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Lost Souls
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A Shady Duet ft Josuke [-18]

 :: RPS
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A Shady Duet ft Josuke [-18] Lun 13 Avr - 21:16

in the deepest darkness
A shady duet
I don't know if it's worth it anymore
Douce mélodie des différentes personnalités criant à tue-tête dans l’enceinte du commissariat. Du café fraîchement pas fais et des collègues tantôt grognons, tantôt souriant lorsque la capitaine de police débarquait dans les locaux. Vêtue en simple civil, Edwige ne portait pas l’uniforme tandis qu’elle adressait une salutation à chacun des membres du personnel ici présent. Du premier arrivé jusqu’au dernier, elle ne laissait personne de côté. D’une discutions animée où son rire faisait écho contre les murs, en cette matinée printanière, la jeune femme sentait que ça allait être une très bonne journée. Même dans son bureau, même en plein travail, la joyeuseté ne quittait pas ses traits, les petites blagues continuaient d’amuser la galerie et gamine dans l’âme, Edwige ne perdait jamais un seul instant de foutre le boxon quand le commandant alias le grand patron, n’était pas là. Parce que c’est elle qui dirigeait la maison en attendant. C’est pour cela qu’elle était à la salle de repos, assise sur une chaise confortablement prélassée sur cette dernière, un café posait devant sa personne auquel elle n’avait pas encore touché et qu’elle ne touchera probablement pas. Parce qu’une silhouette venait d’apparaitre, une crinière reconnaitre entre mille, un charisme et une stature qui interpellait quiconque croisait sa route. D’un consultant de la police qui venait recevoir son chèque. Sunada Josuke.

Son crush. Ce beau mâle qu’elle avait rencontré au détour d’un rendez-vous, qui lui avait indéniablement plu sur le plan physique et qui depuis, hanté ses rêves chaque nuit. Ou presque, lorsqu’elle n’était pas torchée complètement ou sous l’influence d’autres substances. Cela dépendait. Dans tous les cas, en cet instant, elle ne voyait que lui et son élégance british qui traversait le couloir pour se rendre vers le B.O.E puisque cela avait convenu de cette manière pour son paiement. Et oui, la demoiselle s’était renseignée sur son cas un tant soit peu et était même déçue de ne pas être celle qui le lui remettait le bout de papier, mais peu importait, car déjà elle se relevait. Comme à son habitude, elle venait à lui d’une démarche nonchalante avec un sourire amusé aux lèvres, parce qu’elle allait encore être rejeté galamment, mais jamais son égo en était froissé pour autant. S’arrêtant à ses côtés, contre le mur parce que la porte du bureau était fermée, la brunette pencha légèrement la tête sur le côté et profita de cet instant pétillant de cette journée pour admirer sans subtilité, le consultant.  


— Bonjour Josuke. Comment ça va ?


Toujours les mêmes mots, toujours les mêmes questions, comme un rituel qui ne changeait pas. C’était un moyen comme un autre pour entendre sa doucereuse voix qui la rendait aussi folle qu’une gamine en pleine amourette et elle aimait cette sensation. Parce que c’était un crush à sens unique, aucun sentiment ancré était là, aucune obligation de l’un ou de l’autre, juste une sensation. Juste un moment à profiter. Sauf que cette fois-ci, avant même qu’Edwige ne soit en mesure de commencer à la draguer comme à son accoutumé, le commandant arriva comme une balle dans le commissariat, une mine bien sombre sur le visage. Du regard, il chercha certaines personnes et ses iris sombres tombèrent sur Edwige et Josuke. 


— Tous les deux, dans mon bureau et maintenant.


Instantanément, la jeune femme envola toute superficialité de son faciès pour se concentrer sur les paroles de son supérieur et obéit l’instant d’après. Accompagné du jeune homme -parce que de son point de vue tant qu’on n’a pas dépassé les trente ans, on peut encore être considéré comme jeune homme, ils se dirigèrent tous deux vers l’antre du big boss et la porte se referma derrière eux dès qu’ils furent assis sur les chaises. Ou fauteuils vus qu’ils étaient incroyablement confortables. Croisant les bras sur sa poitrine, elle attendit calmement que le commandant s’asseye à son tour à sa place et presque théâtralement le silence était pesant dans la pièce. Edwige ne coula même pas un regard vers la personne à ses côtés, il devait être lui aussi curieux et concentré vers le patron qui posa un dossier devant lui, retournait justement vers eux. Se penchant, ses pupilles découvrirent rapidement l’objet de tout ce cinéma et son sang ne fit qu’un tour dans ses veines.  


