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Lost Souls
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Besoin de parler, ft Mal

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Besoin de parler, ft Mal Dim 24 Mai - 21:27



Quelques jours.

Sans nouvelles. Sans réponses. Sans la mention « vu ». Sans rien. Il tourne la tête loin de l’agitation, vers cet appareil fissuré où écrire depuis un peu difficile, mais toujours réalisable. Il se décide à l’envoyer :

« Salut.
Tu vas bien ? Tu as du temps demain ? Passe à la maison dès que tu peux. Je t’expliquerai tout.
Désolé du silence. Repose-toi.
Je t’aime. »


Levant ses billes quelque peu fatiguées, il revient dans une conversation très animée, souriant aux propos et riant même à s’en tenir le ventre.


Le lendemain.


Dépassant le portail de la grande maison, une femme vient vers le jeune qui arrive, un sourire aux lèvres. Aucune trace de l’ébéniste autour, ni même un autre membre présent, tous dans une partie plus éloignée de la demeure familiale. La grande femme brune accueille le plus jeune en l’invitant dans la cuisine avec gaieté.


▬ Bonjour ! Tu es Mal, n’est-ce pas ? Hibiki nous as prévenus que tu passerais certainement. Je suis sa tante, Nana. Une fois dans la cuisine, elle invite son hôte à s’asseoir, prenant place à ses côtés. Prends tes aises et même un bout de gâteau si tu le souhaites, fais-toi plaisir ! Hibiki nous a dit que tu avais de l’appétit, alors ne te prives pas.  


Elle dégage une grande chaleur à travers son sourire et sa douceur. Seule femme de la maisonnée, elle s’impose pourtant auprès des hommes. Elle n’hésite pas à rapprocher un peu les tartes et autres pâtisseries pour qu’il puisse prendre une part sans être particulièrement gêné. Quelques plats japonais sont autour, un peu comme le reste de la demeure, à vrai dire. Elle lui sert même à boire en demandant à plusieurs reprises si tout allait bien pour lui.  


▬ Je suis plutôt heureuse de savoir que tu restes auprès de lui. Lorsque l’hôpital nous avait appelé, j’ai eu peur d’une deuxième tentative… et fut soulagée dans un sens lorsqu’ils nous ont dit qu’il avait eu un accident. Dit-elle en posant une main sur son front, soudainement très éreintée de cette histoire. La peur a repris le dessus, nous avions tous une angoisse qu’il finisse comme son père. Mais non, les dégâts sont mineurs, heureusement.


Puis, elle cligne des paupières en voyant l’expression de l’invité. Bon, il semblerait qu’Hibiki souhaitait le lui dire de vive voix. Oups. Elle se lève précipitamment : « Je vais aller le chercher, reprends une part, n'hésites pas. », avant de disparaître très rapidement, mais criant dans la maison « Hibiki, ton petit-ami est là ! » Jusqu’à ce qu’on ne puisse plus l’entendre.

Quelques minutes suffisent pour que le concerné entre dans la cuisine, avec quelques égratignures sur la fatigue. La mine un peu fatiguée et quelques taches sur ses vêtements, signe qu’il était en train de réparer quelques dégâts sur sa voiture. Il s’essuie comme il peut et s’approche de son compagnon. Il pose une main sur le dossier de la chaise et l’autre sur la table, ce pendant pour déposer ses lèvres sur celles de son partenaire.

Il n’y a rien de doux, plus alangui, se retirant seulement lorsque Mal a du mal à respirer. Puis, s’assoit sur la chaise précédemment utiliser en levant le regard vers le cadet.


▬ Ça va ? Ma tante t’a dit beaucoup de choses, je crois ? Moi qui voulait te le dire. Qu'est-ce qu'elle a dit, encore ?


Et vu l’expression du bibliothécaire, pas que du bon. Il se mord l’intérieur de la joue et intime à son interlocuteur de lui énoncer ce qu’il a compris.




« Tu dois savoir certaines choses, @Saito Mal. »
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Re: Besoin de parler, ft Mal Dim 24 Mai - 23:17

no more secrets

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O O T D - Plusieurs jours. Pas un texto, pas un appel, pas même une putain de carte postale lui signifiant qu'il était parti au bout du monde. Si au début Mal avait été un peu vexé de trouver ses messages sans réponse, il avait finalement opté pour l'inquiétude quand Slaw lui avait confié que lui non plus n'avait pas de nouvelles. Ce n'était pas normal. De plus, il avait eu l'impression que tout allait bien entre eux alors pourquoi Hibiki lui mettrait-il soudain des vents monumentaux ? Il devait lui être arrivé quelque chose, ce qui était encore pire que se dire qu'il venait simplement de se faire larguer.

Plusieurs jours à fixer son téléphone en attendant de recevoir une réponse, à être distrait au taff, à ne plus rien avaler sans avoir envie de gerber. Il était super inquiet et n'avait aucun moyen de savoir si tout allait bien. Il ne connaissait pas sa famille et, même s'il savait où il habitait, son amant avait été clair sur le fait qu'il ne voulait pas qu'il y aille. Alors Mal avait attendu jusqu'à, enfin, recevoir un message. Quand il avait vu le nom de son homme sur l'écran, l'australien avait sauté au plafond, renversé son assiette et couru jusqu'à sa chambre pour le lire tranquillement. Il avait espéré pouvoir lui téléphoner juste après, mais le texto ne semblait pas indiquer qu'il y aurait une réponse, alors Mal se contenta de taper quelques mots pour les lui envoyer.

    « Salut ! Je passerai après le taff, dis-moi juste que tu vas bien...
    Je t'aime aussi. »


Le jour J, Mal avait prévenu ses parents qu'il passerait chez Hibiki après le travail et monta donc dans un bus en direction du quartier ouest. Téléphone en main pour lui servir de GPS, il marcha quelques minutes pour trouver sa maison et fut accueilli par une dame qui se présenta comme étant la tante de son amant. D'accord, bonjour, enchanté. S'attendant à directement être conduit vers celui qu'il venait voir, il se senti un peu mal à l'aise quand il fut conduit dans la cuisine pour se retrouver en tête à tête avec cette inconnue.

Armé de son plus beau sourire, il la remercia pour les pâtisseries et se servit sans se faire prier, ayant retrouvé un peu d'appétit depuis qu'il avait reçu le texto d'Hibiki. De la tarte plein la bouche, un verre d'eau devant lui, il commençait à être à l'aise quand les mots de Nana le firent s'étouffer. Une tentative ? De suicide ? Une deuxième ? Bon, ce n'était pas ça, mais ça voulait dire qu'il avait déjà essayé... Quand ? Pourquoi ? De plus en plus inquiet, il senti son coeur sombrer en apprenant qu'il avait fait un accident de voiture. Quand ? Pourquoi ? Pourquoi n'avait-il pas été prévenu ? Leur relation ne datait que d'un mois et demi, mais il était en droit de le savoir, non ?

Sans plus être capable de répondre, il laissa Nana déduire qu'il n'était au courant de rien et que Hibiki aurait voulu le lui dire en personne. La regardant s'éloigner pour appelé le concerné, il repoussa son assiette et attendit, le coeur battant au rythme de son inquiétude grandissante. Quand enfin son amoureux entra dans la pièce, Mal fut cloué sur sa chaise par les marques sur son visage, trop choqué pour pouvoir se lever et l'accueillir dans ses bras. Sans rien dire, il se laissa embrasser jusqu'à en perdre haleine, une main sur sa hanche, l'autre toujours serrée autour de sa fourchette. Puis il regarda Hibiki s'asseoir et l'écouta lui demander ce que Nana lui avait dit.

