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Lost Souls
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Something can grow | Ft. Akiharu

 :: RPS
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Something can grow | Ft. Akiharu Mar 21 Avr - 16:43



|| SAVE SOME TEARS

Il défie les mains évanouies au bord de ses bras tendus en hauteur, avec une lenteur mesurée vers une lumière artificielle d’un lustre resplendissant, si tentateur. L’orbe lumineux traverse son corps et son visage comme pour le rendre plus éclatant, et lui qui tend les lèvres à la mort dont il se défile d’en être embrassé pour rester debout et s’envoler.

Les articulations se tendent vers un côté en se pliant avec agilité sans jamais tomber, avec une arrogance indomptée auprès d’une Faucheuse qui l’appelle pour que ses ailes en soient brûlées et qu’il en pleure dans une chute désespérée. Le cœur enflammé.

Mais les lèvres dessinent une malice charnue en se détournant avec une sincérité bouleversante de vouloir échapper à un destin funèbre et malvenu. De cet éclairage qui ensoleille les mèches ambrées bougeant dans un rythme contrôlé.

De ce tendre et se retendre d’une douleur creusée au bout du regard enivré dont on ne peut le lasser. D’un charme ayant grandi avec les années et des gestes envolés éparpillés à travers la scène offerte à cet ange brisé. Avec une aisance privilégiée.

Du bout des phalanges, il frôle le sol boisé pour mieux remonter et se déplacer à la façon d’un danseur étoilé. Avec un regard penché vers un soleil qu’il n’atteindra jamais, d’une promesse arrachée à la femme drapée de noire venue l’emmener. Un serment qui se créer du bout des pupilles mordorées.

Et il se laisse emporter d’un regard fier, savourant être ainsi dévoré de ses ailes arrachées, de son cœur abîmé en acceptant le baiser mortel au bout des cils charbonnées, offrant son orgueil mal placé pour l’exposer. Et la musique finit par se taire comme pour montrer son respect. De ce Séraphin comblé d’une danse maîtrisée.

D’une mort prononcée
Pour l’ange aux ailes brisées


Il laisse sa respiration retrouvée un rythme régulier après des pas maintes fois répéter sous des heures qui défilent et qui ne s’arrêtent jamais. Ses pensées sont éparpillées de plusieurs idées qui seront prochainement accomplis avec impétuosité, mais le repos doit faire partie du processus pour mieux remonter sur une scène abandonnée. Il lève la tête vers ce soleil voilé, clignant des cils sous le projecteur trop éclairé pour l’aveugler.

Il agite ses cheveux désordonnés en les redressant de ses doigts effilés avant de se relever. Sans douleur aux articulations grâce à des échauffements nécessaires le réchauffant. De ce sourire aux coins des lèvres de ce côté d’intimité qui n’en sera plus une fois le bâtiment entièrement rénové. Qu’il remontra sur ce bois devant tant de spectateurs, d’images réelles qui réclament avec stupeur.

C’est avec ce genre de réflexion éhontée qu’il revient pour se désaltérer et même changer de chemise pour une autre à la blancheur immaculée. Sans un son alors qu’il est seul dans cet espace aménagé. Mais un bruit lui fait froncer les sourcils et à revenir arpenter une place délaissée. Et il s’arrête à l’embrasure en croisant les bras sur son buste pour admirer.

Laisser ces pas faire une place au centre pour s’affranchir d’une vie enchaînée. De nombreuses émotions traversent le chef de projet en regardant l’oisillon qui s’évade dans ce théâtre privatisé. De longues minutes dont il ne les voit défiler, tant absorber par les bras élancés et le besoin de s’exprimer.

Attendant que le jeune se laisse porter par le silence pour faire un pas sans être discret et ne pas tant l’effrayer. Il cueille le regard avec un sourire léger, ayant une étrange impression de se refléter sans pouvoir s’y voir concrètement et en être rassuré. Il fait un pas de plus pour que les deux corps se voient en un face-à-face doucereux et parfait.

— Bonjour. C’était une belle prestation.

