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Lost Souls
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Besoin de parler, ft Mal

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Re: Besoin de parler, ft Mal Lun 1 Juin - 16:43

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O O T D - Le corps immergé dans l'eau brûlante de son bain, Mal se laissa aller dans ses bras, se sentant reposé par la chaleur qui s'infiltrait dans son corps. Il pourrait s'endormir là, il se sentait bien, en sécurité, au calme, mais il garda les yeux ouverts pour écouter ce que lui expliquait Hibiki. Il comprenait mieux certaines choses, pourquoi ils n'étaient jamais entrés, pourquoi l'ébéniste venait si souvent chez eux. Il ne s'était jamais vraiment posé la question avant, s'était dit que c'était comme ça et que ce n'était pas grave. Maintenant il comprenait.

Je comprends, t'en fais pas. Et mes parents sont cool j'avoue, je les aurais pas choisis sinon.

Riant doucement, il se rappela furtivement sa première rencontre avec les Saito, petit orphelin perdu au zoo qui s'était accroché à la première jupe qu'il avait trouvée. On lui avait toujours dit de ne pas parler aux étrangers, il avait reçu une éducation assez correcte, mais il avait perdu son groupe et il avait vu cette petite famille qui avait l'air sympathique alors il avait demandé de l'aide. Et il avait bien fait : le lendemain, les Saito revenaient à l'orphelinat pour signer les papiers et adopter le petit Malvin. Sans eux, il ne savait pas ce qu'il serait aujourd'hui. Peut-être aurait-il été adopté par une autre famille ou bien il serait resté à l'orphelinat jusqu'à sa majorité puis jeté dehors sans aucun projet d'avenir. Ils lui avaient offert une famille et, en même temps, une vie.

Apprenant qu'Hibiki avait fait des "recherches" sur lui, Mal se redressa un peu pour le regarder d'un air surpris et faussement choqué. Curieux de savoir ce qu'il avait appris, il s'appuya contre lui en le fixant avec les paupières plissées, faisant semblant de lui reprocher cette petite enquête secrète. Quand Hibiki prononça son prénom complet, il lâcha un rire amusé, n'ayant plus entendu ce nom depuis plus de dix ans. Puis ses questions le calmèrent doucement, le plongeant dans une réflexion nostalgique.

Savoir quoi ? Pour mes parents tu veux dire ? Enfin, mes biologiques. Ma mère m'a abandonné alors que j'étais à peine né et mon père ne sait certainement pas que j'existe. J'ai trouvé une famille chez les Saito et je les aime comme s'ils étaient mes vrais parents alors... non, je ne suis pas curieux, je m'en fiche pas mal.

Haussant les épaules, il conclu cet épisode assez rapidement, ne s'étant jamais posé la question de comment était sa mère ou de si son père viendrait le chercher quand il apprendrait son existence. Enfin, il y avait souvent pensé quand il était à l'orphelinat, il rêvait d'une famille qui viendrait le chercher, d'une mère qui lui expliquerait avoir regretté son choix dès qu'elle l'avait laissé, d'un père qui l'aurait cherché pendant des années. Et puis il avait trouvé les Saito et tous ces rêves s'étaient effacés, remplacés par la réalité d'une famille aimante qui voulait de lui.

Pour l'Australie, j'aimais bien le pays, j'aimerais y retourner une fois pour voir les koalas, mais ce n'est pas chez moi. Je n'ai plus rien là-bas, juste des souvenirs tristes d'un enfant abandonné. C'est ici mon chez-moi, avec mes parents, Slaw, mes potes, toi...

Esquissant un sourire, il se redressa pour l'embrasser tendrement. Puis, taquin, il mordilla ses lèvres, faisant glisser ses mains sur ses côtes pour tester son potentiel chatouilleux.

Et ne m'appelle plus jamais Malvin, compris ? Ne m'oblige pas à être méchant.

Lui faisant un clin d'oeil, Mal retira ses mains pour reposer sa tête sur son épaule. Il poussa un soupir, faisant courir ses doigts sur le torse d'Hibiki avec une légère vague de tristesse. Il avait donné pour excuse en arrivant ici que c'était parce que l'accent eastlandais déformait son prénom qu'il l'avait raccourci mais, avec le temps il avait compris que, inconsciemment, autre chose avait motivé cette décision radicale.

C'est ma mère biologique qui m'a appelé Malvin alors... Appelle-moi juste Mal s'il-te-plait.

Parce qu'il ne voulait pas penser à elle chaque fois que son prénom était prononcé, parce que Malvin était resté à l'orphelinat et que les Saito étaient partis avec Mal.

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Re: Besoin de parler, ft Mal Lun 1 Juin - 17:34



Chacun porte des blessures en son cœur. L’ébéniste abaisse la tête afin de rencontrer le regard du plus jeune et d’apposer ses lèvres avec tendresse sur celles de son interlocuteur, puis sur sa tempe, lui murmurant qu’il le remercie de cette confidence. Ils restèrent un léger moment dans cette eau chaude à s’enlacer, les idées quelques peu éparpillées. Doucement, ses pupilles s’accrochent à l’horloge et il vient embrasser la nuque du cadet avant de se lever pour se sécher, aidant son compagnon avec un léger sourire au coin des lèvres, sans expliquer la nature de celui-ci.

Séchés et habillés, ils remontèrent gaiement vers les hauteurs, Hibiki ayant indiqué à Mal la façon dont cela avait été construit et quelques coins cachés très verdoyants ici et là. En haut, le menuisier se dirige avec aisance vers un lieu déjà fréquenté par le bibliothécaire : la grande cuisine. Ils y retrouvèrent la tante de l’aîné qui les accueillent avec un large sourire, s’approchant pour déposer un léger baiser sur leur tempe avant de revenir aux fourneaux. Il se rapproche de son petit-ami et vient lui murmurer à l’oreille.


▬ Tu peux nous aider à faire à manger ou aller voir mon père ou mon grand-père, ils doivent être avec Adam. Je te préviens, ils braillent tout le temps.


Il lui dit cela en sachant qu’il restera à ses côtés, mais il lui laisse le choix et le loisir de faire à sa guise à n’importe quel moment si l’envie lui vient. Avec un haussement de sourcil, il retrousse ses manches et vient se laver les mains, se poussant légèrement pour que le plus jeune puisse faire pareil, tout en posant ses mains trempées sur le visage de Mal avec un large sourire, le faisant également avec Nana qui se prête au jeu, de loin cependant, pour laisser les amoureux s’amuser un peu.

Puis, ils reprirent la cuisine en discutant -ou du moins, laissant Nana faire les directives et parler pour trois. Le tatoué lance quelques regards à son compagnon en levant les yeux au ciel avant de se faire gentiment réprimander, mais toujours dans la bonne humeur.

Un long moment à échanger, suivre les indications pour le repas, jusqu’à ce qu’une petite tête brune fasse son apparition dans la pièce, pointant du doigt d’un air timide. De suite, l’habitant s’abaisse et demande ce qui ne va pas, le petit tend la main et Hibiki prend la sienne pour le suivre, jetant un regard en biais vers les autres avant de disparaître derrière un couloir. Nana se retrouve seul avec Mal une nouvelle fois, l’indiquant avec tendresse qu’il peut s’arrêter quand il veut.


▬ Je m’excuse encore pour mes propos de tout à l’heure, Mal. À vous voir, je suppose que vous avez réglé cela. On sait tous qu’il voyait des filles, mais tu es le premier qu’il ramène vraiment à la maison ! dit-elle en riant joyeusement, mais reprend son sérieux doucement. Comment te sens-tu avec lui ? Il te traite bien, j’espère ? Et surtout, est-ce que tout va bien ?


