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Lost Souls
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parler d'avenir + Hibiki

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parler d'avenir + Hibiki Dim 17 Mai - 19:29

talk love

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O O T D - Quelques jours étaient passés depuis le festival, depuis la prestation de Slaw et depuis les baisers entre Mal et Hibiki. Depuis cette journée, l’australien se sentait sur un nuage, chantonnait tout le temps et avait envie de prendre tout le monde dans ses bras. Il pensait constamment à son ami, se surprenait à toucher ses lèvres et à fixer son portable en attendant un texto ou un coup de fil de sa part. Mais ils ne se parlaient pas énormément, ne s’étaient pas revus et avaient échangé maximum dix textos, ce qui faisait baisser doucement l’enthousiasme du koala. C’était la première fois qu’il avait une « relation », aussi ne savait-il pas vraiment comment s’y prendre, ne voulait pas se montrer collant mais voulait tout de même le revoir et passer du temps avec lui. Que faire ?

Assis à son bureau à la bibliothèque, Mal soupirait depuis près d’une heure, tellement distrait par ses questions qu’il n’avait presque pas avancé depuis qu’il était là. Il vérifiait son portable toutes les minutes, sentant son cœur sombrer un peu plus à mesure qu’il fixait son fond d’écran sans voir apparaître de texto. Sur la photo, son frère et lui souriaient, mais le véritable Mal semblait avoir perdu une partie de son éclat. Et puis il n’en pu plus. Ouvrant sa conversation avec le tatoué, il rédigea un message rapide : « Tu fais quelque chose ce soir ? » Après avoir hésité quelques secondes, il appuya sur la touche d’envoi et attendit.

Heureusement, Mal n’eut pas à patienter trop longtemps avant que la réponse d’Hibiki ne lui parvienne, sous forme de question. Il lui proposait de se voir après le travail du bibliothécaire, arrachant un sourire ravi à l’intéressé. Il lui renvoya un oui avec mille « i », l’heure à laquelle il finit et, après avoir laissé son pouce en suspension pendant dix secondes, un émoji cœur. Avant de changer d’avis, il envoya le message puis rangea son portable, n’attendant pas de nouveau texto de sa part.

Le reste de l’après-midi sembla s’éterniser, les minutes refusant de se succéder comme pour torturer le jeune bibliothécaire impatient de retrouver son ami. Et puis, enfin, dix-sept heures sonnèrent, signalant la libération du plus jeune. Sautant sur ses affaires, il salua sa responsable de loin et couru jusqu’à la sortie, cherchant Hibiki du regard. Quand il le repéra, il senti son cœur faire une embardée tandis qu’un sourire étirait ses lèvres. Marchant vers lui, il hésita sur la façon de le saluer et opta pour un chaste baiser sur sa joue.

Salut. Tu m’as manqué.

Se sentant soudain timide, Mal se racla la gorge et se recula un peu en baissant les yeux. Pendant le festival, ça avait semblé si simple, ils s’embrassaient, se faisaient des câlins, mais maintenant que l’euphorie du moment était passée, il ne savait plus trop quoi faire. Il avait envie de l’embrasser, mais et si Hibiki regrettait ? Et si c’était pour ça qu’ils ne s’étaient pas encore revus ? Et s’il avait accepté de le revoir pour dire que c’était une erreur et qu’ils n’étaient qu’amis ?

Je voudrais te parler à propos de samedi. Tu veux aller quelque part ?

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Re: parler d'avenir + Hibiki Dim 17 Mai - 20:33



Les jours sont passés depuis le festival et tous ces événements, mais la réalité et surtout le travail a repris de plus belle, ne lui laissant que peu d’opportunités d’en reparler avec le principal intéressé. Puisqu’il s’était déplacé pour profiter des festivités, il se doit de récupérer ce qui n’a pas pu être fait à ce moment-là, sans compter les cours qui eux, ne prennent pas en compte les activités extra-scolaires de l’ébéniste. En somme, il n’a pas eu le temps de se poser concrètement, pour son grand bonheur.