Pas de mot pipé sur sa présence interdite en s’occupant davantage de cette danse inédite. Le Séraphin a toujours été un peu particulier, les personnes ne s’attendant pas à sa sensible perplexité d’une vie mouvementée. Et il laisse une distance de sécurité vers une sortie pour ne pas emprisonner le petit dévoilé. Il ne fait que pencher la tête sur le côté, avec ce même sourire dont lui seul possède le secret.

— Un code de sécurité sera bientôt installé, étant donné le lieu privé. Je vais t’indiquer le numéro pour tes prochaines venues. Si tel est ton souhait.

Et être à ses côtés. Pour ce moment où les deux pourront se désengager de leurs responsabilités et se perdent dans une chorégraphie à œuvrer. Il ne sait pas encore ce qu’il fera avec ce cadet aux traits aisés, taillés de la même stature de la sienne dont il va travailler à grande enjambée. De ces corps rapprochés, de ces regards échangés, d’une promesse qui va se renouveler.  

— Je m’appelle Min-Ho, enchanté de faire ta connaissance. Puis-je connaître le tien ?

Le début d’un nouveau spectacle sous une aile déployée.  
[ D R E A M ]
cactus

Ishihara Akiharu
Evil artist devoted to creativity
Ishihara Akiharu
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Re: Something can grow | Ft. Akiharu Ven 18 Sep - 15:54



|| THE WAY HOME

Le Séraphin. Parlant à la mort par le corps. Là était le thème de cette musique aux tons funestes qui clamait son écho dans la vaste salle plongée sous un lumineux halo. Happé par la beauté de cette chorégraphie aux pas calculés, l'étudiant clandestin ne pipait un seul mot. C'était poétique, tragique, bouleversant. Digne de ce que l'ange déchu avait été ou proche de l'être. Jamais il n'avait pu le voir voler d'aussi près. Voilà des années que le danseur avait disparu de cet univers et, là, sous ses yeux l'oiseau fait aux ailes cassées revenait d'entre les blancs -ou grisâtres- nuages vaporeux. Resplendissant. Gracieux. Intouchable. Comme un enfant subjugué retrouvant son idole d'antan était Akiharu en cet instant. Son jeune bec cloué par la prestation de l'aîné. Ses iris pigmentées d'un marron éclairé par le rayonnement de l'espace illuminé avaient suivis chaque mouvement du promis à la Faucheuse rassasiée et son myocarde pulsait l'hémoglobine dans ses veines bleutées avec une émotivité extasiée. Personne ne connaissait la mystérieuse raison de sa subite disparition des feux de la rampe... Mais, l'oisillon aux ailes fragilisées en était persuadé, cela ne pouvait être dû à la quelconque fracture d'un os brisé. Muscle déchiré finalement soigné ? Ligament accidenté ? Empêchement causé par un train de vie débordé ? Décision prise de sa propre volonté ? Aucune idée. Tout ce que constatait le plus jeune, c'était que le plus âgé se mouvait par l'assurance d'une agilité inégalée. Ainsi ne s'était-il pas éclipsé par le malheur d'une articulation fragmentée. Ce qui rendait le pourquoi de son abdication d'autant plus embrumée dans la tête du nouvel envolé qui observait à présent son ancien modèle vaincu, gisant sur le sol martelé de ses pieds assouplis, avec une perplexité réveillée.

De même que la mélopée, le nouveau-né dans un silence de respect s'était senti plongé. Puis l'envoyé de Dieu s'était relevé. Dissimulé par les tentures d'ébènes, le corps frêle mais musclé par des séances de self-defense exécutées avec régularité s'était accroupi au bas du rideau coulissé pour mieux se dissimuler aux yeux de l'artiste assoiffé. Akiharu ne détenait guère le droit de se trouver en ce lieu. Il n'avait guère idée que celui-ci était privatisé. Le jeune homme avait cherché un endroit pour s'évader. Loin de là où ses pires maux naissaient, au sein de cette maison qui souvent l'étouffait, à cause d'une harpie aux ailes tordues qui y avait depuis longtemps établi son putride nid hérissé de multiples brindilles de cruauté. Abandonnant un jumeau tant aimé pour quelques heures d'évacuation désespérée. Ainsi était l'égoïsme d'un besoin de liberté qui se pressait en soi par forte nécessité. Ainsi ses enjambées l'avaient-elles emporté par une course effrénée par-delà les rues de son enfance passée pour le mener jusqu'entre ces murs où l'âme artistique qui animait son enveloppe de chair se sentait rassurée. Enfin, un toit sous lequel respirer. Enfin, des lambris qui lui étaient familiers. Enfin, un décor qui lui redonnait vie. Un théâtre aux ornements dorés où toute sa créativité pouvait s'exprimer. Par la langue des signes. Par la voix du mouvement.