Le point de vue d’un adulte est plus large qu’un adolescent, surtout dans des circonstances particulières. Elle voit que les choses ont été dites et souhaite savoir si cela convient au blondinet, qu’il ne soit pas trop déboussolé. Elle l’apprécie pour la gentillesse et la politesse et rend son neveu heureux, de ce fait, elle possède un léger espoir qu’il puisse combler un vide très grand à combler et des difficultés à surmonter.


▬ Tu souhaites me poser quelques questions ? Hibiki est très franc, même s’il est trop conciliant. Il ne revient pas forcément là on le demande alors n’hésites jamais avec lui, ni avec nous d’ailleurs.


Et puis, une femme n’a pas la même vision. Une mère non plus. Lui disant avec douceur de placer tel ou tel ingrédient, de le remercier de l’aider. D’alléger un peu le cœur du jeune qui entre dans la famille. Même si la première étape n’est pas la pire, la tante étant plus observatrice et clairvoyante que les autres membres.




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Re: Besoin de parler, ft Mal Lun 1 Juin - 20:03

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O O T D - Après un moment de silence, Mal se leva avec Hibiki pour se rhabiller rapidement, repassant le t-shirt noir prêté par son ami. Le ramenant à son nez, il sourit en constatant que son odeur l'imprégnait toujours, bien décidé à ne pas le lui rendre quand il rentrerait chez lui le lendemain. À la limite, il en prendrait même un petit stock dans son baluchon, histoire de pouvoir dormir avec comme une adolescente qui serre son doudou dans ses bras pour s'endormir. Suivant son amoureux dans la cuisine, il retrouva Nana en train de préparer le repas. Il sourit à la proposition d'Hibiki, restant évidemment pour aider à cuisiner, et le poussa doucement de la hanche pendant qu'ils se lavaient les mains.

Viens pas pleurer après si le repas est foiré par ma faute hein, je suis pas le meilleur cuisinier du monde.

Riant un peu, il éclaboussa Hibiki avec ses doigts quand il se retrouva avec les joues humides, puis il se mit au service de Nana. Ayant entendu ses paroles, elle lui donna des tâches faciles, lui demanda de couper les légumes ou de mélanger des ingrédients. Il discutait avec les deux autres, riait avec eux, se mêlait facilement à la conversation grâce à son côté sociable. Il aimait bien Nana, elle avait l'air de l'avoir accepté dans la vie de son neveu et le mettait facilement à l'aise.

Puis un enfant entra. Avec un sourire, Mal agita la main en le saluant puis le regarda kidnapper son amoureux, le laissant seul avec Nana. Elle lui dit qu'il pouvait s'arrêter mais il répondit que ça ne le dérangeait pas de l'aider et continua de bon coeur, ayant toujours été du genre serviable. Loin des oreilles d'Hibiki, sa tante commença par s'excuser d'avoir trop parlé à son arrivée, ce que l'australien repoussa d'un geste de la main.

C'est pas grave, ne vous en faites pas. Ca fait pas longtemps qu'on est ensemble donc c'est normal qu'on ne sache pas tout l'un de l'autre. Il haussa les épaules avec un sourire avant de poursuivre. Je me sens vraiment bien avec lui. Je ne m'attendais pas du tout à tomber amoureux de lui, mais voilà. Il me rend heureux et j'espère que c'est pareil pour lui.

Un sourire en coin étira ses lèvres, trahissant son bien-être depuis qu'il était avec Hibiki. Ils n'étaient en couple que depuis quelques semaines, mais ils ne s'étaient pas encore disputés, ne semblaient pas se lasser de l'autre et aimaient toujours passer du temps ensemble, alors c'était bon signe non ? D'autant qu'il était le premier à entrer chez les Akabane et qu'il allait passer la nuit là alors il pouvait dire sans trop d'hésitation que oui, tout allait bien.

Quand Nana l'invita à poser des questions sur Hibiki, Mal fronça les sourcils et marqua un temps d'hésitation. Il venait d'apprendre que son petit ami avait interrogé ses parents à son sujet, mais il ne se sentait pas de faire pareil, n'avait pas envie d'avoir l'impression de parler sur son dos. Lui avait un passé assez ordinaire et joyeux, aussi ça ne le dérangeait pas, mais il sentait que l'ébéniste avait encore des secrets et il ne voulait pas les apprendre de la bouche d'un autre.

Je préfère attendre qu'il me parle lui-même, si ça ne vous dérange pas. Il a commencé à s'ouvrir tout à l'heure et je n'ai pas envie qu'il se referme en apprenant que je vous ai demandé.

Affichant une moue désolée, il baissa la tête sur sa tâche puis senti une vibration dans sa poche. Un texto de sa mère qui voulait savoir s'ils devaient l'attendre pour dîner. S'excusant auprès de Nana, il répondit rapidement qu'il mangeait ici et qu'il passerait également la nuit chez Hibiki, puis il leva la tête avant d'appuyer sur la touche d'envoi.

Au fait, on n'a pas demandé. Est-ce que je peux manger avec vous ? Je ne sais pas si vous avez prévu assez... Et Hibiki m'a proposé de dormir ici si ça ne dérange pas.

Il était adulte, Hibiki aussi, donc théoriquement ils n'avaient pas à demander l'autorisation mais il préférait. Il n'avait pas envie de donner l'impression d'être un squatteur qui s'installait sans demander, surtout s'il risquait de déranger la famille.

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Re: Besoin de parler, ft Mal Lun 1 Juin - 20:36



Le sourire de la tante ne cesse de s’agrandir à mesure des réponses apportées par le petit-ami de son neveu. Lâchant temporairement ses ustensiles, elle vient prendre dans ses bras le jeune en le remerciant chaleureusement d’être tel qu’il est. Une impression bienheureuse se confirme au fond de sa poitrine et espère sincèrement ne pas se tromper. Mais le doute n’est vraisemblablement pas présent, surtout en se détachant pour venir vers ceux qui reviennent en discutant, Nana allant au cou du tatoué pour lui murmurer quelques mots à l’oreille, avant de l’embrasser sur la tempe comme une mère et de revenir aux fourneaux.


▬ Messieurs, préparez la table pendant que je finis avec mes deux commis ! Une assiette de plus pour Mal qui se joint à nous. Et finis de ronchonner, au travail, allez, allez !


Hibiki leva un sourcil tout en fixant le bibliothécaire, sans piper mot sur ce qu’il vient d’entendre alors que sa tante prend joyeusement dans ses bras le petit bout de chou ayant kidnappé l’ébéniste. Au moins, quelqu’un l’a adopté sans difficulté, mais il n’est pas anxieux pour le reste alors qu’il revient à leurs côtés et aider dans les fins de préparations. Il entend son père arriver, étant le seul à claudiquer contre le sol boisé, suivi par un grincheux joyeux. Une vivacité s’installe rapidement entre la famille, le plus âgé échangeant quelques regards avec son compagnon en levant les yeux ou posant sa tête sur son épaule, comme le poids du monde venait de s’y abattre avec un air dramatique, mais souriant.

Mais cela finissait toujours par faire rire ou sourire, un des petits s’étant approché du bibliothécaire pour lui poser pleins de questions tels que « Pourquoi tu t'appelles Mal ? Tu l’aimes comment Bibi ? Fort ? » Et d’autres en souriant à chacune des réponses, pointant du doigt pour dire que « lui n’est pas méchant! ». Les lèvres se sont légèrement pincées chez les adultes alors qu’une ombre passe à travers les pupilles du menuisier, mais bien vite, Nana prend la relève et adouci l’humeur en invitant chacun à table. Mal se retrouvant entre son petit-ami et le père de celui-ci.