Après. Premièrement, je suis heureux que tu ne sois pas mort. Deuxièmement... j'aurais aimé pouvoir en être persuadé les jours précédents mais je ne t'en veux pas. Pas beaucoup, en tout cas. Troisièmement, je t'aime, tu m'as manqué et j'étais mort d'inquiétude, ne me fais plus jamais ça.

Rapprochant sa chaise de celle d'Hibiki, il lui lança un regard mi-courroucé, mi-soulagé et attrapa ses mains pour les tenir entre les siennes, la fourchette étant restée seule sur la table. Se penchant vers lui, il observa les blessures qui barraient ses joues et son front, l'inquiétude gagnant encore plus en intensité dans sa poitrine. Comment était-ce arrivé ? Hibiki était un excellent conducteur, il avait forcément croisé la route d'un connard. Ou alors il avait fait exprès...

Ta tante... elle m'a dit que tu avais eu un accident de voiture. Et elle a sous-entendu que tu avais tenté de te suicider par le passé... ? Elle a mentionné ton père aussi mais j'écoutais plus.

Il était trop choqué par les deux premiers points que pour se soucier du troisième. À ce stade des révélations de Nana, il était déjà à moitié mort sur la table à s'étouffer avec un morceau de pomme caramélisée. Scrutant le regard d'Hibiki avec inquiétude et tristesse, Mal serra ses doigts un peu plus fort et mordit sa lèvre avec incertitude. Ils avaient tous les deux un passé, le sien était rose et plein de licornes, mais l'autre lui avait déjà fait comprendre que lui avait souffert. Voudrait-il lui en parler ? Était-il prêt ? Soupirant, Mal baissa brièvement les yeux avant de les relever vers lui avec compréhension.

Tu n'es pas obligé de me parler de tout si tu n'en as pas envie, je comprendrai. Mais sache juste que je suis là si tu veux et je suis prêt à tout entendre, fais-moi confiance.

Caressant ses doigts, il arrêta enfin de parler, laissant à Hibiki la possibilité de rebondir sur ce qu'il voulait. Il ne jugerait pas ni n'insisterait s'il esquivait un sujet, attendrait qu'il soit prêt à lui parler, quitte à continuer à s'inquiéter pendant un moment.

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Re: Besoin de parler, ft Mal Lun 25 Mai - 15:58



Hibiki est persuadé que son compagnon pense que l’accident était intentionnel. Tout le monde l’a pensé avant d’avoir les preuves et ce constat ne fait qu’alourdir le cœur de l’aîné, qui se rapproche tout de même pour un baiser rapide sur ses lèvres, tout en caressant la joue du bibliothécaire. Mal ne connait pas tout, se contentera-t-il de ces simples mots. Espère-t-il, du moins.


▬ Je préfère te le dire en face à face plutôt que par l’appel ou SMS. J’étais à l’hôpital pour quelques examens avant, pour rassurer tout le monde, d’où mon silence. Puis, je savais pas franchement comment l’amener aussi. Mais ouais, en revenant le soir, un connard a grillé le feu et m’est rentré dedans. Plus de peur que de mal, mais c’est plus la voiture qui me fait chier, on était tous à l’arrière pour réparer un peu. T'as pas trop attendu ?


D’où le silence dans la grande maison. Cependant, au vu de l’heure et des quelques petits réglages, l’ébéniste pense qu’ils ne tarderont pas à revenir au sein de la maisonnée pour manger quelques morceaux de tartes -une part prise par Hibiki pour le donner à Mal tandis que lui en prend une aussi. Mais il se lève vite pour débarrasser quelques assiettes, en levant la main pour dire à Mal de rester assis. Il n’y a quasiment rien à laver.

Il sait que son interlocuteur ne va pas s’arrêter sur le peu d’informations données, en plus de la confiance qui lui accorde à une si grande échelle, ne cessant de l’étonner tellement il s’accroche. Ce n’est pas si gênant en soit puisqu’il suffit de demander pour qu’il réponde simplement, sans devoir pousser pour tout cela. Il continue donc sur sa lancée tout en essuyant et rangeant la vaisselle et ainsi faire de l’espace aux adultes qui vont arriver.


▬ Et la tentative, ouais, peu de temps avant de vous revoir. J’ai pas supporter les funérailles d’Haru et d’avoir été tout seul. Le travail ou les cours m’aidait pas plus. Pour mon père, c’est parce qu’il a eu un accident quand j’étais ado, tu verras les séquelles de toute façon. Ils ont tous eu peur soit d’un second essai soit que ce soit trop grave. Au final, c’était ni l’un, ni l’autre. Toi aussi, t'avais un doute, non ?


Simple. Honnête. Que le blond ne soit aucunement étonné de cela, mais au vu du speech laissé il y a quelques minutes, il s’en doutait un peu. Même quand ils se voyaient plus jeunes, certaines choses n’ont jamais été énoncés. Enfin bon. Il revient vers Mal en claquant une embrassade dans le cou du plus jeune avant de se redresser.


▬ Viens, ils vont revenir et on pourra plus aussi bien parler tant ils vont brailler. Je dois aller me changer de toute façon.


Parce que rester auprès de son copain en revenant d’un garage à quelques enjambées, ce n’est pas le plus glamour en soi. D’un mouvement de tête, il lui intime de le suivre et passe par le grand escalier. La demeure ressemble beaucoup au style japonais traditionnel, avec quelques touches de modernités ici et là, de très nombreuses photos. Mais ce qui ressort le plus et l’artisanat. La famille Akabane ont tout construit et même Hibiki est fier de cet aspect, arrivant sur un palier gigantesque semblable à un jardin naturel, mais intérieur.

Ils bifurquent en ouvrant la porte couverte de feuilles naturelles et entrent dans la chambre du réparateur. Là-aussi, spacieux, agréable, verdoyant, avec des photos et autres banalités d’un jeune homme de son âge. Il laisse Mal faire le tour et prendre ses aises alors qu’il enlève son t-shirt. Seulement, l’odeur d’essence persiste et cela le dérange.


▬ Bouges pas, je vais prendre une douche vite fait.


Tout en enlevant le reste de ses vêtements sans grande pudeur et de faire couler l’eau. Son petit-ami ne devrait pas le rejoindre, ou du moins espère-t-il que les décors, tableaux, boiseries, photographies et l’ensemble de la chambre l’intéresse davantage.




« Tu dois savoir certaines choses, @Saito Mal. »
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Re: Besoin de parler, ft Mal Lun 25 Mai - 19:30

no more secrets

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O O T D - Patient, Mal gardait le silence en regardant Hibiki, attendant qu’il se confie à lui, qu’il parle de ce dont il voulait parler. De l’accident, de la tentative de suicide, de son père, peu lui importait. Le passé de son petit ami l’intéressait, évidemment mais, d’un autre côté, il savait que ça ne le regardait pas, que lui était là pour aujourd’hui et pour demain, donc si il ne voulait pas parler d’hier, il le respecterait, tout simplement. Quand il parla de l’accident et expliqua son silence, Mal hocha la tête en le laissant aller jusqu’au bout sans l’interrompre. Un gars avait grillé un feu rouge et lui était rentré dedans. Apprenant ça, Mal senti une vague de colère monter, ayant bien envie de retrouver ce chauffard pour lui montrer sa façon de penser. Au lieu de cela, il esquissa un sourire En appuyant sa tête sur le dossier de sa chaise.

Je ne te demandais pas de m’expliquer tout par message non plus, mais juste me dire que tu n’étais pas mort. J’aurais respecté ta décision si tu ne voulais pas que je vienne et je comprends que tu ne m’aies rien dit mais… J’étais mort d’inquiétude.