— Un charnier ?
— Découvert tôt ce matin.
— Des pistes ?
— En cours, je te transmets les informations et j’aimerais que vous vous rendiez tous deux sur la zone découverte. Dans mon cas, je me charge de maintenir la presse à l’écart. Les collègues sont prévus…
— Discrétion absolue, j’ai compris.
— Exactement. Vous allez faire équipe. Tu prends le commandement des opérations là-bas et Josuke assistera. On a besoin de vos talents pour découvrir le ou les salopard qui ont fait ça.



Le mot était faible. Ce charnier ne datait pas d’hier vu les photos prises, les corps et ossements étaient nombreux, mais Edwige ne parvenait pas à savoir s’il s’agissait uniquement d’adultes ou si des enfants faisaient partie de cette horreur. Retenant un soupir, le commandant les renvoya après avoir donné toutes ses directives et dossiers dont ils avaient besoins pour mener l’enquête. Quittant le bureau l’un à côté de l’autre, Edwige les fit entrer dans son propre bureau afin qu’ils soient plus à l’aise pour discuter de toute cette histoire à l’abri des oreilles indiscrètes. C’était une très mauvaise nouvelle parce que c’était un cas horrible, mais tellement réjouissant pour ses beaux yeux qui pouvaient désormais mater en toute impunité le brun ténébreux en face d’elle. Elle se retenait de sourire parce que c’était vraiment déplacée tout de même et afficha une mine sérieuse tandis qu’elle posait son menton sur ses mains, ses billes concentrées sur l’individu avec elle dans la pièce.  


— Navré que les choses se passent ainsi, mais j’ai l’impression qu’on est désormais partenaires pour cette affaire. Tu devrais te contenter de moi jusqu’à la résolution de tout ça. Je te propose de nous mettre en route et pendant le trajet on check le dossier ? Deux pierres d’un coup, on ne perd pas de temps.


Cela pouvait être très étonnant, mais la demoiselle mêlée sérieux et nonchalance avec une langue aiguisée. Il était clair qu’elle continuerait sur avances vers le consultant, mais en même temps, la jeune femme était absolument concentrée sur l’affaire noire qui se présentait à eux. Ses iris brillaient d’intensité, nullement effrayée par le charnier, mais davantage captivée. Parce que l’auteur ou les auteurs ont été particulièrement méticuleux. Se relevant, elle ne donna pas le choix à son interlocuteur que de la suivre et tous deux se dirigeaient déjà en dehors du commissariat avec les mains bien remplis et le cerveau travaillant à plein régime. Ce n’était qu’une matinée printanière qui commençait mieux qu’Edwige l’avait espéré.
cactus
Sunada Josuke
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Sunada Josuke
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Re: A Shady Duet ft Josuke [-18] Mer 29 Avr - 22:48