Il ne parle pas tant que cela, mais hoche la tête aux réponses et reste aussi taquin que les autres membres de la famille, dont les petits qui veulent donner à manger aux jeunes hommes. Gaieté, partage, badineries, une bonne ambiance en somme avec quelques exclamations pour taquiner le tatoué « Ah bah, il en a fallu du temps pour nous présenter quelqu’un ! » Ou encore « T’aurai pu le ramener avant, surtout qu’on se connaît entre famille, d’ailleurs, comment vont tes parents ? », laissant l’intéresser répondre « Il est là, il va pas disparaître. ». Puis, ils demandèrent à Mal que le peu bavard leur avait à peu près tout dit d’où les manques de questions, mais qu’ils demandent pour s’assurer qu’il n’a rien d’autres pour taquiner.

Le repas s’est finit sur une ambiance légère, n’ayant pas vraiment parler d’Haru ou l’ayant évité quand les enfants ont fait des remarques comme quoi « Mal il est bien et marrant, Bibi sourit avec lui ». Les grands étant partis dans le salon pendant qu’Hibiki finie de laver avec Mal le reste de la vaisselle. Une fois tous partis, un soupir bruyamment et pose sa tête sur l’épaule de son amant.


▬ Ils me fatiguent. Pas trop assommé par les questions ? Et encore, ils étaient plutôt calmes là. Ils seront plus insistants les prochaines fois.


Dit-il en souriant alors qu’il arrose gentiment son interlocuteur, pour rapidement finir par une bataille d’eau et les bras encerclant le blond pour l’empêcher de bouger et le rapprocher suffisamment de lui pour qu’il lève la tête et l’embrasser tendrement. Le lâchant une fois satisfait du baiser donné. Puis, il constate que tout est propre et nettoyé et se tourne vers l’objet de ses curiosités.


▬ Là, ils discutent entre eux de nous, sûrement. On peut aller faire un tour dans ce que t’as pas encore vu de la maison avant de revenir pour voir un film avec eux ou discuter, comme tu veux.


Conciliant, il se plie à la volonté de son cadet, attendant patiemment sa réponse. Le regardant comme s'il pouvait tout faire pour lui en cet instant, même l'improbable.




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Re: Besoin de parler, ft Mal Lun 1 Juin - 22:40

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O O T D - Surpris par l'étreinte de Nana, Mal la lui rendit maladroitement, ne sachant pas trop où poser les mains en sachant qu'elle était encore une inconnue pour lui deux heures plus tôt. Elle le remercia pour être lui et il bredouilla un "de rien" sans comprendre ce qui lui arrivait. Était-il si gentil ? Il ne s'en rendait pas forcément compte, ayant toujours été ainsi et étant un vrai diable en comparaison de Slaw. Son frère était l'incarnation de la gentillesse et de la bonté, le genre à se laisser battre sans même en vouloir à ses agresseurs tandis que Mal avait envie d'aller leur régler leur compte une fois pour toutes.

Le bibliothécaire était sur le point de demander des précisions à Nana quand Hibiki revint, suivit par le reste de la famille. Légèrement intimidé par cette arrivée massive, Mal les salua en souriant, essayant de n'oublier personne et de retenir les noms qui défilaient l'un après l'autre. Du coin de l'oeil, il vit que Nana murmurait quelque chose à son petit ami, mais les bavardages étaient trop sonores pour qu'il puisse capter ces mots chuchotés.

Se retrouvant à finir de préparer le repas avec Hibiki et Nana, Mal se fit prendre d'assaut par une horde d'enfants qui lui posaient des questions dans tous les sens. Riant face à leur engouement, il tâchait de leur répondre à tous et de façon honnête. "En vrai je m'appelle Malvin mais je préfère Mal. Je l'aime très très fort, aussi gros que le soleil." Son accent australien avait fait rire les enfants quand il avait prononcé son prénom, mais son attention était déjà détournée tandis qu'il lançait un regard amoureux à Hibiki. Peut-être qu'un jour ils pourraient en avoir aussi, des mini-eux qui courraient partout dans la maison... mais il allait trop vite, il fallait déjà voir combien de temps durerait leur couple. Sans relever le commentaire sur le fait qu'il était gentil lui, il fit un clin d'oeil à son petit ami en le taquinant.

Bibi... c'est adorable comme surnom, je vais t'appeler comme ça maintenant.

Après lui avoir volé un baiser, il aida à porter les plats à table et attendit de se voir attribuer une place pour s'installer. Chez eux, chacun avait sa chaise alors il imaginait que ça serait pareil ici et ne voulait pas voler la place de quelqu'un. Au final, il se retrouva entre Hibiki et son père et se mêla joyeusement aux conversations. Il riait aux commentaires des adultes, répondit que ses parents allaient bien puis se tourna vers son chéri avec un sourire amusé quand celui-ci dit qu'il n'allait pas disparaître. "T'en sais rien, tu m'as jamais vu après minuit ! Certaines se transforment en citrouille, moi je me volatilise. Pouf !" Fier d'avoir fait rire les enfants, il se remit à manger et se contenta de sourire quand des allusions furent faites par ces derniers.

Une fois le repas fini, Hibiki et lui se proposèrent pour faire la vaisselle. Il voulait remercier les Akabane pour leur hospitalité, ayant eu l'impression pendant le repas de les avoir toujours connus. La tête de son amant sur son épaule, il leva une main pour tapoter sa joue avec un sourire, riant à ses paroles.

Ils sont vraiment gentils, j'ai passé un bon moment. Merci.

Alors qu'il voulait embrasser sa joue, il se retrouva arrosé par l'eau de la vaisselle. Choqué, outré, il marqua une pausa dramatique, bouche ouverte et bras levés, puis il plongea les mains dans l'évier pour se venger, déclarant la guerre à Hibiki dans de grands éclats de rire. Rapidement bloqué par les bras de l'autre, Mal accepta son baiser en tant que cessez-le-feu et le lui rendit en posant ses mains sur ses hanches. À sa question, il haussa les épaules en frottant son nez contre le sien.

C'est pareil, tu fais quoi d'habitude ? Je veux connaître tes routines alors faisons ce que tu aurais fait si je n'étais pas là.

Entourant sa taille de ses bras, il l'attira un peu plus à lui, juste pour le plaisir de le sentir contre lui. Puis il ajouta quelques mots avant qu'Hibiki ne se décide, se rappelant l'épisode d'avant le repas.

Au fait, elle t'a dit quoi Nana avant qu'on mange ? Et tu crois que ta famille m'aime bien ? Les gosses m'adorent, c'est évident, mais les autres ? J'ai fait bonne impression ?

Se trouvant soudain nerveux, il se mordit la lèvre en attendant les réponses d'Hibiki, espérant que sa belle-famille approuverait leur couple.

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Re: Besoin de parler, ft Mal Mar 2 Juin - 16:11



Le tatoué haussa un sourcil à la réaction du bibliothécaire. Pourquoi est-il si anxieux après ce repas plutôt bien animée et qui s’est réellement bien déroulé ? Peur de savoir comment il a été avec son père, son grand-père, sa tante et Adam ? Il cligne des yeux en le serrant un peu plus à la taille pour le rassurer.


▬ Je t’avoue que ta question n’a pas lieu d’être. J’ai quand même dit à tout le monde pour nous deux, ils ont strictement rien dit, au contraire. Alors ouais t’as fait bonne impression. Au pire, je leur demanderai.