Il comprenait, vraiment. Leur relation en était toujours à son début, Mal n’avait pas encore rencontré sa belle-famille, alors sa place n’était pas à l’hôpital avec lui, il le savait, mais il aurait aimé que quelqu’un pense à le prévenir. Peut-être pas Hibiki, mais juste quelqu’un qui aurait pensé à lui et aurait imaginé à quel point il devait être inquiet d’être sans nouvelles aussi longtemps. Mais bon, c’était passé et la prochaine fois son ami saurait quoi faire. Ou du moins c’était ce que le bibliothécaire espérait.

En réponse à sa question, il se contenta de dire qu’il avait attendu juste assez pour s’étouffer avec un morceau de tarte, lâchant un petit rire pour qu’il ne culpabilise pas. Quand Hibiki lui tendit un nouveau morceau, Mal la repoussa poliment, n’ayant déjà plus très faim. Il voulu se lever pour l’aider à faire la vaisselle mais se rassit face au refus de l’autre, se contentant de l’observer depuis sa chaise. Puis Hibiki parla de la fameuse tentative.

Il lui confia ne pas avoir supporté la mort de son ancienne petite amie, ce que Mal comprit assez bien. Les deux avaient une relation fusionnelle, à tel point que la jeune femme avait coupé Hibiki de tout le monde, qu’elle l’avait éloigné des Saito. Se retrouver seul du jour au lendemain avait du lui peser, mais au point de vouloir la rejoindre ?.. Se sentant triste pour son petit ami, il passa les mains autour de sa taille quand il le vit s’approcher pour embrasser son cou.

Ca m’a effleuré l’esprit après ce qu’a dit ta tante mais je n’ai pas voulu y croire. T’es heureux avec moi maintenant non ? Au moins un peu ? Assez pour avoir envie de vivre ?

Passant son regard sur son visage, il attendit sa réponse avec anxiété, espérant réellement le rendre assez heureux pour qu’il n’ait plus envie de mettre un terme à ses jours. Il n’était pas le petit ami parfait, il le savait bien. Il était trop collant, trop bavard, trop gamin, mais Hibiki l’aimait, il le lui avait déjà dit plusieurs fois, alors c’était suffisant, non ?

Hochant la tête à ses paroles, il se leva et le suivit hors de la cuisine, observant au passage la décoration surprenante de la maison. La buche entrouverte, il ne savait plus où regarder, suivant distraitement son petit ami jusqu’à entrer dans sa chambre. Puis il le vit retirer son t-shirt et son regard se focalisa à nouveau sur lui, son cœur se serrant à la vue des marques de son accident. Ca aurait pu être bien pire, il en était conscient, mais c’était déjà beaucoup trop pour ses yeux sensibles. Puis il le regarda retirer le reste, se mordant l’intérieur de la joue pour se retenir de lui sauter dessus dans la seconde.

Hibiki lui avait dit de ne pas bouger, mais Mal ne voulait pas rester loin de lui, alors il retira ses fringues et se glissa dans son dos, passant ses bras autour des épaules de son amant. Sans rien faire d’autres, sans bouger, il posa son front contre sa nuque en le serrant contre lui, laissant l’eau couler sur leurs peaux.

Je viens pas pour ce que tu penses, t’inquiète, je me suis juste dit que tu devais avoir besoin d’un câlin. Est-ce que ça te fait mal ?

Posant le menton sur son épaule, il se tordit le cou pour voir les marques sur son torse. Délicatement, il passa ses doigts dessus, s’arrêtant au moindre frémissement pour ne pas lui faire mal. Veillant à mettre ses mains sur des zones vierges de coups, il le tint simplement contre lui, attendant que Hibiki en ait marre et lui demande de le lâcher.

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Re: Besoin de parler, ft Mal Lun 25 Mai - 20:11



OOTD - Comment expliquer ? Il avait hoché la tête sans clairement l’énoncer, préférant embrasser la peau de son amant à ce moment précis, mais il lui avait glissé au creux de l’oreille un « oui » suffisant et franc pour convaincre au moins un peu. Assurément est un grand mot, mais pour le moment, il n’a pas d’autres envies sombres et n’y réfléchit pas. Mais cela n’est pas aussi simple que les questions du bibliothécaire malheureusement. La réalité est souvent plus complexe, d’où la réponse courte du tatoué, parce qu’il en est conscient.

Même en se levant pour aller dans la salle de bain en passant par la chambre. L’ébéniste avait mis ses affaires dans un panier pour ne pas les laisser traîner. Il ne fut pas surpris de sentir son compagnon dans son dos, effleurant les zones incertaines pour ne pas lui causer quelques douleurs, sauf que cela n’est pas nécessaire et il se tourne afin de regarder le plus dans les yeux, un sourcil légèrement levé.


▬ Faut pas te priver, je suis pas du genre douillet tu sais. Désolé de pas t’avoir prévenu par SMS.


Et il l’était vraisemblablement. Parce qu’il ne veut pas causer du tort aux autres et accabler d’inquiétude celui qui se tient avec lui sous l’eau. Il a déjà compris qu’il était assez éloquent et suffisamment accrocheur envers le réparateur d’instrument pour faire ce genre de demande, bien que l’innocence du garçon étonne l’aîné qui attrape le savon afin de retirer l’odeur dérangeante.

Sans se priver, ses paumes attrapent ceux de son compagnon pour l’inciter à continuer même s’il frissonne sous les doigts, un étrange mélange, mais peu déplaisant. Voyant toujours la timidité dans les gestes, le brun s’avance franchement pour bloquer Mal contre les planches fixés au mur, une salle de bain très zen et verte, éclairé grâce au plafond ouvert, pouvant apercevoir les arbres verdoyants.

Coincé ainsi, il ne laisse aucune possibilité au blond de toucher ailleurs qu’aux zones concernées, quelques bleus et égratignures, mais rien de bien alarmant cependant et il tente de le faire comprendre auprès de Mal qui semble paniqué pour peu de chose. S’il savait tout ce qu’il a fait ou ce que Haru lui a fait faire, il s’en évanouirait sévèrement. Il l’observe simplement, admirant son procédé sans rien de plus, avant de finalement promener ses lèvres au creux du cou pour venir titiller celui-ci, taquinant avec légèreté.  


▬ Continue, Mal. Ne t’arrêtes pas.  


Même si quelques pensées libidineuses s’insinuent en même temps qu’un sourire au coin des lèvres. Il ne recherche rien de particulier en soit, mais se demande comment son interlocuteur répond aux caresses de ses lippes et seulement d’elles, les paumes posées sur les hanches du blondinet sans jamais laisser une caresse, le tenant avec simplicité. Et puis, en voyant son état, il ne pense pas que son petit ami veuille davantage sans demander toutes les minutes s’il va bien, de quoi le rendre plus impatient et tempétueux.

Alors il se contente de promener ses lèvres, de lécher, de mordiller, d’apprécier les soupirs laissés avant de laisser le jet d’eau enlever la mousse. Puis, il se dégage légèrement, embrassant plus longuement pour s’excuser encore de son manque de prévention et de l’avoir inquiété inutilement. Il sait qu’il ne recommencera pas si un problème survient tout en éteignant le système et reculer en emmenant sa moitié avec lui.

Ils reviennent dans la chambre et l’aîné laisse le choix à l’étudiant de remettre ses affaires ou emprunter ceux d’Hibiki, alors que lui enfile les premiers trouvés, sans mettre de sous-vêtement parce que ça le dérange. Puis, reporte toute son attention sur celui qui s’habille.


▬ Tu veux faire un tour de la maison ? Je te préviens, elle est grande.


Avec quelques cachettes et endroits discrets, d’intimité, d’autres décors verdoyants et passionnants. Vu comment il a regardé l’ensemble, il pense que le reste devrait lui plaire.  