A shady duet.
Josuke ft Edwige

En cette belle journée, le soleil pointait le bout de son nez. Josuke était particulièrement de bonne humeur ce matin là. Il devait aller chercher son chèque directement au poste de police comme à son habitude. Ces temps ci les crimes étaient de plus en plus sauvages et de plus en plus horribles. Son imagination n'était pas à son fort, en même temps c'était normal, Kami sa muse était déjà venu lui raconter ses aventures amoureuses, mais pour autant Jo' n'arrivait pas à pondre quelque chose de potable. Perfectionniste il passait des nuits blanches à taper sur son clavier d'ordinateur, avant de tout effacer. Encore et encore. Il n'avait pas une vie trépidante en même temps c'était par choix, il préférait le confort de son chez lui plutôt que devoir traverser une rue pleine de foule. Il ne supportait pas les autres et tolérait peu de personne dans son entourage, très sélectif il mettait du temps à faire confiance. Il n'avait d'ailleurs garder contact qu'avec une seule personne c'était Kami, son ami de lycée, les autres étaient sans intérêt et trop grossier pour comprendre la façon de penser de Jo'. Lui qui ne supportait pas la crasse beaucoup de personne le critiquait sur son côté maniaque, au bout d'un moment sa patience n'était clairement plus présente. Du coup il fuyait, il avait toujours fuit. Comme cette période en Angleterre... Il de dirigeait donc vers le bureau de police, passant un mouchoir sur la poignée de la porte, entrant en saluant tout les employés. Une matinée normale, on le dirigeait vers la comptable qui allait lui donner son petit cadeau. Il avait durement bossé. Il avait creusé dans sa cervelle pour essayer de résoudre un meurtre barbare et difficile. C'était en quelque sorte une passion, un hobbie, plutôt originale mais quand il était là pour les affaires, rien ne pouvait le perturber.. Enfin presque. Il apercevait cette silhouette au loin, celle d'Edwige. Cette femme qui était resplendissante. Elle était magnifique, mais elle draguait lourdement l'anglais, un peu trop parfois. Il était gêné car il était incapable de songer à "flirter" avec quelqu'un même si ce n'était pas sérieux. Peut importe toute forme d'intérêt pour le sexe opposé, toute forme de "sentiment amoureux" de "désir sexuelle" le répugnait. Il n'était pas fait pour ça, mais ça ne semblait pas déranger Edwige qui s'en amusait.

Soupirant, il s'écartait un peu jugeant qu'elle était beaucoup trop près de lui pour simplement le saluer. " Bonjour, très bien et vous ? " Son regard le dérangeait et il faisait souvent exprès de promener son regard sur ce qui les entourait. Comme par exemple ce policier qui mangeait toujours un croissant et qui faisait tomber des miettes sur le sol... Un supplice pour Josuke qui avait envie de l'étrangler car le sol était sale par sa faute. Il ne pouvait pas tout simplement le manger avec une serviette en dessous ? Non ? Peut importe ce n'était pas lui qui nettoyait ici et heureusement il y avait de quoi péter un câble. Josuke secouait la tête en revenant à ses pensées. Essayant de ce montrer présent. Le commandant ordonnait alors à Edwige et Josuke de le suivre. Ce dernier n'avait même encore récupéré son chèque. Décidément cette journée allait être riche en rebondissement. Marchant à un mètre de distance d'Edwige, Josuke suivait la chef de police en silence, après tout il n'était pas très bavard et ne jugeait pas utile de parler pour raconter son week-end ou son début de journée. Prenant place sur le siège, Josuke attendait qu'on lui explique la situation à force il avait l'habitude. Impatient de savoir dans quoi il l'allait s'embarquer Josuke frétillait, dans sa tête. Il avait toujours cette attitude de blasé de la vie. Pas une once de réaction et encore moins quand le dossier fut posé sur la table. Josuke sortait alors de son sac une paire de gant qu'il enfilait pour ensuite passer ses doigts sur la devanture du dossier. Ouvrant ce dernier pour observer les photos prises, un vrai bain de sang. Des corps déchiquetés dans un sale état, une façon de faire singulière. Josuke était concentré, il analysait tout ça pendant que le commandant parlait à la capitaine. Avant de comprendre qu'il allait devoir faire équipe avec Edwige, Josuke déglutit sentant d'ailleurs qu'il prenait un coup de chaud. Bon sang, il espérait que la demoiselle serait calmée après avoir vu les photos et qu'elle le laisse tranquille le temps de l'affaire. Ce redressant en sortant du bureau. Jo suivait alors la capitaine jusqu'à son bureau. " Je n'y vois aucun problème tant que vous restez concentrée sur l'affaire. Et que vous ne vous égarez pas dans vos fantaisies habituelles." Il voulait clairement dire: tant que tu restes loin de moi et que tu raconte pas n'importe quoi pour attirer mon attention tout roule. " Je vous suis, vous êtes la capitaine je ne suis là que pour vous secondez. " Il eu un micro sourire, en baissant les yeux. Les deux compères regardaient alors le dossier dans le bureau d'Edwige. " Des idées à premières vues ? " Il fixait ensuite l'heure. " On devrait ce mettre en route j'ai peur qu'à cette heure-ci il y ai de la circulation et je déteste les longs trajets en voiture." Surtout que dans les voitures les sièges n'était pas assez espacer pour Josuke, qui jugeait que la distance à respecter avec sa personne était beaucoup trop petite. Attendant qu'Edwige lui donne les ordres, Josuke continuait à observer le dossier, comme ci il cherchait une idée incroyable qui allait sortir de son cerveau..
electric bird.