En voyant la tête de son compagnon, il pencha la tête pour lui débarrasser des doutes et du refus potentiel avec un long baiser, une main autour des hanches et l’autre à la nuque pour le maintenir. Profond, taquin, mêlant rapidement leurs langues et leurs souffles jusqu’à l’appel d’air urgent, avant de revenir une deuxième fois avec autant d’intensité pour être certain qu’il n’y pense plus. Que des tracas inutiles, il verra bien les conséquences de tout cela en allant leur dire bonne nuit plus tard dans la soirée. Pour l’heure, il se détache en l’emmenant dans un autre coin de la maison.


▬ Et pour ta question d’avant, j’ai aucune habitude. Tout dépend à quelle heure je finis, les cours, tout ça. Mais je peux au moins te montrer la pièce où sont toutes mes planches et mes crayons pour les cours d’arts.


Il sait qu’il sera aussi surpris que le reste de la maisonnée. Passant sur un autre petit pont japonais avant de monter vers un autre escalier, celui-ci plus moderne que les autres et tout aussi verdoyant, mêlant art traditionnel et modernité des structures tout en conservant un bois naturel et une nature omniprésente. Il ne cache pas à Mal que le plus difficile a été les canalisations et l’électricité, mais des amis viennent toujours les aider pour ces soucis-là. Montant la dernière marche, ils arrivent sur une pièce remplie de livres bien ordonnés dans des bibliothèques, avec une vue donnant sur une baie-vitrée immense afin de regarder le jardin d’un peu plus haut.

Hibiki actionne une porte derrière une des étagères et laisse son petit-ami entré pour découvrir des feuilles dispersées un peu partout : de pièces, d’architectures terminés ou non accroché au mur, d’autres en couleur ou extrêmement détaillé sur une grande table prévue à cet effet. Des crayons ici et là, dans des pots, parfois ailleurs. Une pièce qu’il a fait lui-même, avec beaucoup d’arbre naturel et autres plantes, l’eau qui se déverse, des livres. Il vient par derrière enlacer l’étudiant en posant sa tête sur son épaule.


▬ Ici, je peux dessiner pour les cours, le travail, un peu de tout. Je viens souvent aussi à d’autres endroits pour trouver des idées, mais c’est ici que je travaille le dessin principalement. Personne ne va à l’étage donc je commence à l’aménager plus pour moi. D’autres pièces sont vides en attendant que je trouve quoi y faire.


Il balance légèrement pour se rassurer en confiant ces petites choses qu’il a réalisées au fil des ans et dont il n’en a parlé à personne. Puis, il se souvient du message reçu plus tôt et se dit qu’il devra amener un sujet un peu complexe sur le tapis. À savoir réellement comment.


▬ Je pensais à des chambres d’amis, vu que celle d’Haru est vide et de mon père aussi, autant qu’elles soient utilisées. Encore toi tu seras avec moi, mais si ton frère veut venir, il le pourra sans se priver. Dit-il en déposant un baiser sur la nuque du blond. D’ailleurs, je me demande : encore chez moi c’est immense pour accueillir pas mal de monde, mais vous faites ou faisiez comment avec vos copains/copines ? Vos parents ont jamais rien dit ?


Doucement, mais sûrement, assez maladroitement.




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Re: Besoin de parler, ft Mal Jeu 4 Juin - 15:46

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O O T D - Des livres. Ce n'était pas ce que le couple venait voir dans cette partie de la maison, Mal l'avait bien compris, mais son regard avait accroché les bibliothèques devant lesquelles il passait et il se demandait ce qu'il y avait comme livres. Certainement des bouquins d'architecture et d'art, des manuels d'ébénisterie, de déco, de jardinage, mais y avait-il des romans ? Des fictions ? Des bouquins que son amoureux lisait le soir avant de dormir ? Repoussant sa curiosité, il se laissa guider dans une salle annexe où se trouvait le matériel de dessin d'Hibiki.

Le bibliothécaire ouvrit la bouche face à tous les croquis qui se présentaient devant lui, chacun né de la main de son homme. Se déplaçant dans la salle, il parcouru les feuilles des yeux, en effleura certains, en leva un pour mieux le voir à la lumière. C'était beau, et c'était Hibiki qui faisait ça. Fier de lui, Mal allait se retourner pour le lui dire quand il senti ses bras l'enlacer. Il l'écouta lui expliquer qu'il travaillait principalement ici et qu'il aménageait l'étage pour lui vu que le reste de sa famille n'y montait pas souvent.

C'est magnifique ce que tu fais, j'aime beaucoup.

Tournant un peu la tête, il se tordit le cou pour déposer ses lèvres sur sa joue avant de se remettre droit pour éviter le torticolis. Hibiki n'avait pas fini de parler et Mal l'écouta, esquissant un sourire quand il lui dit qu'il dormirait avec lui quand il viendrait passer des nuits dans la maison. Les anciennes chambres de son père et de Haru seraient transformées pour accueillir les amis comme Slaw, ce à quoi il hocha la tête, trouvant que c'était une bonne idée.

À sa question, il fronça les sourcils. Comment faisaient les Saito quand leurs copains et copines dormaient chez eux ? Mal se retourna pour faire face à Hibiki, se demandant s'il voulait parler d'amis ou de petits amis. Ses mains passées derrière sa nuque, il haussa les épaules en faisant courir ses yeux sur son visage. La maison des Saito était plus petite que celle des Akabane, certes, mais ils s'arrangeaient.

J'ai rarement invité des amis à dormir à la maison, mais quand ça se faisait on mettait une tente dans le jardin et on passait la nuit à se raconter des histoires qui font peur. Bon, on finissait toujours par s'endormir à deux heures du mat' mais c'était cool, on se gavait de bonbons et au petit dèj maman faisait des pancakes comme ceux que je mangeais en Australie. C'était cool.

Souriant à ce souvenir, il pouvait presque sentir le goût du sirop d'érable sur sa langue. Ce n'était arrivé que quelques fois, pour son anniversaire ou pendant les vacances d'été, quand ses amis lui manquaient, mais il se rappelait de ces moments comme s'ils s'étaient produits tous les quatre matins.

Après, si tu parlais de petits copains... tu es mon premier et je suppose que si tu dois dormir à la maison ça sera dans mon lit, même s'il est un peu étroit. Faudrait peut-être que je change pour un plus grand d'ailleurs.

Même s'ils avaient réussi à se glisser dans son lit simple à plusieurs reprises, ils seraient plus à leur aise dans un lit double, non ? La tête légèrement levée, Mal posa ses lèvres sur celles d'Hibiki avec un sourire en coin, imaginant tout ce qu'ils pourraient faire avec plus de place pour leurs deux corps. Puis il s'écarta et agita les doigts dans sa nuque pour jouer avec ses mèches.

Quant à Slaw, je ne l'ai jamais vu ramener une fille ou un homme à la maison donc je ne sais pas.

Il eut un nouveau haussement d'épaules, n'ayant jamais vu Slaw en couple ou amoureux. Peut-être l'avait-il déjà été mais sans lui en parler ? Peut-être que c'était ça ces fameux secrets auxquels il avait fait allusions quand Mal lui avait dit pour Hibiki et lui ? Si c'était le cas, il avait été très discret, pourtant il avait l'impression que son frère n'avait jamais ramené personne à la maison en secret. Après, peut-être était-il allé chez quelqu'un, il ne le surveillait pas, tout comme il n'imaginait pas que ça se soit passé avec son professeur de musique pendant leurs "cours" particuliers.

Et toi ? J'ai cru comprendre que tu ne ramenais pas beaucoup de conquêtes non plus.

Un sourire au coin des lèvres, il faisait allusion aux commentaires énoncés pendant le repas. Il n'était pas du genre jaloux, non, mais savoir qu'il n'avait pas présenté d'autres personnes avant lui... c'était pas désagréable comme sensation.