« Tu dois savoir certaines choses, @Saito Mal. »
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Re: Besoin de parler, ft Mal Lun 25 Mai - 22:17

no more secrets

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O O T D - Se retrouvant face à face avec Hibiki, Mal leva légèrement la tête pour le regarder dans les yeux, ses mains posées sous ses côtes. Il avait peur de toucher ses blessures, avait peur de raviver les douleurs de l'accident, mais l'autre lui dit ne pas être douillet. Avec un sourire, il se rappela leur première fois, quand c'était l'ébéniste qui craignait de lui faire mal et qu'il lui avait demandé de lui faire confiance. Alors il fit pareil, se doutant que son amant ne le laisserait pas toucher des zones trop sensibles simplement pour le plaisir de souffrir sous ses doigts.

Ca va je te pardonne, tu avais d'autres choses en tête aussi c'est normal.

Il avait du penser à sa santé, à rassurer sa famille, c'était normal qu'il n'ait pas pensé que Mal s'inquiéterait de son silence. Cette fois, il laissait passer, mais à présent Hibiki savait à quel point son homme pouvait flipper vite et avait une bonne imagination. Parce qu'il ne l'avait pas formulé à voix haute mais il s'était imaginé qu'il était mort dans un caniveau, congelé dans le sous-sol d'un psychopathe ou dévoré par des ours pendant une balade en forêt. Deux jours de plus et il aurait signalé sa disparition à la police, ce qui l'aurait fait passé pour un con quand les flics lui auraient dit que "Monsieur Akabane va bien, il est chez lui, il ne vous a juste pas prévenu."

Se retrouvant avec le savon en mains, il esquissa un léger sourire avant de frotter doucement la peau de l'autre, partant du torse pour passer plus bas, hésitant tout de même face aux blessures qui, bien que légères, semblaient être sensibles. Se retrouvant collé au mur, forcé de savonner ces zones douloureuses, il lança un regard amusé à Hibiki, murmurant un "maso" rieur. Il savait bien qu'il ne voulait pas avoir mal à tout prix, mais son insistance le faisait rire, sans pour autant lui faire forcer la main.

Les lèvres d'Hibiki dans son cou, Mal ferma les yeux pour savourer, perdant progressivement sa concentration. Il passa sa main dans le dos de l'autre pour le savonner distraitement, incapable de dire s'il était passé partout. En même temps, qui pourrait le lui reprocher quand il se faisait attaquer ainsi ? Les mains de l'ébéniste lui brûlaient les hanches, ses lèvres traçant des sillons de feu sur sa peau. Il sentait le désir monter en lui, sa respiration se faire plus courte, ses muscles se tendre... et puis son amant s'écarta. Reprenant ses esprits, Mal esquissa un sourire amusé, se disant que ce n'était que partie remise.

Retournant dans la chambre de son amant, il enfila ses vêtements, remplaçant son polo rayé par un t-shirt noir proposé par Hibiki. Portant le tissu à son nez, il sourit en reniflant son odeur, sentant son cerveau déraper en voyant que l'autre enfilait un pantalon moulant sans rien dessous. Se mordant les lèvres pour se retenir de lui sauter dessus, il accepta sa proposition de visiter la maison, s'approchant pour s'emparer de sa main et se balader à ses côtés.

La déco est vraiment magnifique, j'adore. Ca donnerait presque envie de s'installer.

Avec un sourire en coin, il jeta un coup d'oeil à Hibiki pour guetter sa réaction avant d'éclater de rire en posant la tête sur son épaule.

Je déconne, je suis collant mais pas à ce point.

Pas au point d'emménager avec lui après à peine plus d'un mois. Ils devaient d'abord apprendre à se connaître un peu mieux, voir comment ça allait entre eux, voir ce que ça donnerait. Après seulement ils pourraient penser au plan d'avenir de Mal, avec la maison, le chien et le mari. Mais bon... il ne pouvait s'empêcher de plaisanter et en rajouta une couche avec un air malicieux.

Au fait, j'aurai besoin de ton tour de doigt pour la bague de fiançailles, j'ai déjà trouvé le modèle parfait pour toi.

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Re: Besoin de parler, ft Mal Mar 26 Mai - 13:18



Il a simplement haussé les épaules à ces paroles. Hibiki a toujours l’habitude d’avoir des gens chez lui, que ce soit des amis ou de la famille, c’est un véritable moulin. D’autant plus que beaucoup apprécie l’architecture de la maisonnée, mélange entre le traditionnel dans les bâtiments et le mobilier ou fenêtres modernes. En plus de pouvoir avoir un ponton ou une petite rivière au sein même d’une maison, ça fascine toujours autant. Mais cela coût très cher.

D’où le travail incessant puisqu’il est le seul à pouvoir se déplacer chez les particuliers ou entreprises. Pouvant conduire. Son bras s’enroule tranquillement autour des hanches de monsieur pour venir mettre sa main dans la poche de devant, avançant avec lui en passant de l’autre côté et ne pas croiser les plus vieux dans leurs conversations animées. Ils descendent donc et sortent vers un ponton, où une rivière coule en dessous, donnant une vue sur le couloir d’en face et l’immense jardin, même d’intérieur.  


▬ Je suis pas très mariage, mais, si tu veux. C’est quoi ton idée d’alliance ? Une assorti ou pas ?  


Il continue cette taquinerie avec une légère révélation. Le mariage ? Ce n’est pas spécialement en quelque chose à laquelle il croit, mais si son compagnon le souhaite, alors se prêtera-t-il au jeu, mais de très loin. Le connaissant, il serait capable de dire oui à tout pour s’en débarrasser plus facilement, tout en réalisant un arceau en bois pour y combiner une composition florale avec l’aide d’un fleuriste. Typiquement son genre, surtout s’il peut réaliser quelque chose avec ses mains.

Ils s’arrêtent donc et Hibiki pose ses avant-bras sur la rambarde, admirant le travail réalisé par sa tante sur les arbustes, leur agencement, l’entretien… Cette paysagiste sait réellement faire de bonnes choses pour les yeux et de ses mains. C’est admirable et l’aîné ne peut s’empêcher d’esquisser un sourire en voyant toutes ces années de plans, à se creuser la tête pour que tout soit parfait et opérationnel. Il laisse un léger soupire s’exhaler du bout des lèvres.


▬ Tu sais, j’ai commencé très tôt tout ça, en ayant des formations en tant que menuisier-ébéniste vu que j’aimais bien ce qui touché à l’architecture et l’ameublement. Puis, mon père a eu son accident et n’a jamais pu rejouer en tant que musicien. Alors j’ai fait une formation pour être réparateur et l’aider. Si j’ai choisi arts appliqués, c’est pour parfaite mes techniques vues que je veux moderniser la maison. Je vais en hériter.


Même si, c'est déjà un peu le cas puisqu'il paye le plus gros des factures et des rénovations. De plus, les formations sont payantes et il a dû beaucoup travailler pour les préparer et les obtenir. Il paie également tout le reste, aider de moins en moins par son grand-père à la retraite qui aide seulement à la maison et de son père qui s’occupe des clients et du service d’accueil, de conseil et des devis, mais ne pouvant pas avoir un plein salaire. Mais là aussi, les instruments, les matériaux pour ces deux métiers coûtent une certaine somme. C’est une entreprise familiale, mais ils récupèrent avant tout des particuliers.


▬ T’as pas encore tout vu et je sais pas si on aura le temps de faire le tour complet, mais après tu verras à table avec les brailleurs, mais pose pas de question sur la maison, sinon t’en finira plus avec eux. Ou alors tu dormiras ici le temps qu'ils aient finis.