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Re: A Shady Duet ft Josuke [-18] Ven 8 Mai - 18:30

in the deepest darkness
A shady duet
I don't know if it's worth it anymore
Chemin sinueux. Chemin périlleux. En pleine forêt, près des ruines d’un ancien chemin de fer, l’équipe scientifique avait déjà imprimé les lieux de leurs marques. De leur combinaison désinfectée qui ne contaminaient aucuns éléments du crime, de leurs mains gantées qui transportaient les différents corps côte à côte en ligne droite, le travail avait déjà bien commence lorsque la capitaine de police et Josuke arrivaient sur les lieux. Beaucoup d’individus avaient dû être réquisitionner pour cette mission peu commune. D’un charnier découvert dans la nuit, les membres de l’unité scientifique étaient venus rapidement dès l’appel lancée et s’étaient mise au travail l’instant d’après. La fatigue et l’atmosphère lourde pesait entre eux tous. Edwige saluait d’un signe de tête ceux qui l’entourait, enfilant ses propres gants, son insigne bien en évidence pour démontrer son statut et son droit de passage. Ses pupilles se posaient immédiatement sur les premiers corps disposés en file indienne sur le côté.


Et c’était horrible. Pâles, mutilés pour certains et déjà en état de putréfaction, des dizaines de corps s’alignaient les uns à côté des autres comme une démonstration macabre. Des femmes et des hommes mélangés, de taille et de corpulence différente. A vu d’œil, leur décomposition était déjà avancée, ce qui indiquait qu’ils étaient morts depuis bien longtemps maintenant. Un frisson d’effroi s’emparait de la jeune femme lorsque ses yeux se posèrent sur des cadavres d’adolescents et d’enfants. Certains avaient approximativement l’âge de ses deux jeunes frères. Les corps paraissant si minuscule à côté de la grande stature d’un adulte. Et pour chacun d’entre eux, le même traitement de faveur avait été donné. Se rapprochant à petits pas, Edwige s’accroupit afin de mieux observer ce qu’elle avait sous les yeux. L’odeur ne la dérangeait plus, ayant trop l’habitude de la mort.


Chacun était barré d’une cicatrice à la gorge qui descendait vers le haut de la poitrine, mais la couche de vêtement l’empêchait de savoir si cela continuait plus bas ou non. Pour le savoir, elle souleva délicatement le tissu et remarquait, qu’en effet, la cicatrice strié le torse complet jusqu’aux hanches, traçant une parfaite croix sur la peau. Relâchant la chemise, elle portait ses billes chocolatées pour observer les autres dépouilles. Toutes avaient cette caractéristique en commun. Ou presque. Sur les enfants, le symbole semblait différent. Sur les femmes, il semblait plus prononcé. Le médecin légiste était le seul qui pourra confirmer ou infirmer ce détail lors de l’autopsie. En ce qui concernait les autres marques, les corps semblaient avoir été… Epargnés. Lavés et mit en beauté avant d’être tués. Malgré la dégénérescence flagrante, certains des organes principaux semblaient avoir été mis en beauté. Les femmes semblaient avoir été maquillés, préparer pour cette occasion. Tous étaient bien apprêtés, trop bien pour leur meurtre.  


Ayant assez observé ces derniers pour le moment et toujours accroupie, la capitaine tournait sa tête vers la gauche et ravala un juron de franchir la barrière de ses lèvres.