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Re: Besoin de parler, ft Mal Jeu 4 Juin - 21:10



L’ébéniste s’assoit sur son siège assis-debout tout en attrapant les hanches de son partenaire pour croiser ses doigts derrière lui, le tenant simplement contre lui. Levant très légèrement les pupilles pour le regarder avec une faible moue, ses mèches retombant sur son visage pâle. La situation est simple pour cette question, mais il quelques questions trottent dans son esprit en sachant être le premier auprès de son petit-ami.


▬ Ouais, mais à part le manque de place, vos parents ont l’air quand même ultra conciliant. Que vous soyez avec une femme ou un homme, jeune ou vieux, j'ai l'impression que ça les dérange pas ? Puis moi, c'est différent, ils me connaissent, mais toi tu t’en fous de qui Slaw peut ramener ? Tes parents aussi ?


Il vient ajouter en murmurant « et pour moi, avec Haru, je n'ai jamais pu. » Et de ce fait, il n’avait jamais eu l’envie de présenter quelques personnes qu’il côtoyait plus sérieusement. Il le disait bien évidemment à sa famille, mais ils savaient tous que la situation allait devenir bien trop rude et éprouvante pour Hibiki -autant physiquement que mentalement. Alors le plus aisé était d’être à l’extérieur, d’où son manque de pudicité vers le public. Mais pour le moment, il préfère garder ce petit secret pour lui en caressant lentement son interlocuteur.

Le tatoué préfère demander de nouveau à Mal de lui raconter des histoires comme celle des pancakes s’il le souhaite, curieux de la vie quotidienne de son compagnon alors qu’il réalise une petite friction pour rapprocher leurs corps, un peu plus étroitement, mais sans connotation particulière. Juste pour être proche et profiter doucereusement de celui qui partage sa vie.


▬ Puis, ça va, j’ai l’impression que t’es pas tellement du genre jaloux. Même si en guise de premier copain, je suis pas le plus optimal.


Dit-il en se levant pour déposer ses lèvres en venant mordiller pour attiser, taquiner, faire oublier. Il souhaite le baiser furtif, mais finit par lever une main vers la nuque du blond et d'être plus insistant. De profiter pour câliner sans réellement se priver, quoique Hibiki a toujours été plutôt brute que doux, se ressentent nettement dans ses gestes et ses préférences pour cela. D'être plus incisif à faire perdre haleine par rapport à son caractère accommodant pour satisfaire les autres. Il s’écarte tout de même une fois assuré que Mal en soit légèrement étourdi et emmène le bibliothécaire à l’extérieur de cette pièce secrète, avant de le lâcher complètement et de reculer de quelques pas, le menton dressé vers les étagères.


▬ Fais-toi plaisir, il y a de tout.


Effectivement, les livres sont triés et ordonnés selon les besoins : architectures, arts, mathématiques, menuiserie et autres surprenant pour les besoins de ses plans, mais également quelques œuvres de fictions réalistes ou fantastiques sur le côté, juste au-dessus d’un arbre où une banquette et fauteuils sont disposés pour un moment de repos bien mérité. Certaines ont des reliures plus abîmées à cause des crises de son ancienne amie, mais le brun ne dit rien et laisse une distance avec le passionné de tout cela.

Ce n’est pas un cachottier, loin de là, mais il ne parle simplement pas de ce qu’il aime, fait habituellement. C’est une grande première pour lui d’en dire autant et un malaise ne cesse de s’insinuer à travers sa peau, croisant les bras comme pour se protéger pour essayer de s’en débarrasser, tout en tournant le dos pour regarder le paysage à travers l’immense fenêtre. C’est pour cela qu’il ne répond jamais quand on le complimente, mais n’émet plus autant d’objections comme il le faisait avant, omettant simplement en parlant d’autres choses pour détourner l’attention.


▬ On le voit pas avec l’arbre, mais y’en a aussi de l’autre côté tu peux aller voir. Plus de romans si tu veux.


Tant qu’il peut rendre son compagnon à l’aise et bien là où il est, il continuera autant qu’il le faudra. Il se retourne et revient rapidement à lui pour l’enlacer, posant sa tête sur le sommet du crâne de son interlocuteur, en croisant de nouveau les doigts sur le ventre de celui qui tient des livres dans les mains.




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Re: Besoin de parler, ft Mal Jeu 4 Juin - 23:07

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O O T D - À la mention de la tolérance de ses parents, Mal se contenta de sourire et de hausser les épaules, se trouvant très chanceux d'être tombé dans cette famille. Il avait conscience qu'il aurait pu tomber chez des homophobes qui l'auraient mis à la porte à l'instant même où il aurait manifesté de l'affection pour un homme, avait conscience de la chance qu'il avait et était extrêmement reconnaissant envers eux de le laisser faire ses choix. Par contre, l'intérêt pour la vie amoureuse de Slaw lui fit hausser un sourcil.

Nos parents nous ont toujours appris à accepter tout le monde sans les juger alors je pense que, tant qu'on est heureux, ils accepteront nos choix. Par contre c'est quoi ces questions sur mon frère ? Tu sais quelque chose que j'ignore ?

Taquin, il enfonça son index dans le sternum d'Hibiki en souriant, plaisantant sur ce point. Même s'il savait quelque chose, Mal ne voulait pas le savoir, il attendait que son frère lui dise, qu'il soit prêt à lui parler, nullement vexé de passer après son petit ami. Il se doutait bien que c'était plus facile pour le musicien de révéler ses secrets à un autre d'abord, de tâter le terrain pour prendre confiance et lui parler ensuite. Parce que perdre un ami était moins effrayant que perdre un frère, n'est-ce pas ?

Ses mains toujours derrière la nuque de son petit ami, Mal se trouvait tout proche de lui, assez pour voir son reflet dans ses pupilles, assez pour sentir son odeur chatouiller ses narines. Il sourit à son commentaire, même si la fin lui fit afficher une mine plus sérieuse. Hibiki n'avait toujours pas confiance en lui, ne le croyait pas quand il disait qu'il était beau, gentil, intéressant, qu'il se sentait bien avec lui... Il voulait le contredire mais il fut réduit au silence par ses lèvres, d'abord doucement pour finir sur une note plus insistante, comme souvent. Entre deux baisers, cependant, Mal parvint à s'écarter légèrement pour le regarder droit dans les yeux et murmurer.

À mes yeux tu es parfait.

Après quelques secondes supplémentaires à s'embrasser, Hibiki libéra Mal pour le guider vers la pièce qu'ils avaient traversée pour entrer dans cet atelier. De nouveau entouré par des centaines de livres, le bibliothécaire se croyait au paradis. Même lui n'avait pas autant de bouquins, ne pouvant se permettre d'en acheter de trop par manque de place. La permission de regarder étant reçue, Mal se fit une joie de s'approcher des rayonnages pour les regarder, effleurant certaines couvertures anciennes, jusqu'à trouver les romans un peu plus loin.

De nouveau dans les bras de son amant, Mal sorti un vieux livre d'une étagère, une vieille version des Trois Mousquetaires par Dumas. Il était abîmé, il était poussiéreux, les pages étaient jaunies, mais il était en excellent état au vu de son âge. Impressionné, il l'ouvrit à la page de titre avec précaution pour regarder la date de l'édition, à la vue de laquelle il étouffa une exclamation surprise.

C'est une édition originale ? Il doit valoir une fortune aujourd'hui ! En super bon état en plus...