By the voice of my anatomy

Plusieurs secondes espacées... 'Flap. Flap. Flap.' s'expriment avec fluidité les pans de son manteau caramélisé, telles deux ailes jouvencelles de sucre brulé, tandis que l'oisillon trottine à bonne distance sur des plantes dénudées en direction du passage où le Séraphin s'est éclipsé pour s'assurer à la dérobée que l'aîné s'en était bien allé. Demi-tour aux vagues sons diffus jusqu'au centre de la haute et vaste scène où le regard s'évade sur les sièges pourpres vides, les étages inoccupés, le lustre tout en majesté. Souvenirs de ce temps où il avait grimpé sous les projecteurs en compagnie de sa partenaire de pole dance, dans une toute autre salle assombrie aux clameurs enchantées, pour gagner un concours dont le trophée trônait sur l'une des étagères de sa chambre avec royauté. Ses 17 ans far away s'étaient envolés.

Le jeune homme dans un monde de cécité se plonge, là où seuls peuvent être atteint les songes. Ses paupières sont ses rideaux de téléportation vers le monde sans heure. Il glisse ses doigts fins dans la poche de son par-dessus en pain d'épice d'où en ressort une oreillette mentholée comme les bonbons tic tac les plus prisés, deux longs fils s'ensuivent pour se terminer sur un boîtier au répertoire musical classique accroché à la hanche du danseur en mal d'extériorité. Puis le silence se dissout en pépites évasées.

Écouteurs installés, l'artiste peut commencer.

' The Seraph is gone.
' My turn is now.

' The True Home Is The World You Cherish Inside Yourself ' :

' Stay strong.

Le souffle écourté, l'artiste se redresse de sa position allongée pour reprendre un manteau délaissé et en évacuer les tissus abandonnés sur un coin de la scène qui risque moins de le déranger. Alors, détourné de sa possession et de retour au-devant, la session reprend au rythme de sons changeants. Le garçon se laisse de nouveau imprégné d'une volupté aux notes savourées, son buste s'incline en arrière pour former un C inversé de ses jambes en pointe fléchée. Les longues manches de son haut blanc tombants tels des rideaux pour masquer le vide apparent ou telle la toile tendue sur un tambour parfaitement rond. Le jeune Eastlandais enchaîne les figures empreintes de mélancolie, de tristesse, de lente détresse. Poignets pivotant avec soin sur leur axe de rotation. Orteils supportant plusieurs kilos corporels aux pas intermittents. Son anatomie se tort avec précaution selon des angles anormaux. Les articulations s'étirent et se détendent ou se crispent et en tremblent. Le processus se faisant, son malaise interne s'égrène à chaque nouveau mouvement dénoué avec de plus en plus de mus-culature en peine. Le tout résulte en une danse voilée aux trainées d'un blanc éclairé où transperce la lumière arti-ficielle de l'éblouissante salle d'accès règlementé.

A la fin, Akiharu en est lessivé.