Invitation silencieuse à rester s’il le souhaite. Après tout, ils ne se sont pas vus pendant plusieurs jours, alors pourquoi pas en profiter un peu dans un cadre particulier et reposant ? Il ne force pas tant, si Mal à autre chose à faire, il se contentera de le ramener en voiture.




« Tu dois savoir certaines choses, @Saito Mal. »
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Re: Besoin de parler, ft Mal Sam 30 Mai - 13:26

no more secrets

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O O T D - Son bras passé autour de la taille d’Hibiki, la main de celui-ci glissée dans la poche de son jeans, Mal souriait alors qu’ils marchaient dans la maison. Il était heureux d’être avec son petit ami, de pouvoir entendre sa voix, le toucher, le regarder. Il avait vraiment été inquiet les jours précédents, aussi savoir qu’il allait bien et pouvoir passer du temps avec lui le rendait-il encore plus joyeux que d’habitude. Bon, il avait eu un accident de voiture et avait des ecchymoses mais rien de cassé, de perforé, d’écrasé, de broyé ou n’importe quoi, alors il allait bien, non ? Riant à la réponse d’Hibiki, il posa la tête sur son épaule, regardant autour de lui d’un air songeur.

Des modèles assortis, évidemment ! En argent, je pense que l’or ne nous ira pas au teint, avec une citation bien niaise gravée à l’intérieur. Ca serait classique mais parfait, tu ne trouves pas ?

S’étant arrêtés sur un pont donnant sur le jardin intérieur, Mal souffla une exclamation impressionnée, ne sachant pas où poser les yeux. Tout en baladant ses pupilles un peu partout, il se colla à Hibiki, le calinant de dos. Il n’avait pas envie de le lâcher, même de quelques centimètres, même pour quelques secondes. L’autre avait lâché sa taille pour s’accouder à la rambarde alors il l’avait entouré de ses bras et avait posé son menton sur son épaule, juste pour le toucher, pour s’assurer qu’il ne disparaitrait pas s’il s’éloignait.

Captivé par les lieux, Mal écouta Hibiki lui raconter son parcours professionnel, le pourquoi du comment il avait choisi ses études d’art en plus de son travail d’ébéniste. Il allait hériter de la maison et voulait l’embellir encore plus, même si le bibliothécaire ne voyait pas trop comment c’était possible. La demeure était déjà sublime ainsi, mais il ne doutait pas que le musicien pourrait encore la rendre plu belle. Une seule chose le chiffonnait un peu…

C’est vraiment ce que tu veux ou tu fais tout ça pour ta famille ? Arrête-moi si je me trompe mais j’ai l’impression que tu portes toutes les responsabilités et que t’as pas eu le choix… Ca te plait ce que tu fais ?

Relevant un peu la tête, il posa les yeux sur le visage d’Hibiki pour guetter sa réponse. Il n’avait pas envie de se montrer intrusif, mais il voulait être sûr qu’il fasse ce qu’il aimait, qu’il n’avait pas mis ses rêves de côté pour aider sa famille et prendre la relève. Il pouvait comprendre qu’il ait envie de les aider et de les rendre fiers, mais si ça lui coûtait son bonheur et ses rêves, était-ce le bon choix ? Mal avait eu la chance que ses parents lui aient laissé le choix de a à z sans jamais l’influencer ou le guider. Il avait pu choisir ce qu’il aimait et espérait que son amant puisse faire de même.

Esquissant un sourire aux paroles d’Hibiki, il attrapa sa main pour jouer avec ses doigts jusqu’à les entremêler, levant un regard amusé vers lui. Il lui proposait de dormir là, n’est-ce pas ? Il lui offrait la chance d’enfin passer une nuit contre lui, blotti dans ses bras. Pour une fois, ils ne devraient pas se séparer après avoir partagé un moment sensuel. Se mordant la lèvre, Mal se hissa légèrement sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur sa joue puis murmurer à son oreille.

J’ai pas pris mon pyjama, c’est grave ?

Se glissant entre Hibiki et la rambarde, il leva la tête pour rencontrer ses lèvres, les embrassant doucement tandis que ses doigts jouaient avec le tissu de son haut en tirant légèrement dessus.

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Re: Besoin de parler, ft Mal Sam 30 Mai - 19:03



Il pose la joue contre le crâne de son compagnon avec un soupir silencieux. En soit, les paroles et les doutes insinués sont parfaitement justifiés. Au vu de la précarité de la situation, celui-ci a dû accomplir certaines choses qu’il n’aura sans doute pas choisi à l’accoutumé. Seulement, en y repensant avec une vision plus élargie, il est davantage gagnant en terme professionnel et relationnel. Moins dans sa vie privée, certes, mais les choses commencent doucement à changer de ce côté.


▬ Plus ou moins. L’ébénisterie, la menuiserie, ouais. Faire des plans et construire pour rendre le genre de rendu que t’as devant toi… Carrément, j'aime beaucoup, c'est pas nouveau. J'ai fait entièrement ma chambre. Les instruments, j’en sais rien. Je dis pas que j’aime pas, mais c’était pas ma première option. T'as jamais eu de doute de ton côté ?


En y réfléchissant plus sérieusement, il se rend compte de ce qui la passionne véritablement. Lentement, peu à peu, encore fermer à certains concepts par culpabilité l’écrasant encore et chaque jour, mais avec quelqu’un à ses côtés lui posant ces questions, il se remet en question. Maladroitement, mais il y consacre quelques efforts éloquents. Mais il chassa tout ça en portant son attention sur un personnage très câlin, Hibiki étant peu habitué à cela.

L’histoire du pyjama fit légèrement rire l’aîné, qui se redresse suffisamment pour poser les mains sur la rambarde et ainsi avoir l’étudiant entre ses bras. Il s’abaisse un peu afin de s’approcher plus encore des lèvres de son partenaire, amusé du comportement de celui-ci à son encontre. Il se colle presque à lui en étant plus incisif, prenant plus qu’il ne demande et sans laisser Mal pleinement respirer.

Il se recule tout de même à peine, mêlant leurs souffles pour lui murmurer « ça peut s’arranger », avant de replonger sur les lippes et les mordiller. Ses paumes se déplacent vers les hanches du bibliothécaire en y exerçant une légère pression, appréciant les réactions s’en résultant et recommença en glissant les pouces comme s’il était prêt à lui retirer ce vêtement, sans le réaliser pour autant. Il préfère le laisser exhaler et admirer le plus jeune, venant murmurer à son oreille.


▬ On va continuer la visite. Perso, c’est pas ça qui me dérange, mais je pense pas que tu puisses t’en remettre si un membre de ma famille passe par là.


Petite taquinerie. La maison est un véritablement labyrinthe et il est aisé de venir soudainement d’un côté et surprendre une activité plus intime. Hibiki n’est pas réellement pudique à ce niveau, mais avec un baiser mouillé, il se retire et continue la visite en passant un bras autour de la taille de son compagnon, un sourire aux coins des lèvres. Mal à l’air de vouloir avoir sa revanche de la salle d’eau alors l’habitant de la maisonnée va se contenter d’occuper ce besoin chez son partenaire en descend un autre escalier boisé et verdoyant.

Ils arrivèrent vers un immense salon, l’ébéniste actionnant un loquet pour signifier aux plus grands qu’ils étaient en dessous, mesure de prévention. Il descend les petites marches pour avoir un meilleur angle de vue sur les autres pièces plus ou moins visibles de là où ils sont.


▬ À côté, tu as un jacuzzi. De l’autre, une piscine et tout le blabla. C’est le « coin détente » ici, en fait.