Soudain impressionné, il referma l'ouvrage en douceur pour le ranger à sa place, craignant de le faire tomber ou d'arracher une page en le feuilletant. Il continua ainsi son tour avec curiosité, Hibiki toujours accroché à son dos. Il lui montrait les titres qu'il aimait bien, ceux qu'il voulait lire mais n'avait pas encore pu acheter ou emprunter. Il lui montra aussi l'un ou l'autre roman qu'il avait détesté, riant quand il disait être d'accord avec lui et argumentant quand, au contraire, l'autre l'avait bien aimé. Puis quand il eut fait le tour, il se retourna pour faire face à Hibiki, braquant sur lui ses yeux émerveillés.

Je suis sérieux cette fois, je peux emménager ici ? Je mets mon clic-clac là dans un coin et je me ferai tout petit, promis. Cette salle c'est... le paradis ! Y a de quoi lire pendant toute une vie !

Un sourire heureux aux lèvres, il jeta un regard circulaire autour de lui avant de le fixer de nouveau sur la seule personne qu'il préférait aux livres. Enfin, lui et Slaw.

Tu te rends compte ? Avoir une bibliothèque de cette taille n'était pas dans mon plan d'avenir mais tu l'as quand même rempli. Me manque plus que le permis maintenant. Je pouvais pas rêver mieux comme premier copain, arrête de te dévaloriser, d'accord ? Sinon...

Sans formuler sa menace, il se hissa jusqu'à ses lèvres pour lui imposer un baiser lent et plus sensuel. Chaque fois que Hibiki se montrait plus insistant, il s'écartait avec un regard malicieux puis revenait lentement, pinçait ses lèvres entre les siennes, ne faisait parfois que les effleurer. Il savait que ça finirait par l'agacer, qu'il deviendrait impatient, qu'il voudrait reprendre le contrôle, aussi profitait-il des quelques secondes qu'il lui laissait, s'amusant de le voir réagir à cette torture labiale.

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Re: Besoin de parler, ft Mal Ven 5 Juin - 13:43



Les questions autour du frère de son petit-ami et les réponses données apporte une certaine sérénité dans le cœur de l’ébéniste, constatant qu’il sera sans doute conciliant à propos de la relation secrète qu’entretien l’élève et le professeur. Il ne peut pas pleinement revenir sur le sujet, mais sans doute s’en souviendra-t-il lorsque Slaw lui en parlera. L’ébéniste n’avait que murmurer « ton frère est très secret, mais acceptes tout de lui, peu importe ce que c’est. » Avant de le balayer par les découvertes et les yeux brillants de son amant.

Discutant joyeusement en donnant leurs avis, riant parfois, débattant également. Mais il a haussé les épaules sur la bibliothèque, car elle a été amassée au fil des années par ses ascendants jusqu’à aujourd’hui et qui ne cesse de s’étendre à mesure des rénovations ici et là, rendant l’espace agréable pour tous les amoureux de lecture. Puis, il lui a même murmuré « mais tu es déjà chez toi, ici, Mal. Ce sera toujours le cas. » Avant de secouer la tête devant les propos de son interlocuteur. Il y a largement mieux, toujours, c’est parce qu’il ne l’a pas encore découvert.

Mais il ne peut pas le lui dire face aux baisers furtifs, procurant une certaine frustration à chaque refus ou effleurement de la part de son compagnon même si Hibiki s’approche ou prend en coupe le visage du blond pour venir. La patience a toujours été une notion devant être maîtrisée et mesurée, mais actuellement, il n’en a pas envie. Une plainte douloureuse s’échappe de ses lèvres alors qu’il se rapproche une nouvelle fois, ne sachant pas l’objet de cette taquinerie. Ou sans doute l’omet-il volontairement.

Pourquoi ? Avec cette question en tête, l’aîné fait en sorte de se retrouver assis sur la banquette entourant l’arbre et positionner le bibliothécaire sur lui, un bras entourant les hanches pour le garder près de lui alors que l’autre se niche à la nuque et ainsi l’immobiliser, plus ou moins contre son corps. Est-ce ce qu’il souhaite ? Il ne sait pas, mais si plie au besoin, sans restriction. Ce n’est pas réellement la position qu’il affectionne, mais il se laisse tenter, curieux et peu gêné puisqu’il a accès à toutes les zones chez son partenaire.


▬ Je me dévalorise pas, tu sais. Ce que je dis, c'est juste vrai. dit-il avec une petite pause avant de reprendre pour couper de suite les protestations. Par contre Mal, si tu continues à me rendre aussi impatient, je vais pas attendre d’être dans une chambre pour te prendre.


Surtout que le blondinet ne se fait pas entendre et le menuisier l’a de suite compris tout à l’heure. Il lève la tête de son compagnon pour venir embrasser la peau, la marquer, tout en venant ouvrir les lippes qui se referment pour ne pas soupirer. Le plus âgé trace un sillon de sa langue pour venir murmurer doucement à l’oreille de doux mots, en ajoutant « Je veux t’entendre, Mal. » Et de revenir en rapprochant plus étroitement leurs bassins. Un jeu en toute sensualité, sans se précipiter même s’il reste un peu tendu, il se prête à cette activité avec une curiosité brillante dans ses pupilles.

Il se positionne de façon à ce que le cadet ne peut que poser ses mains sur ses épaules, sur ses hanches ou contre des branches. En somme, seulement se tenir alors que lui prodigue des caresses envers son amant, en douceur, avec cette même lascivité un peu brute, mais agréable. Et à chaque fois, il pousse l’autre à laisser une légère exclamation en mordillant une zone, allant vers une autre avec ses doigts, revenir pour embrasser. Mais il laisse toujours son interlocuteur décider avant qu’il ne fasse d’une façon spontanée et abrupt. Un peu comme s’il cherche à savoir où sont les limites à ne pas franchir pour que Mal reste ainsi à ses côtés.


▬ Je suis pas parfait, mais je veux juste que tu restes avec moi.


Il veut découvrir ce qu'il n'a jamais pu pendant quasiment toute sa vie. Son compagnon est d'une réceptivité plus qu'inespérée pour celui qui ne s'aime pas, s'y abandonnant pleinement en oubliant les problèmes qui persistent chez lui comme l'écrasante culpabilité, le vide ou le mal-être.




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Re: Besoin de parler, ft Mal Ven 5 Juin - 17:04

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O O T D - Assis à califourchon sur les cuisses d'Hibiki, Mal avait renoncé à la lenteur pour lui rendre le contrôle, ses mains courant sur son t-shirt pour deviner le contour de ses muscles. Quand l'autre reprit la parole, il s'écarta un peu pour le regarder et afficha une mine ennuyée quand il lui dit ne pas se dévaloriser, que c'était la vérité. Il braqua sur lui un regard sérieux et ouvrit la bouche pour protester mais son amant le devança, lui arrachant un nouveau sourire amusé. Abandonnant le sujet précédent, Mal se laissa manipuler sans résister, sa peau le brûlant chaque fois que les lèvres d'Hibiki se posait dessus.

Qui a dit qu'on avait besoin d'une chambre ?

Se serrant un peu plus contre lui, il frissonna à la combinaison de ses caresses et de ses murmures, les lèvres entrouvertes pour laisser échapper des soupirs, retenant tant bien que mal les autres sons qui voulaient s'échapper. Hibiki voulait l'entendre, mais il n'oubliait pas que sa famille était en bas, qu'ils pouvaient eux aussi capter les bruits de leurs ébats, et il ne les connaissait pas depuis assez longtemps que pour oser se montrer à eux après ça.