Des doigts graciles tirent sur les fils pour libérer son ouïe stimulée et couper les vibrations musicales émanant du boitier. Après cela, un moment passe durant lequel son souffle s'apaise et son rythme cardiaque s'allège avant que le silence ne se brise par quelques bruits de pas "sacrilè-ges". Tressaillement. L'Oisillon se retourne sans excès de brusquerie et en écarquille les yeux à l'approche de la sil-houette assurée. O.M.G. ' Quelle sensation cela t'a-t-il procuré de rencontrer l'un de tes anciens danseurs favo-risés ? Le Séraphin, en personne, qui plus est ? ' Sans voix, le jeune esthète se recule d'à peine un ou deux pas. Batte-ment cardiaque ripé, pupilles aimantées et crainte de re-montrances tout en hostilité. Oh non, oh non, oh non ! Le jeune effronté allait se faire sèchement redresser... ou pas. A sa grande surprise, le Séraphin l'accueillit avec une cor-dialité non-dissimulée, compliment en bouche aux premi-ères phrases récitées. Akiharu en est encore à cligner des paupières lorsque le danseur de six ans son aîné se présente à lui sans que son sourire en soit retombé. Sauf qu'il ne l'ignorait pas, que son nom entier était : Hyun Min-Ho. Néanmoins, l'artiste cadet n'avait pas l'intention de lui apprendre qu'il le "connaissait", faisant ainsi comme si de rien n'était.
- Bonjour. Mon nom est Ishihara. Ishihara Akiharu. ... Et, après un moment d'hési-tation quelque peu intimidé : Comptez-vous vraiment me donner le code d'accès à cette salle en toute liberté ? M'autorisez-vous ré-ellement à revenir danser ici selon mon gré ? J'ignorais que ce théâtre était devenu pri-vé, je le croyais abandonné. Ou seulement en état de rénovation...
M'enfin, il pouvait bien se chercher des excuses, son besoin avait juste été de venir évacuer le poison ingéré par les pores de son anatomie suée. L'oisillon avait quelques difficultés à retrouver sa carapace de fierté, en proie à une forte émotivité dû à cette rencontre inopinée. Émotivité qu'il s'évertuait à cacher quoiqu'il ne pouvait s'empêcher de baisser par moment les yeux jusqu'au sol lissé. Déglu-tissant avec discrétion, il les releva vers le Séraphin. Pre-mière fois qu'il pouvait contempler d'aussi près le faciès de l'ange envolé.

Drôle de sensation que de le rencontrer ici. Son jumeau adoré allait en entendre parler, une fois le plus jeune des deux rentré.
- Je vous remercie pour la prestation, bien qu'elle ne soit pas au point. Je manque en partie d'équilibre dans certaines figures et un quart d'entre elles relève d'une impro-visation un peu anarchique. Sauf que lui était là pour évacuer alors que l'autre était peut-être plutôt ici pour s'entraîner. Le garçon observe le plus âgé avec une politesse calculée, maîtrise de soi petit à petit retrouvée et touche de réserve arrivée face à ce grand esprit autrefois adulé mais qui lui était personnellement étranger et dont il lui était naturel de conserver une certaine distance de socialité. La vôtre était plus expertisée et contrôlée. Êtes-vous moins fatigué après cette chorégraphie millimétrée ? Que dirait-il à apprendre qu'il avait été remarqué et regardé sans s'en être douté ? Finalement, il posa la question qui le taraudait. Ne m'en tiendrez-vous nullement rigueur ? De m'être introduit ici sans y avoir été invité.
Il n'a pas encore compris, qu'il allait à nouveau le retrou-ver pour des pas partagés en une toute nouvelle intimité privilégiée. L'oisillon sait uniquement que le Séraphin accepte de le laisser revenir pour exprimer une émotivité créative qu'il a à la fois besoin d'exploiter et d'évaporer. Il ne sait pas. Et ne voit pas du tout ce qui se profile ici bas.
[ H I D D E N ❈ V I S I O N ]
cactus

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Re: Something can grow | Ft. Akiharu Dim 4 Oct - 17:11





⊱ SOMETHING CAN GROW
S E E & F E E L
Le sourire est ensoleillé, à l’image de sa stature et loin de la danse orchestrée. Les vêtements sont plus lâches, mais parfaitement immaculé. La prestance étant toujours un point encré dans son éducation d’Enfant Soleil. Les mèches blondes s’inclinent dans un sens au nom entendu, percevant une fantomatique silhouette dont il a déjà dû saluer lors d’un événement particulier. Il saisit donc l’allure du jeune qui se présente à lui, déchiffrant l’univers semblable et le besoin ressenti dans les pas dansés.