Dit-il en plaçant ses bras autour de la taille et rester face à lui, observant avec simplicité ce que son petit-ami souhaite visiter ou faire. Faire un plongeon ou se relaxer, s’allonger dans le hamac ou regarder la télé assis sur le canapé. Pour le moment, le tatoué lui offre un baiser rapide en attendant sa réponse, promenant ses lèvres distraitement sur sa nuque et les paumes descendant en une lente caresse vers les cuisses du bibliothécaire, prêt à le porter pour l’emmener prestement là où il le souhaite.




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Re: Besoin de parler, ft Mal Dim 31 Mai - 18:21

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O O T D - Mal écouta attentivement la réponse d'Hibiki, rassuré d'apprendre que la plupart des facettes de son métier lui plaisaient. Il n'y avait que l'aspect touchant à la musique et aux instruments qui lui plaisait moins, mais ça ne semblait pas non plus le rebuter au point de s'imaginer un avenir professionnel pesant. Soulagé d'entendre ça, le bibliothécaire lui sourit et haussa les épaules à sa question. Il n'avait jamais vraiment eu de doute, non, mais il avait mis longtemps à trouver sa voie.

Jusqu'à ce que je redouble la terminale, je savais pas ce que je voulais faire, mes parents ne voulaient pas m'influencer donc ils me laissaient choisir librement. C'est parce que je passait tout mon temps libre à la bibliothèque pour réussir mon année que j'ai décidé que je voulais bosser là. Depuis, j'ai aucun doute non.

Il avait attendu longtemps pour trouver, mais c'était pas plus mal. Maintenant, il savait ce qu'il voulait, était assez doué et avait déjà la certitude d'être engagé à la bibliothèque de Wonderland une fois sa formation terminée. Sourire aux lèvres, il s'était glissé devant Hibiki pour l'embrasser, son geste trouvant rapidement réponse chez son partenaire. L'esprit vidé par les sensations que lui procuraient ce baiser, il se laissait aller contre lui, ses mains remontant dans son cou tandis que celles de l'ébéniste faisaient pression sur ses hanches.

Gémissant doucement quand leur étreinte fut rompue, Mal esquissa une moue boudeuse jusqu'à entendre les paroles de son petit ami. Il avait raison : il n'avait pas très envie de se faire surprendre par un membre de sa famille en train de prendre son pied dans les bras d'Hibiki. Soupirant, il accepta donc de reprendre la visite, son bras également autour de ses hanches. Il le suivit jusqu'à un salon, son regard explorant les lieux avec émerveillement tandis qu'il laissait s'échapper des exclamations impressionnées chaque fois qu'il voyait quelque chose de nouveau.

De nouveau dans les bras d'Hibiki, Mal du choisir leur prochaine destination, distrait par ses baisers et ses caresses. Paupières closes, têtes penchée pour lui offrir son cou, il tenta de se concentrer sur les options qui s'offraient à lui. Jacuzzi, piscine... Il poussa un soupir quand les mains de son petit ami glissèrent sur ses cuisses et s'accrocha à ses épaules.

Je sais pas. Ce que tu veux. Un endroit tranquille où personne ne viendra nous déranger.

Ouvrant les yeux, il jeta un regard éloquent à Hibiki puis s'avança pour embrasser sa mâchoire, ses lèvres glissant lentement sur sa peau. Arrivé sous son oreille, il en mordilla doucement le lobe puis le coinça entre ses lèvres avant de murmurer de sa voix grave.

Je pense avoir attendu assez longtemps, non ?

Plusieurs jours sans nouvelles, sans le voir, sans le toucher. La frustration de la douche. Le désir sans cesse éveillé mais jamais satisfait. Il avait envie d'Hibiki, avait besoin de lui, et il le lui montra en se pressant contre lui et en ramenant ses lèvres sur les siennes pour l'embrasser passionnément. Il était habituellement du genre patient, mais depuis que son petit ami lui avait fait connaître l'amour, les choses avaient légèrement changé...

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Re: Besoin de parler, ft Mal Dim 31 Mai - 20:52



Message reçu.

Le plus âgé attrape donc les cuisses de son petit-ami pour le soulever et le maintenir alors qu’il se dirige vers une des salles de derrière sans réellement poser les yeux sur le chemin tant il connaît l’intégralité de la maison où il a toujours vécu. Ses pupilles préfèrent admirer celui qu’il tient dans ses bras, ses lèvres se pressant plus durement pour les laisser s’embraser tous les deux.

Ils s’effondrent dans un immense lit au sol, la chambre étant plus sombre, mais tout aussi verdoyante et un brun moderne. Ses lèvres ne cessent d’embrasser celles de son partenaire, se retirant seulement pour lui retirer un vêtement, les doigts habiles et peu enclin à être patient lui aussi. Une fois débarrasser de ce qui est encombrant, le tatoué trace un sillon sur la peau dénudée afin de préparer tout de même son compagnon en embrassant, léchant, mordillant.

Il le fit jusqu’à entendre des soupirs suffisants pour venir se dresser au-dessus de Mal, les paumes tenant les poignets de son amant sans lui faire de mal pour autant, laissant un léger sourire fleurir alors qu’il donne un baiser mouillé au bibliothécaire. Puis, il vient à lui subitement, s’immobilisant quelques secondes en laissant un soupir, ayant attendu cet instant depuis un moment et ne le cache pas auprès de son interlocuteur. Avec un regard éloquent, il impose son rythme, avide et poussif, déplaçant ses mains pour que le plus jeune puisse s’accrocher à lui.

Leurs corps s’entrechoquent ardemment, laissant le plaisir brut soufflé dans la pièce ouverte, mais intime sous son exigence et des murmures de l’ébéniste auprès du blond. Il se laisse aller dans ses bras avec concupiscence. Aucune barrière. Oubliant les peut-être pour se sentir bien, pour se sentir mieux. Et d’y jeter toute son exaltation sans culpabilité et simplement s’en extasier. Avec des yeux brillants, même après, en se retirant et se posant à ses côtés, les bras entourant son compagnon tandis qu’il le cajole doucereusement.


▬ Heureusement que tu m’as dit ça, j’aurai pas pu attendre plus longtemps.


Et c’était la stricte vérité. Les interruptions répétées lui avait fait mordre l’intérieur de sa joue, surtout en voyant l’expression de Mal et de son impatience, ayant fait écho à la sienne. Il embrasse la nuque tendrement en s’excusant une nouvelle fois pour son silence. Et il lui révèle même qu’il s’est fait violence pour avoir attendu d’être dans un lit plutôt que le canapé ou autres, mais lui chuchote avec taquinerie que cela sera sans doute pour une prochaine fois.


▬ La maison est grande et tu reviendras, on aura le temps. Tu préviendras tes parents plus tard que tu restes la nuit. J’ai pas prévenu les miens, mais au pire, ils seront contents donc pas grave. Il laisse une pause avant de reprendre la parole. Ça me fait bizarre d’avoir quelqu’un dans la maison, mais, ça me plaît.


Il faut dire qu’à part Haru, personne n’est entré au sein de la demeure. Pas même Slaw alors qu’ils se connaissent depuis longtemps. Mais Hibiki n’a jamais voulu que qui que ce soit la rencontre, trop possessive, elle aurait cherché à les virés d’une manière ou d’une autre, ou pire, aurait agi de manière à ce qu’il soit fautif. À ces pensées, il enfoui son visage dans le cou de son compagnon en le serrant un peu plus dans ses bras, cherchant du réconfort.