Malgré ses efforts pour rester silencieux, les mains baladeuses de son amant lui faisaient lâcher des sons de plaisir et de désir, parce qu'il voulait qu'il continue, qu'il aille plus loin. Il n'en avait jamais assez de lui, n'avait jamais envie d'arrêter ou de faire autre chose. Une fois que les lèvres d'Hibiki étaient sur sa peau, il lui était totalement soumis, répondant au besoin primitif de le sentir contre lui. Il n'avait aucune limite quand il s'agissait de lui, le laissait faire tout ce qu'il voulait, le laissait abuser de son corps autant qu'il le souhaitait, prenant autant de plaisir que lui, si pas plus. Il ne voulait pas lui dire d'arrêter, bien au contraire.

Je reste avec toi.

Paupières closes, il passa les mains sous le t-shirt d'Hibiki pour le lui retirer tout en répétant ces mots à plusieurs reprises. Il restait là, il bougeait pas. Il n'en avait aucune envie, voulait seulement être avec lui, s'abandonner dans ses bras, encore et encore. Retrouvant ses lèvres, il les écrasa sous les siennes, chercha sa langue pour jouer avec tandis qu'il se décalait de façon à pousser l'ébéniste à s'allonger sur le banc. Il savait bien qu'il ne resterait pas longtemps au-dessus, que bientôt il serait écrasé sous le poids de son amant, et ça lui convenait parfaitement.

Son bassin contre celui d'Hibiki, Mal ne lâchait pas ses lèvres et faisait courir ses doigts sur son torse et ses abdos jusqu'à se retrouver sur son pantalon. Ce fameux pantalon avec rien en-dessous. En y repensant, il senti une nouvelle vague de désir monter en lui, le rendant fébrile et impatient. Glissant ses doigts sur sa peau, il se redressa en position assise et fixa le visage de l'ébéniste quelques courtes secondes.

La perfection c'est surfait. C'est toi que je veux. Seulement toi.

Ces mots prononcés, il retira son propre t-shirt et attrapa les poignets d'Hibiki pour le redresser alors que lui-même s'allongeait, prêt à l'accueillir sur lui.

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Re: Besoin de parler, ft Mal Ven 5 Juin - 17:53



Les hauts retirés, le plus âgé fit en sorte de baisser suffisamment ce qui l’encombre tout en s’abaissant vers son amant qui l’accueille à bras ouvert. Il ne comprend pas comment il peut tout lui accorder aussi simplement, avec ces pupilles brillantes et ces lèvres qui soupirent. Mais il y réfléchira plus tard alors qu’il retrouve un corps chauffé et des lippes pour un baiser fiévreux. Les bras de chaque côté de manière un peu hasardeuse pour garder en équilibre et peu tendu pour rester proche de son compagnon, soupirant agréablement en venant enfin à lui.

La banquette étroite ne lui facilite en rien son besoin, mais il essaie surtout de ne pas tant écraser le bibliothécaire plus comprimé que lui entre son poids et les branches. Il convient tout à fait que ce n’est pas la meilleure des solutions, mais Hibiki sourit avec amusement face à cela, tout en imposant un rythme plus important auprès de son partenaire, gagnant en intensité à chaque nouvelle poussée.

Parcourant la peau dénudée de long baisers mouillés, suçant, mordillant, léchant, déposant des marques ici et là alors qu’il laisse Mal s’accrocher à lui sans risquer une chute malheureuse. Il lui murmure quelques mots en accélérant sous l’impatience et le désir, les lèvres entre-ouvertes et les yeux fixant son cadet avec un léger sourire aux lèvres. Mal lui renvoie toujours avec la même intensité, le laissant aller toujours plus loin, mieux, jusqu’à l’exaltation la plus pure et brute.

Ce qu’ils trouvent avec maintes exclamations et gémissements, des petites morsures, des langues s’entremêlant abruptement, avec véhémence et plaisance non dissimulé. Hibiki cherchant toujours de nouvelles expressions sous des nouvelles caresses ou des lèvres plus aventureuses, reste frivole et plus ardent en entendant de beaux sons. Et même après avoir atteint l’apogée en s’immobilisant doucement pour reprendre son souffle, toujours très proche de son petit-ami.


▬ Je suppose que tu voudras pas descendre maintenant, donc on peut aller dans ma chambre et on reviendra un peu plus tard pour leur dire bonne nuit.


Il ne peut s’empêcher de pouffer devant cette timidité, le menuisier ne saisissant que peu ce trait, mais ne dit rien de plus en se levant et prenant par la taille l’Australien pour le conduire jusqu’à sa pièce privée. Discutant sur le chemin que Mal peut prendre des livres s’il le souhaite et qu’il peut venir à l’improviste également, la porte étant toujours ouverte. Ils retrouvent le chien allongé non loin qui vient rapidement à eux, leur faisant la fête.


▬ Tu veux discuter de quelque chose en particulier ?


Regarder un film ? Si Mal propose cela, le tatoué lui dira de descendre vu que les adultes en regardent un. Jouer d’un instrument ? Il ne sait pas s’il en joue et Hibiki ne veut plus sans avoir l’impression d’avoir les doigts qui brûlent. En vérité, il se prive de tant d’activité qu’il éprouve des difficultés à en proposer et offre même un regard désolé auprès de son interlocuteur, sans lui expliquer pourquoi. Il voudrait lui dire « désolé d’être moi », mais préfère se taire et entendre la réponse.




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Re: Besoin de parler, ft Mal Lun 8 Juin - 15:35

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O O T D - Reprenant son souffle, Mal senti ses joues rosir à la pensée qu'il n'avait nullement été discret. Il avait gémi, grogné, parfois un peu crié, mais comment rester silencieux quand Hibiki faisait tout pour qu'il exprime son plaisir ? Accroché à son dos, la tête rejetée en arrière, il avait oublié l'endroit où il était le temps de profiter de son petit ami, le temps de quelques minutes d'euphorie à son état le plus brut. L'autre non plus n'avait pas été silencieux, et la combinaison de leurs deux voix ne devait laisser aucun doute à ceux qui les avaient entendues. Oserait-il redescendre dire bonne nuit plus tard ?

Souriant aux paroles d'Hibiki, le bibliothécaire se laissa hisser, le coeur toujours battant et les jambes tremblantes à cause de l'adrénaline qui courait dans ses veines. Remettant son pantalon, il se contenta de ramasser son t-shirt et celui de son petit ami, appréciant l'idée de le voir torse nu encore un peu. Puis il le suivi dans sa chambre et caressa Koda avant de s'affaler sur le lit, souriant de bonheur et fermant les yeux d'épuisement. Après quelques secondes, il roula sur le côté pour regarder Hibiki, surpris de la mine désolée qu'il affichait.

En fait... y a quelque chose que j'ai toujours voulu faire mais je sais pas si tu seras d'accord.

Se redressant, il s'assit au bord du lit et tendit les bras vers Hibiki pour le faire venir à lui. Quand il fut assez proche, il passa les doigts à sa ceinture et le tira entre ses jambes, assez près pour que son menton effleure son ventre tandis qu'il levait les yeux vers son visage. Les bras autour de ses cuisses, il lui lançait un regard suppliant, la perspective plongeante lui donnant encore plus l'air d'un enfant qui réclame une sucrerie à son parent.

Est-ce que je peux te prendre en photo ? Là, comme ça, torse nu, avec cette expression que tu n'as qu'après qu'on ait fait l'amour.

Il avait bien compris depuis qu'ils étaient ensemble que Hibiki n'était pas fan des photos, mais il avait envie de garder cette image à jamais, de l'immortaliser et de la conserver aussi précieusement qu'une édition originale des Trois Mousquetaires. Il voulait des souvenirs de ces moments, des photos à regarder quand ils ne pouvaient pas se voir, quand ils étaient loin ou qu'il s'ennuyait au travail. Des photos qu'il ne montrerait à personne, qu'il garderait jalousement rien que pour lui, de peur que d'autre tombent amoureux de ce regard que lui seul avait le droit de voir.

