De retour après une journée à l’université en tant que professeur de littérature souvent coupé pour parler de ses écrits à succès ou de sa double nationalité. Toujours disposé et avec une philosophie controversée, il se libère de son travail en arrivant chez un collègue en cette fin de journée.
Son compagnon d’écriture ne joue pas dans la même catégorie de genre sans que cela ne soit pleinement dérangeant, au contraire cela leur permet d’échanger avec énergie sur leurs envies de romans et rendre cela encore plus passionnant. Et c’est avec une idée similaire sur la vie d’un ami partagé qu’ils se voient aujourd’hui pour en discuter.
Il sonne et est accueilli avec cordialité avec lequel il répond par une brève salutation distinguée, car après tout Gaby vient d’un milieu aisé sans que cela ne soit aperçu par la plupart des personnes qu’il côtoie de son gré dans sa vie rythmée. Il entre et suit les indications millimétrées d’un écrivain au contrôle assuré contrairement à l’autre toujours débraillé.
- Bonjour Josuke, comment vas-tu ?
Cet homme a toujours piqué la curiosité du professeur souvent drogué pour ces traits tirés. Consultant dans la police en adoptant un comportement particulier et pourtant demandé au sein de la police pour des enquêtes parfois ensanglantée. De quoi alimenter ces romans à tendance horrifique et érotiques qui n’est pas tant au goût de Gabriel plus cru dans ses livres encré dans la réalité.
Il s’assoit après les consignes de son interlocuteur en ouvrant son classeur aux feuilles rangées, quoique qu’avec quelques-unes éparpillées lors d’une idée dans sa pause déjeuner et dont il ne pouvait s’empêcher de noter avant d’oublier ou ne pas retranscrire comme il le souhaite dans ce moment d’intimité.
- Je souhaite revenir avec toi quelques points concernant notre personnage commun : Kami et son histoire tumultueuse. Tu es porté sur une aventure plus horrifique, je pense que tu souhaites conserver les moments lubriques pour l’érotisme de tes écrits ? Comment vas-tu concilier sa vie « rangée » en offrant une tonalité plus effrayante ? Je suis curieux à ce niveau.
En effet, l’univers du fils du maire est paisible et ordonné, loin de l’ambiance souhaitée en partant sur de l’horreur avec de la lubricité. Des frissons que certains adulent particulièrement, mais qui n’a jamais touché le cœur du franco-coréen pourtant grand lecteur de tout genre et s’en passionnant.
Il sort de sa pochette les feuilles sur ce qu’il souhaite réaliser de son côté, un schéma encore peu structuré et pourtant au chemin tracé dans la tête du professeur de littéraire affairé. Il attend la réponse de Josuke afin de pouvoir constater son avancée sur ce que Kami a pu lui raconter et comment il compte le retranscrire de manière romancée.
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