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Re: Besoin de parler, ft Mal Lun 1 Juin - 10:38

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O O T D - Le message passé, Mal se retrouva hissé dans les bras d'Hibiki, ses bras entourant ses épaules et ses jambes verrouillées autour de sa taille. Ses lèvres scellées à celles de son amant, il se laissa porter là où il le désirait, se fichant pas mal de l'endroit où il se retrouverait. Un lit, une piscine, un canapé, tout lui convenait. Un buisson d'orties lui suffirait même, à partir du moment où ils étaient ensemble. Il se retrouva finalement sur un lit, allongé sous Hibiki. L'impatience guidait leurs gestes, ils ne voulaient pas perdre une seconde, avaient assez attendu.

Rapidement, ils furent débarrassés de leurs vêtements et un léger frisson agita le corps de Mal quand l'air frais heurta sa peau brûlante de fièvre. Paupières closes, il se mordait les lèvres tandis que celles d'Hibiki glissaient sur son corps. Ses mains passaient dans les mèches de l'autre, griffaient son dos, guidaient sa tête là où il voulait être embrassé. Le désir se faisait de plus en plus intense et Mal poussa des gémissements impatients et tira sur les mèches de son amant pour le faire venir à lui. Et puis il vint à lui. Enfin.

La respiration bloquée, il ferma les yeux quelques secondes, profitant de ce léger répit avant de se caler sur le rythme d'Hibiki. Ses mains libérées, il les ancra sur les épaules de l'autre pour l'attirer plus près, toujours plus près. Ayant toujours conscience d'être dans une maison occupée par d'autres personnes, il se mordait les lèvres pour retenir les sons qui voulaient s'échapper de sa gorge, n'ayant pas envie d'affronter les regards et commentaires quand il rencontrerait la famille de son petit ami.

L'extase enfin atteinte, Mal se laissa aller dans les bras d'Hibiki, essoufflé et le coeur battant à mille à l'heure. Sourire aux lèvres, il se blotti contre lui, profitant de sa chaleur avant que la fièvre ne retombe. Il rit à ses paroles tout en passant ses doigts sur sa peau, posant un regard amoureux sur son visage.

Arrête de t'excuser, c'est bon, c'est oublié. Il s'interrompit un instant, le temps de déposer un baiser sur ses lèvres. J'ai hâte d'essayer le canapé.

Avec un sourire taquin, il ferma les yeux pour profiter de ces retrouvailles. Blotti contre lui, il écouta ses paroles et acquiesça au fait qu'il préviendrait ses parents plus tard. Il était encore tôt et ils savaient qu'il passait chez Hibiki après le travail alors ils ne l'attendaient pas de suite, il pouvait donc leur envoyer un message plus tard sans risquer d'être porté disparu. Les derniers mots de son amant, en plus du fait qu'il venait se serrer contre lui, intriguèrent un peu Mal. Il se douta qu'il repensait à Haru. Voulant le réconforter, il caressa son dos, sa joue appuyée contre son crâne.

Tu peux me parler d'elle si tu veux, je sais qu'elle a été importante pour toi... Elle doit te manquer, non ?

Nullement jaloux, Mal était curieux d'en apprendre un peu plus sur la relation d'Hibiki et Haru. Il ne savait presque rien, juste qu'ils avaient été ensemble assez longtemps et que l'ébéniste s'était éloigné de tous ses amis. La fin avait été tragique, la jeune fille était morte, mais il ne savait même pas comment. Et il venait d'apprendre que son amoureux avait voulu la suivre, signe qu'il l'avait aimée profondément, peut-être plus qu'il ne pourra aimer le bibliothécaire. Mais ce n'était pas grave, ce n'était pas une compétition et il était avec lui maintenant, alors à quoi bon être jaloux des morts ?

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Re: Besoin de parler, ft Mal Lun 1 Juin - 11:43



Terrain complexe.

Comment avouer certaines choses enfouies dans son cœur sans que cela ne soit perçue d’une façon fort étrange ? Que ce n’est pas vraisemblablement comme son petit-ami semble le penser. Il est vrai qu’il ne connaît rien de ce passif tragique, mais devoir énoncer les tenants et aboutissants de son comportement d’aujourd’hui et surtout de ces sentiments actuellement est un poignard qui s’enfonce et se tourne pour le faire souffrir plus que de raison. Les gestes réconfortant du bibliothécaire ne fait qu’enfler sa culpabilité, entre ouvrant les lèvres pour chercher à mieux respirer.

Il tourne Mal de façon à ce que celui-ci ne regarde pas l’ébéniste en face, le dos du plus jeune contre son torse et ses bras l’entourant pour l’immobiliser tendrement, sans le forcer, entrelaçant leurs doigts. Ce n’est pas très juste en cet instant, il le sait, mais ce sentiment honteux qui le ronge ne lui permet pas pour le moment d’apercevoir la surprise ou autre réaction attendue. Après un silence, il se décide enfin à dire quelques mots.


▬ Avec Haru, c’était pas ce que tu crois. Loin de là, même. On était toujours ensemble, mais pas de la même manière qu’on l’est là, nous. Non, non. Nous c'est bien, avec Haru... Non.


Amoureusement. Hibiki comprend que les paroles ou les gestes engagés peuvent penser le contraire, mais se dire qu’elle aurait pu être sa petite amie le fait sensiblement paniquer et il laisse même une légère exclamation étouffée à cette pensée. Il resserre ses bras autour du corps de son amant. Les aveux sont toujours plus compliqués à expliquer, surtout sur ce qu’il souhaite dire, mais il n’y arrive pas et doute de pouvoir le faire dans l’immédiat. Ou peut-être le fera-t-il après une question, il ne sait pas et préfère le balayer en déposant un baiser derrière la nuque de son partenaire pour le rassurer, abaissant quelques peu la voix, comme s’il se parlait davantage à lui-même.


▬ C’est… Compliqué. Avec Haru, on s’est rencontré quand j’avais trois ans, elle deux. On était inséparables. Peu importe ce qu’on faisait, c’était toujours à deux ou personne. Si l’un le faisait, l’autre aussi. Manger, jouer, dormir, faire des conneries, tout. Si elle était malade, je la soignais. Si elle voulait sortir, j’allais avec elle. C’était juste nous deux. Après, elle a toujours eu un fort caractère donc on se disputait parfois, mais on pouvait pas se séparer longtemps. Puis, elle est tombée malade et, ça a été plus compliqué. Parce qu’elle allait mourir et moi non. Et on arrivait pas à se faire à cette idée. Si elle faisait pas ça, moi non plus. Si elle était obligée de restée à la maison pour se reposer, je devais aussi. Donc ouais, depuis son décès, j’arrive pas à me sentir… Comment dire… Bien ? J’veux dire, que c’est légitime, en fait.


Mais il n’arrivera pas à tout dire. Parce que même si c’était malsain, pour le menuisier, c’était parfaitement normal. D’où la culpabilité de se sentir bien. Parce qu’il ne devrait pas et se sent profondément confus de cela. Chacun de ses mots est fortement biaisé. Il omet certain détail qui lui semble insignifiants, mais qui changent tellement la connotation de la relation, sans se rendre compte de la perplexité qu’il peut donner à son interlocuteur. Si Mal avait ne serait-ce qu’une autre version, sa vision changerait radicalement, mais Hibiki ne peut pas le lui offrir.

Ses syllabes sont assez éloquentes, mais ne pas se sentir « légitime » à vivre est ambiguë. Mais il ne sait pas comment faire pour s’en sortir, parce qu’il ne veut pas y penser. Se confier est inhabituel et cela se ressent aisément. Cette façon de se camoufler par peur du jugement, par peur qu’on lui dise qu’il n’a pas à le faire, mais plus encore, que c’est inutile. Il ne l’a jamais fait, parce qu’on lui a toujours clamé qu’il n’a aucun intérêt à le faire. Alors il attend silencieusement un reproche, la tête déjà prête à s’affaisser et les lèvres pour s’excuser. Alors qu’au fond de lui, il sait que son compagnon ne fera jamais cela. Mais les habitudes sont dures à perdre et il se sent extrêmement désolé envers Mal.




