ébéniste à la lèvre éclatée. Il n’a pas fière allure, mais est heureux de constater que son ami entrevoit de se battre pour sortir la tête de l’eau et ne plus se noyer. Il hoche la tête aux mots, balayant simplement les remerciements. Il n’émet aucune protestation ou évidence, car il n’y croit pas, peu importe le nombre de fois où il le lui dira. Le musicien ne peut pas être heureux de l’avoir dans sa vie alors qu’il vient de remuer une plaie béante, le faisant plisser les paupières abîmées.
▬ Non, Slaw, ce n’est pas ça, mais je serais toujours là.Dit-il sans expliquer le sens de ces mots. Préférant le garder secret. Il laisse une exclamation en entendant les mots du jeune après un long silence. N’importe quoi. Tu le penses même pas, tu peux pas vivre sans. Arrêtes de dire des conneries, tu te fais du mal inutilement.
Et il attend que le brunet ait fini de se restaurer convenablement pour se lever et l’emmener avec lui vers l’atelier. Il croise Koda qui ne vient pas vers Hibiki comme à l’habituel, faisant grimacer le concerné. Son chien boude de ces péripéties, laissant des plaintes qui font mal au cœur au propriétaire même si la boule de poil finit toujours par venir dans se glisser dans son lit pour se poser à ses côtés. Et lui qui se laisse aller pour soupirer sans verser des larmes qui ont pourtant besoin de s’écouler. Mais il chasse ses pensées en poussant la porte, laissant le Saito entrer avant de le suivre vers l’instrument cassé. Il ouvre l’étui et évalue les dégâts, prenant son temps pour observer le tout.
▬ Je suis désolé, Slaw, mais je ne pense pas pouvoir récupérer grand-chose. Il a été pété aux mauvais endroits si tu veux, le mieux est d’en refaire un complet.
Il lève les yeux afin d’apercevoir la réaction de ce dernier, contournant la table pour venir le rejoindre et poser une main sur la nuque et le rassurer d’un geste rassurant.
▬ Mais c’est pas comme si je connaissais l’instrument par cœur. Je vais te retaper tout ça entièrement, Slaw. Comme si de rien n’était, d’accord ?
Il penche légèrement la tête en haussant les sourcils, absolument convaincue de ses paroles.
Re: Never hurt again // Akabane Hibiki Mer 10 Juin - 22:47
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Re: Never hurt again // Akabane Hibiki Jeu 11 Juin - 13:45
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Il vient prendre le visage en coupe afin d’essuyer toutes ces perles salées qui ne devraient pas ravager ce si beau visage. L’ébéniste conserve un sourire doux pour rassurer, mais les pupilles brûlent d’une certitude à tout égard sur ce qu’il est capable d’accomplir. Il ne peut décemment pas lui révéler qu’il a déjà les croquis de cet instrument en étant certain que le musicien aimerait ce qu’il retrouvera. Cela fait longtemps qu’il a tout cela en tête, mais n’avait jamais commencé, résigné pour une certaine raison. Il secoue la tête lentement.
▬ Ne t’en veux pas, Slaw. Tu as atteint un stade où c’était plus possible. Sauf que c’est pas irréparable, tu retrouveras une Ambre 2.0, c’est pas plus mal non plus, non ? Faudra juste te montrer un peu patient par contre.
Et cela permettra au moins de profiter des nouvelles cordes et tout ce qu’il faut pour alléger le jeune musicien dans son ascension. Il ne lui révèlera rien de chaque étape, de chaque détail qui apparaîtra sur le nouveau violoncelle. Il ne veut pas d’excuses, ni même de remerciements. Il ne veut rien d’autres que retrouver le sourire sur les traits fatigués du jeune dont il essuie les larmes avec ses pouces. Puis, il le prend dans ses bras, posant sa tête sur le sommet du crâne en passant sa paume dans le dos du cadet pour l’apaiser.
Cela dure quelques minutes, le temps que Slaw se laisse aller complètement. Qu’il se sente un peu mieux même si la fatigue doit grimper à ce niveau. Mais Hibiki est foncièrement patient, prenant chaque secousse, chaque mot ou chaque geste pour resserrer un peu ses bras et rassurer comme il peut le petit être qui arrive à un point de non-retour, de tous ces doutes et ces prises de décisions qui le torture, causant une douleur dans le cœur du tatoué. Il n’apprécie pas de voir son ami dans cet état, même en reculant légèrement pour s’abaisser un peu et lui offrir un léger sourire.
▬ Je crois que tu n’as pas pu beaucoup découvrir la maison, ça te dit de faire un tour ? t’façon t’as pas le choix. Allez, on y va.
Et ils quittent lentement l’atelier pour découvrir l’extérieur. Seulement, ils ne vont pas vers la maison, mais suivent un courant d’eau afin d’arriver vers un jardin caché, grand et si verdoyant alors que Koda est venu également en jouant avec les insectes qui passent. Le menuisier s’abaisse et ouvre les bras afin d’accueillir de plein fouet la boule de poils qui se jette sur lui et le fait même tomber à terre. Mais il en a besoin et le garde contre lui-même s’il a mal aux côtés et qu’il a beaucoup de mal à respirer, se ressentant dans sa façon d’exhaler et de tousser.
▬ Tu peux faire le tour du jardin, si tu veux, autant en profiter avant qu’il fasse trop noir ou froid pour rentrer. Je t’avoue, c’est Nana et son mari, Adam, qui ont tout conçu pour le jardin.
Et laisser les lumières éclairées chaque recoin de cet espace verdoyant. Des arbustes taillés, des poissons ou grenouilles nageant paisiblement, des innombrables fleurs parsemant les terres, offrant une variété de couleurs spectaculaire, comme les bambous sur quelques coins. Un jardin tout aussi travaillé que le reste de la maison.