Des corps. Une montagne de corps empilés les uns sur les autres en une pyramide morbide. Des bras et des jambes entremêlés les uns aux autres sans aucune forme. Des ossements étaient présents également entre les morceaux de chairs. Et aucune trace de sang. Ou s’il y en avait eu, il avait séché et collé. Le temps avait joué en la faveur de l’auteur du crime. Les traces seront difficiles à trouver, voir même impossible à retracer, en tout cas, les chances étaient minimes. Entouré d’arbres et de fleurs, les racines avaient poussé et les champignons s’étaient installés. Les insectes grouillaient. En somme, les animaux avaient dû ronger une partie de chair ici et là pour se sustenter. Ce qui n’était pas bon. Les empruntes se mélangeait trop, mais aux vues de la décomposition, la jeune femme n’était pas sûre qu’ils soient en mesure de trouver quoi que ce soit d’intéressant. Enfin, pour le moment.


Se relevant, Edwige se rapprocha d’un des agents de police déjà présent sur les lieux, croisant les bras sur sa poitrine après un signe de tête de salutation.
 


— Combien ?
— Pour l’instant, cap ? On pense à une trentaine de corps, sans compter les ossements et ceux en cours.
— Putain.
— Ouais. D’après l’équipe scientifique, il va leur falloir des jours pour dégager tous les corps et un local pour tous les… Déposer.
— Qui a découvert le charnier ?
— Un joggeur, comme on peut s’y attendre. Il courrait avec son chien quand l’animal a aboyé et la conduit jusqu’ici. Il a du mal à venir jusqu’ici, mais lorsqu’il a remarqué le charnier, il a paniqué et appelé les secours immédiatement.
— D’autres témoins ?
— Aucun, cap.
— Une équipe se charge de la déposition du joggeur ?
— Oui, il est au commissariat à l’heure qu’il est.
— Merci.
— A votre service, mon capitaine.



Putain de merde. Elle espérait que le chien ou le joggeur n’avait touché à rien. Sur un coup de tête beaucoup de personnes pourraient penser que tout ceci n’est qu’une connerie et aurait touché directement, faussant les résultats avec le ADN tout frais. S’empêchant de soupirer, elle laissait faire Josuke. Trop occupé par son propre travail, c’était à peine si elle lui avait prêté une attention. Voguant entre agents à l’équipe scientifique, Edwige recueillait le plus d’information possible. Son masque sur le nez, elle fronçait les sourcils d’inconvenance devant cette situation. Reculant de quelques pas, elle observait volontiers le paysage qui se dessinait devant elle. Réfléchissant. Rapidement. Restant immobile, même quand le consultant était à ses côtés, la capitaine prit la parole soudainement. 


— On dirait un culte. Une secte. Cela parait tellement évident avec les croix tracées sur les corps. A vu d’œil, c’est visible que la marque avait été faite avec minutie. Entaille profonde et très propre. La cicatrisation est nette et ce n’est certainement pas la cause de la mort. Le médecin légiste confirmera tout ça. De ton côté, as-tu vu quelque chose en particulier ? Un détail qui nous aurait échappés ?


Dans son cas, Edwige ne savait pas. Avec le décor posé, le peu d’indice qu’ils avaient, tout portés sur la piste chrétienne. Mais encore une fois, c’était trop tôt pour porter un jugement hâtif. Après tout, il n’y avait rien à part des corps. Aucun indice réel. Le temps avait joué contre eux. Vu le nombre de cadavres, Edwige espérait qu’il s’agissait d’un groupe, ce qui était le plus probable. Une seule personne était-elle capable d’une telle tuerie ? Oui, mais encore trop incertaine, la jeune femme ne préférait pas penser à cette éventualité. Pas pour l’instant.


Son regard se porta subitement vers les jurons fleuris des hommes. Ces derniers venaient de déplacer un corps et plusieurs os détachés avaient glissés, s’éparpillant sur la terre. Un crâne roulait, de très petite taille, trop petite pour être celui d’un enfant. Une main squelettique éclatait en mille morceaux, les doigts s’égarant ici et là. Le bras d’une femme se détachait subitement de son buste pour s’écraser lourdement contre le chemin de fer. D’autres cris s’élevèrent. De ne toucher à rien ! De faire attention ! De ne rien écraser ! De ne foutre aucun indice en l’air !


Edwige soupira. 


— Ça va être une très, très longue journée.
cactus
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