Mais est-ce aussi satisfaisant que cela ? Il ne sait pas réellement. Dire que le baiser échanger avait été déplaisant serait un mensonge, mais il ne connaît pas tant de sensation à cause de Haru qui le privait de tout. Et même en arrivant doucement sur les lieux, le tatoué n’est pas très certain pour le moment de la situation. Il a tendance à agir sans réfléchir, est-ce une si bonne chose ? Il n’en est plus très sûr, mais chasse ses idées en voyant son interlocuteur arrivé près lui, lui déposant un baiser sur la joue.


▬ Salut. Viens, allons là-bas, je pense pas tellement pouvoir attendre d’aller plus loin.


Dit-il en pointant un endroit calme non loin de la bibliothèque. Il n’a pas pu s’empêcher de hausser un sourcil interrogateur en voyant la timidité nouvelle de son compagnon, mais avec la question, il comprend un peu mieux. Il l’invite d’un mouvement de tête à venir à ses côtés jusqu’à un petit muret. Il s’y adosse en laissant son sac de travail tomber avec précaution sur le sol, car cela reste un outil de travail qu’il vient de racheter depuis très peu de temps et ne compte pas l’esquinter maintenant. Il met les mains dans les poches en laissant son regard promener sur le plus jeune qui s’installe près de lui.


▬ Tu veux parler du fait qu’on s’est pas reparlé depuis qu’on s’est embrassés, c’est ça ? Désolé, les cours, le travail, tout ça. Mais honnêtement aussi, je suis un peu perdu à ce niveau. C’est…c’est un peu le bordel dans ma tête actuellement. Pas toi ?  


Ils n’ont sans doute pas la même façon de concevoir les choses. Parce que pour Hibiki, il a cette impression de faire quelque chose de mauvais pour son propre bien, d’agir égoïstement pour être un peu heureux et concrètement, cela le ronge en se cachant sous ses longes mèches brunes. Il ne sait pas ce que ressent le bibliothécaire et n’ose pas vraisemblablement voire où cela peut mener, surtout qu’il ne veut pas le blesser.

Pour palier à cela, il s’avance de quelques pas en direction du plus jeune en prenant son visage en coupe.  Il possède une désinhibition concernant ce genre de genre et de façon impressionnante, tout en étant attentif aux réactions de son comparse. De regarder chacune de ses réactions alors que ses pouces caressent le visage de Mal machinalement, en se mordant presque l’intérieur de la joue pour ne pas le taquiner.


▬ Tu veux me dire quoi à propos de tout ça ? Du après entre nous ?  


 Parce qu’Hibiki est à l’écoute de la moindre parole que prononcera le cadet à ce sujet. C’est à la fois compliqué et facile, mais peut-être plus pour l’un que pour l’autre -qui se raccroche un peu à ce qu’il a, de l’instant présent pour ne pas tant plonger.




« Je suis un peu perdu, @Saito Mal, aide-moi à y voir clair. »
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Re: parler d'avenir + Hibiki Dim 17 Mai - 21:18

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O O T D - Hochant la tête, Mal suivit Hibiki quelques mètres plus loin, s'appuyant de côté contre le muret qui délimitait le parking. Il n'avait jamais été timide avec son ami, était du genre à le prendre dans ses bras dès qu'il le voyait depuis qu'ils s'étaient retrouvés mais les choses avaient changé. Il ne savait pas ce qu'ils étaient à présent, ne savait pas comment l'appeler, ni même comment parler de lui aux gens. Un ami ou un petit-ami ? Il n'en avait pas encore parlé à Slaw, voulait d'abord être sûr de ce qu'il y avait entre lui et Hibiki pour concrétiser la chose avec son frère.

Les yeux levés vers le visage de son ami, Mal écouta ses explications sur le pourquoi ils ne s'étaient pas beaucoup parlé depuis samedi. Il avait été beaucoup occupé, ce qu'il comprenait bien, mais ça ne réchauffait malheureusement pas son coeur glacé. Il avait envie que Hibiki l'embrasse, ou simplement qu'il le prenne dans ses bras, n'importe quoi pour montrer un minimum d'affection envers lui. N'importe quoi pour qu'il arrête de croire que leurs baisers ne signifiait rien pour lui.