« Ravi de faire ta connaissance, Akiharu. Le ton est doux, aérien. En soit, oui, je ne prononce jamais de tels mots sans la certitude de ceux-ci. Il est devenu privé depuis quelque temps seulement, aucune information n’ayant été divulgué pour le moment, sois-en rassuré. Surtout lorsque le besoin d’évacuer certains sentiments devenant très oppressants supplante quelques bienséances. Nous avons tous un besoin d’extérioriser. »

L’éloquence est un besoin nécessaire dans ce milieu engagé, où les crocs sont suffisamment acérés afin de dévorer et mener à perte des empires à la rigide solidité. Cependant, il suffit de quelques syllabes ou actions angéliquement joué pour abattre la construction la plus édifiante qui soit. La société est régie selon des lois qui peuvent décliner à la guide des plus ambitieux. Et les relations commencent dès que l’on en saisit le sens de cette nécessité.

Ses pas s’avancent avec une lenteur mesurée, les oreilles prêtant attention aux complications énoncées par le cadet, soufflant un léger rire du bout des lèvres à la notion de la fatigue et une douceur plus importante devant les excuses de cet oisillon qui peine à déployer ses ailes, encore fragilisés. Ses bras s’étirent de nouveau avec la grâce d’un cygne et la brillance du Séraphin, avec une touche de cette habitude à pencher la tête à chaque phrase prononcée.

« Je vais paraître un peu indiscret dans les questions que je vais te poser, mais cela ne relève aucunement d’une curiosité mal placée, mais davantage à un besoin d’identifier certaines de tes remarques. Le chef de projet lui offre un sourire rassurant, avant de reprendre un peu plus sérieusement. Tout d’abord, depuis combien de temps danses-tu ? Tes pas sont aériens, tes formes souples et mêle une certaine force dans tes muscles, peu semblables à du contemporain. Les efforts sont suffisants, mais la pratique peu régulière, je suppose que tes études te prennent un peu de temps ? Il fait une légère pause, le temps de lui laisser le temps de réponse et hoche la tête à la fin pour continuer.Seulement, les entrainements sont nécessaires et nombreux afin de parfaire les enchainements, cela t’offrira davantage de fluidité. Mais cela est engageant et prometteur, Akiharu, n’en doutes pas. Tu sembles avoir la conviction et la témérité nécessaire. »

Il est dorénavant placé devant lui, les projecteurs offrant une luminosité singulière, tel un halo autour de son corps élancé. Il adoucit les appréhensions quant à la venue inopinée et non désiré au sein du lieu tamisé en lui précisant que rien ne lui arrivera, dissipant les peurs qui peuvent en découler et raideurs les muscles qui ont besoin de se relâcher. Avec tendresse, il lève sa paume vers une hauteur qu’ils ne pourront jamais atteindre, mais en donne l’illusion parfaite. Avec le regard, il ordonnance au plus jeune d’effectuer les mêmes mouvements. Mêlant aisance et élégance.

Les mécaniques ne sont pas des plus complexes, mais le blond essaie d’alanguir ce qui s’écoule dans les veines de ce petit ange. Sans badinerie, avec quelques touches de couleurs et de sourire enchanté, Min-Ho entraîne dans une chorégraphie improvisée, une musique illusoire, mais suffisante pour s’y encrer. Des corps tourbillonnants, des pupilles qui scrutent avec attention les gestes effectués.

Et puis.
Le Séraphin s’arrête.

En reculant de quelques pas. Il laisse l’espace nécessaire à l’autre danseur d’exprimer ce que l’aîné à commencer. De tourner autour avec un regard professionnel, mais à la douceur particulière et chaleureuse. La jeunesse est synonyme d’envies qui se mêlent aux incertitudes dans ce monde plus imposant et à la plus grande férocité. D’encourager avec quelques mots « Ne t’arrêtes pas, Akiharu, tu sais que tu peux continuer. », ou de lui dire de replacer quelques pas pour moins se fatiguer, de lui montrer le bon positionnement pour le voir recommencer. Cela change assurément des séances qu’il a reçues, peut-être qu’il démontre une douceur plus conséquente, de ce fait. Il revient vers l'oisillon lorsqu'il sent que l'envie s'étiole, engageant celui-ci à conserver le rythme imposé, mais à libérer sa créativité tapie.



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