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Re: Besoin de parler, ft Mal Lun 1 Juin - 13:29

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O O T D - Docile, Mal se laissa tourner de façon à ne plus voir le visage d'Hibiki. Il comprenait qu'il ait envie de se cacher, que ce qu'il allait dire serait douloureux, alors il ne protesta pas et garda le silence. Ses doigts entremêlés avec les siens, il caressait sa peau avec ses pouces, lui montrant par là qu'il le soutenait et qu'il ne jugerait pas, peu importe ce qu'il avait à lui dire. Il était là pour lui, pas contre lui, avait envie de le connaître et était prêt à tout entendre, même s'il ne se doutait pas qu'il était loin de la réalité.

Avant, il ne s'intéressait pas tant que ça à Hibiki, il trainait de temps en temps avec Slaw et lui, mais sans plus. Il ne le connaissait pas, ne savait rien de sa vie et s'était imaginé des choses avec les indices qui s'éparpillaient sous ses yeux. Il n'avait jamais posé de questions, n'avait jamais cherché la vérité. Même Slaw ne lui parlait pas de la vie de leur ami, respectant sa vie privée, certainement. Et maintenant Mal regrettait un peu. Il aurait du s'intéresser à son ami bien avant, s'accrocher comme l'avait fait son frère, apprendre à le connaître.

La tête posée sur le bras d'Hibiki, Mal gardait le silence en attendant qu'il se confie, ayant compris au travers de son langage corporel qu'il allait lui parler. Les premiers mots le laissèrent un peu confus, il ne comprenait pas ce qu'il voulait dire. Lâchant une main, il fit glisser ses doigts sur le bras nu de son petit ami, l'encourageant par là à continuer sans le formuler à voix haute. Il avait peur si il ouvrait la bouche de briser l'instant, alors il se contenta de patienter jusqu'à ce qu'Hibiki reprenne la parole.

À mesure qu'il écoutait, Mal compris que Haru n'avait jamais été la petite amie de l'ébéniste. Elle était une amie d'enfance, sa meilleure amie, visiblement. Ils avaient eu une relation fusionnelle jusqu'à ce que la jeune femme succombe à la maladie. Sentant une profonde compassion s'emparer de lui, le bibliothécaire posa ses lèvres sur les doigts d'Hibiki, comprenant un peu mieux son désir de la suivre après son décès. Comment était-on censé se remettre de la mort d'une personne avec qui on faisait tout ?

Je suis désolé, je ne savais pas que vous étiez si proches.

Même si Hibiki l'avait poussé à lui tourner le dos, Mal se retourna vers lui pour le regarder. Ses grands yeux levés vers lui, il posa une main sur sa joue pour la caresser doucement, essayant de le réconforter de son mieux avec un sourire compréhensif.

T'as du te sentir tellement seul, je peux comprendre que tu ais fais... ça. Tu y penses encore ? T'as encore envie de... ?

Te suicider ? Incapable de prononcer ces mots, Mal plongea ses yeux dans ceux d'Hibiki, ses pupilles brillant d'une vague de tristesse qui ne lui appartenait pas. Il comprenait, vraiment. Il imaginait bien ce qu'on pouvait ressentir quand, après avoir passé toute sa vie avec quelqu'un, on se retrouvait soudainement seul. Mais il espérait que son petit ami ait trouvé un peu de réconfort avec Slaw et lui, qu'il ne se sentait plus aussi seul, qu'il avait retrouvé une raison de vivre et assez de joie que pour faire pleinement son deuil.

Je suis content que tu sois toujours là en tout cas. Je t'aime, tu sais ?

Glissant ses doigts dans les mèches d'Hibiki, il s'approcha pour l'embrasser tendrement avant de le serrer contre lui, le faisant poser sa tête sur son épaule. Plongé dans ses pensées, il caressait toujours ses cheveux, les yeux fixés sur le plafond loin au-dessus d'eux.

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Re: Besoin de parler, ft Mal Lun 1 Juin - 14:07



Il laissa un léger soupire s’exhaler. Parce que ce n’est pas tant cela le problème, mais ses lèvres restent murer dans un silence qui l’angoisse. Le fait de ne pas bouger et devoir y penser le met dans une position inconfortable, mais rassuré par la présence à ses côtés qui essaient de le réconforter sans connaître le fond de ses pensées. Comment ne pas se sentir mal en remarquant cela ? Il n’est pas au bord de la limite pour le moment, alors il s’en contente éperdument. Ce n’est pas bien, mais espère-t-il que cela durera, parce que c’est mieux pour tout le monde.

Il se redresse en posant son coude pour se maintenir, encrant son regard dans celui de son interlocuteur. Il s’abaisse afin d’embrasser doucement les lippes de son partenaire. Lent. Doux. Simple. Peut-être peu suffisant, mais c’est ce qu’il donne en cet instant. Parce qu’effectivement, Haru et lui étaient proches, mais les choses ont changés et d’autres sentiments se sont installés, mais il ne peut pas les révéler maintenant. Il se recule avec légèreté tout en conservant une proximité.  


▬ C’est compliqué. Viens.


Et il se lève en entraînant le plus jeune dans son sillage, se déplaçant de quelques mètres afin de prendre un bain d’eau très chaude. Il l’actionne tout en entrant dedans, sans lâcher la main de son compagnon et de laisser une exclamation s’échapper. Il lui indique que c’est un cadeau d’ami alors qu’il le prend dans ses bras tendrement. La famille Akabane connait beaucoup de personnes dans le milieu du bâtiment et tout ce qui l’entoure, d’où les matériaux soignés, les jardins impeccables ou les systèmes électriques. De grands amis d’une petite famille. Il donna un léger baiser sur l’épaule de Mal.


▬ C’est vrai que j’ai jamais été fair-play, que ce soit avec toi ou Slaw. Peu importe le nombre de fois où vous êtes venus, c’était toujours à l’atelier, jamais dans la maison. Mais… J’avais pas envie que vous tombiez sur Haru au moment où elle était pas très bien. C’est pour ça aussi que j’allais beaucoup chez toi. Tes parents sont super gentils et je pouvais venir autant que je le voulais donc, j’avoue que je me suis jamais privé. J'étais tout seul et... C'était plus facile de discuter.


L’ébéniste entretient toujours un lien avec leurs parents, étant venu pour vérifier les instruments de Slaw lorsqu’il n’était pas là. Il en avait longuement profité pour discuter avec eux, demandant des nouvelles, se laissant aller dans leurs anecdotes ou quelques petites confidences tendres. Il lança une œillade amusée à son comparse en lui confiant qu’il avait déjà posé quelques questions sur Mal à ces parents.


▬ Ok ok, j’ai déjà demandé certains trucs à tes parents, Malvin. Hibiki ne peut s’empêcher de rire face à la réaction de son amant, revenant son visage pour lui offrir un baiser mouillé. Je sais pas tout, mais dans les grandes lignes. T’as jamais voulu savoir ? Ou jamais été un peu curieux ? Même aujourd’hui, ça te manque pas un peu, l’Australie ?


Il est temps de se volatiliser pour faire place à son interlocuteur, se concentrant uniquement sur lui. La curiosité brille dans ses pupilles. Hibiki a toujours été expressif, chacun peut apercevoir qu’il pense réellement ce qu’il dit et qu’il ne s’en cache pas particulièrement. Et en ce moment précis, ce qu’il veut, c’est tout entendre du bibliothécaire. Absolument tout. D’écouter. De demander. De taquiner. De déposer quelques baisers. Qu’il se laisse aller.




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