Si. Et j'osais pas t'envoyer de messages, je voulais pas t'embêter. Je sais que je peux être collant...

Slaw et ses amis lui disaient souvent, les uns en riant, les autres en râlant. De quel côté de la barrière serait Hibiki ? Comment réagirait-il si, après un cours, il trouvait un texto de Mal dans son portable ? Et s'il y en avait cinq ? En aurait-il marre de lui ou le trouverait-il mignon ? Après tout, ils ne se connaissaient pas si bien et Mal avait tellement peur de le harceler qu'il n'avait presque rien envoyé à son aîné, quitte à creuser un léger fossé entre eux.

Alors qu'il se posait mille questions, Hibiki s'approcha pour prendre son visage entre ses mains, réchauffant ses joues par ce contact. Mal scruta son regard à la recherche d'indices, de réponses à ses doutes. Il savait qu'il avait envie d'être avec lui, mais était-ce réciproque ? Est-ce que le plus âgé avait envie de sortir avec un gamin comme lui ? Se mordant la lèvre, il garda le silence quelques secondes avant de souffler quelques mots.

Est-ce que tu regrettes ?

Son regard plongé dans celui d'Hibiki, Mal retint sa respiration en attendant sa réponse, craignant qu'il ne dise oui. Il avait peur que l'autre ait réalisé pendant ces quelques jours que c'était une erreur, qu'ils feraient mieux de n'être que des amis. Peut-être aussi qu'il n'était pas gay, parce qu'il sortait avec une fille avant. Peut-être qu'il avait eu pitié de Mal et lui avait rendu ses baisers pour lui faire plaisir. Peut-être...

J'veux dire... Moi je regrettes pas, j'ai bien aimé et je t'aime bien aussi, mais... je sais pas, peut-être que toi tu m'aimes pas ou quoi mais dis-le moi parce que ne pas avoir des nouvelles c'est tuant et j'arrête pas de me poser des questions et...

S'arrêtant finalement de parler, il releva les yeux vers Hibiki, ne sachant pas s'il avait envie de se serrer contre lui ou de partir en courant avant que la réponse ne s'échappe de ses lèvres. Il avait à la fois envie de savoir et envie de rester dans le déni indéfiniment. Mais il resta simplement immobile et attendit, le coeur battant au rythme des secondes qui s'écoulaient.

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Re: parler d'avenir + Hibiki Lun 18 Mai - 15:19

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Ses pupilles sont légèrement plus brillantes. Parce que chaque syllabe prononcée ne fait qu’accentuer un sentiment depuis trop longtemps encré dans ses veines, son quotidien, sa vie : l’errance. L’ébéniste est absolument perdu depuis tous ces rebondissements et les déclarations de son ami n’arrange en rien sa situation compliquée.

Parce qu’il a beau ne pas tant réfléchir intensément, il sait reconnaître un cœur palpitant entre deux feux, attendant presque impatiemment sa réponse. Sauf qu’il n’en a pas dans l’immédiat, ses lèvres s’ouvrant avant de se fermer aussitôt. Que dire alors qu’il ne pense à rien ? Mais il sait que garder le silence trop longtemps ne fera que plus de peine à son compagnon. Une de ses mains caresse la nuque de Mal doucement, alors que l’autre reste le long de la mâchoire pour qu’il regarde bien en face, en s’approchant suffisamment pour que l’autre ne s’échappe pas, et sans doute lui non plus, à vrai dire.  


▬ Non, je regrette pas. C’est juste que je sais pas. J’en sais rien, en fait. C’est arrivé comme ça, on le sait tout les deux. Alors les questions, pourquoi s’en poser ? Pour se convaincre ? Parce que c’était différent ? Sur le moment ? Bien ? Envie de plus ?