Je te promets que je ne les montrerai jamais à personne. Et je ferai ce que tu veux en échange.

Pour essayer de le compromettre, il fit glisser doucement ses doigts derrière ses cuisses, caressant sa peau à travers son pantalon, remontant lentement alors que ses lèvres se promenaient sur ses abdos pour déposer de légers baisers ici et là. Il ne quittait pas son expression attendrissante, ne quittait pas les yeux d'Hibiki, attendait juste qu'il lui cède ce caprice, prêt à lui céder n'importe quoi en retour.

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Re: Besoin de parler, ft Mal Lun 8 Juin - 16:13



Les paupières clignent devant cette demande, alors qu’un léger soupire s’exhale de ses lèvres gonflées par les nombreux baisers. La manœuvre de son amant est attendrissante et même si l’ébéniste n’apprécie pas le concept de la photographie, son caractère trop conciliant lui fait baisser le buste afin de prendre le visage de son compagnon entre ses mains pour un long baiser fiévreux. Il sait qu’il cède bien trop facilement, mais il est d’une nature résignée et surtout à la vie.

Il attrape les poignets de son partenaire pour le faire basculer sur le lit, se dressant au-dessus de lui tout en continuant de lui prodiguer quelques baisers sur sa peau, de la mâchoire au cou pour remonter lentement au creux de l’oreille du bibliothécaire et d’y murmurer quelques mots. Il n’est pas encore totalement convaincu, mais se laisse attendrir par ce regard amoureux.


▬ Je suis pas photogénique, mais si tu veux.


Et il se relève subitement en lâchant les mains pour marcher jusqu’à une étagère, il sort une clé cachée entre des plantes, bien à l’abri des regards et vient ouvrir un tiroir. Il en sort un appareil photo en bon état, laissant ses pupilles se promener sur les clichés à l’intérieur durant quelques secondes, mais se résout à fermer et oublier ces moments passés. Il revient vers son interlocuteur en secouant très légèrement ce qu’il tient dans les mains pour lui montrer avant de le lui tendre gentiment. C’est un appareil professionnel et encore en état de fonctionnement, récent qui plus est. Cela se voit à la marque du modèle et l’ensemble.

Il vient s’allonger à côtés de Mal en le prenant dans ses bras, le laissant s’amuser et prendre en main les fonctionnalités. Les photos n’ont sûrement pas été effacées, mais cela ne le dérange pas que celui-ci puisse l’apercevoir avec Haru, à différents endroits, ou avec la famille. Plusieurs personnes sont présentes sur les photos, inconnus ou non de son petit-ami. Il se prend au jeu lorsque celui-ci commence à le photographier, plus rassuré de savoir qu’il n’est pas seul. Il n’aime pas être au centre de l’attention, provocant en lui un malaise et une culpabilité qui n’a pas lieu d’être et il garde le blond avec lui en le serrant davantage.


▬ Je préfère quand tu restes avec moi.


Il allonge ses bras afin de subtiliser le matériel et prendre en photo son compagnon, n’hésitant pas à le pousser sur le côté pour le coincer entre ses jambes et prendre des clichés à chacune de ses réactions. Il ne bouge pas quand Mal se redresse pour reprendre l’objet, lui souriant avec un éclat autant malicieux que tendre, appréciant cette proximité et ce naturel entre les deux jeunes hommes. Sans prise de tête, de besoin de s’abaisser pour l’autre, de se taire, de ne rien pouvoir faire. D’avoir une liberté, en réalité. Simplement, amoureusement et de ne pas avoir à se sentir minable de sourire ou partager ce moment. Et avec ces pensées, il s’avance soudainement pour déposer ses lèvres sur celles de son petit-ami.


▬ Merci, Mal.


Il ne comprendra sûrement pas la raison de ce remerciement, mais il tient cependant à lui en faire part. De soulager un peu son cœur meurtri par la vie, de ses blessures qui commencent doucereusement à se refermer. Et de revenir sur les lippes en tendant le bras afin d’éloigner l’appareil loin d’un petit malin tout en enserrant la taille du jeune de l’autre.




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Re: Besoin de parler, ft Mal Mar 9 Juin - 17:26

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O O T D - La séance photo se déroula dans les rires, comme une bataille de polochon avec un appareil en guise d'oreiller. Mal voulait des clichés d'Hibiki, il voulait des photos de lui seul, sa peau dénudée, ses yeux heureux, mais l'autre n'était pas du même avis. Après des photos de couple où ils étaient immortalisés en train de rire, de se sourire et de s'embrasser, l'ébéniste avait décidé de prendre des clichés de son petit ami avant d'enfin lui laisser l'appareil. Même si les marques de l'accident de voiture assombrissaient le tableau, le résultat était parfait et Mal ne cessait de sourire en regardant les photos.

Il était en train de choisir sa photo préférée quand Hibiki l'interrompit en posant ses lèvres sur les siennes. Un remerciement qu'il ne comprit pas mais qui le fit sourire alors que l'appareil lui était arraché doucement. Il avait envie de passer en revue les photos, de choisir celles qu'il voudrait s'envoyer sur son téléphone, mais l'ébéniste ne lui en laissa pas la possibilité, le distrayant encore une fois avec ses lèvres et ses mains habiles. Glissant ses doigts dans la nuque de son petit ami, Mal lui rendit ses baisers en souriant et mordilla ses lèvres avant de s'écarter, une lueur malicieuse dans les yeux.

T'en as jamais assez hein ?

Riant doucement, il revint sur ses lèvres pour l'embrasser quelques secondes avant de se détacher d'Hibiki. Il avait envie de regarder les photos, et rien ne pourrait l'en empêcher. Allongé sur le dos, la tête posée sur les genoux de l'autre, il fit défiler les clichés, effaça ceux qui étaient trop flous et zooma sur certaines. Ils avaient l'air heureux. S'arrêtant sur une des dernières photos, il tourna l'appareil vers l'ébéniste pour la lui montrer. Dessus, le tatoué était seul, il souriait, ses yeux brillaient d'amusement et de cet éclat que Mal aimait tant.

Pas photogénique, hein ? Je vais faire imprimer cette photo en format géant je crois. Ou même en papier peint, y aura ta tête partout sur les murs de ma chambre.

Avec un éclat de rire, il écarta l'appareil d'Hibiki pour éviter qu'il la supprime. C'était sa préférée et il la voulait à n'importe quel prix. Se levant du lit, il retira la carte mémoire et la glissa dans sa poche, un sourire aux lèvres en mode "viens me la reprendre si tu l'oses". Une fois chez lui, il la mettrait sur son ordinateur et ferait le tri parmi leurs photos, en enverrait certaines à son amoureux, en garderait d'autres pour lui. Mais une chose était sûre : cette photo-là, elle finirait en fond d'écran de son téléphone.

Après avoir posé l'appareil sur un meuble, en sécurité, il revint sur le lit et déposa un bisou sur la joue d'Hibiki. Puis il se laissa tomber dans ses oreillers et en prit un dans ses bras, un sourire aux lèvres et les yeux fixés sur l'ébéniste avec un regard reconnaissant. Parce qu'il avait accepté de faire des photos, qu'il s'était prêté au jeu et qu'il s'était laissé aller à rire avec lui. Puis il tendit le bras et enfonça un doigt taquin sous ses côtes en haussant un sourcil.

Tu m'as toujours pas dit ce que Nana t'a dit tantôt...

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