Parce que dire « j’ai bien aimé et je t’aime bien aussi » et sortir ensemble, même le tatoué sait que le pas est assez grand tout de même. Et ces gestes sont un peu plus insistants auprès de son interlocuteur. « C’est tuant », vraiment ? Ce sont des amis qui viennent de se retrouver, partageant quelques moments ensemble et il peut y avoir plus ? Hibiki est assez confus.

Positionner ainsi, il se concentre sur la réponse du plus jeune, peu certain de pouvoir tout entendre alors que lui-même n’a pas la réponse à tout. Déjà, rien que le baiser en lui-même. Il est propice durant les festivités de se laisser aller, ce n’est pas la première fois qu’il embrasse quelqu’un à ces moments, mais qu’est-ce qui change fondamentalement ? Beaucoup trop de choses, en fait.

Il ne laisse pas le temps à Mal de pleinement commencer sa phrase qu’il remplit l’espace entre les deux afin de poser ses lèvres sur celles de son partenaire. Cela n’a rien de particulièrement doux, un peu plus brutale que la première fois. Mais il a besoin de s’assurer que cela n’était pas dû à l’effet du festival. Il y a sans doute d’autres façons de se convaincre, mais le réparateur d’instrument n’a pas envie d’y réfléchir alors que son corps se presse un peu plus sur Mal.

Il se recule alors doucement, se laissant un léger moment pour mieux comprendre la situation. Parce que, comme l’autre fois, ce n’est pas désagréable. Au moins une chose à laquelle il est certain. Il reste tout de même très près de son compagnon, peut-être pour l’empêcher de reprendre complètement ses esprits.  


▬ Arrête de te poser autant de questions, ça te facilitera la vie. Ma vie est un bordel actuellement, je sais pas si t'es prêt à ça.

Il a presque murmuré pour lui-même les derniers mots, peu sûrs que Mal ait tout entendu. Ayant presque envie de replonger pour le faire taire et qu'il ne saisisse pas le sens de tout cela.


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« Je suis un peu perdu, @Saito Mal, aide-moi à y voir clair. »
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Re: parler d'avenir + Hibiki Mar 19 Mai - 7:17

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O O T D - Hibiki hésitait. Pourquoi hésitait-il ? Sa respiration bloquée par l'attente, Mal continuait de le fixer, espérant obtenir la réponse qu'il désirait. Il n'était jamais vraiment sorti avec personne avant, n'avait jamais rien ressenti pour personne hormis des rushs innocents. Il ne voulait pas voir ce que ça faisait de se faire jeter, de se prendre un râteau par un gars qui, quelques jours plus tôt, disait qu'il l'embrasserait malgré les regards des gens. Hibiki lui avait donné de l'espoir, avait-il le droit de le lui arracher aussi rapidement ?

Mal resta immobile quand l'autre s'approcha encore de lui, ses mains accrochant sa nuque et sa mâchoire de façon plus qu'agréable. La boule dans sa gorge s'atténua un peu quand il entendit qu'Hibiki ne regrettait pas. Le reste n'avait plus d'importance, était secondaire après avoir entendu que ses espoirs n'étaient pas totalement vains. Il ne regrettait pas, c'était bon signe, non ? Se pinçant discrètement les doigts, il écouta ses questions, connaissant les réponses pour ce qui le concernait.

Moi j'ai envie de plus. Je...

Coupé dans son élan, il ferma les yeux en sentant les lèvres de son aîné percuter les siennes. S'abandonnant à lui, Mal lui rendit le baiser sans hésitation, sans réfléchir, juste parce qu'il en avait envie. Le menton légèrement levé, il embrassait ses lèvres avec un mélange de tendresse et de désir, une chaleur agréable se répandant dans son corps alors qu'Hibiki se tenait contre lui. Plaçant une main sur sa hanche, Mal l'attira encore plus près, toujours plus près, son esprit vidé de toute pensée, uniquement focalisé sur la danse de ses lèvres et la chaleur du corps de son ami contre lui.

Puis Hibiki mit un terme à cet échange, permettant à Mal de reprendre sa respiration. Sa main toujours posée sur lui, il était prêt à le retenir avant qu'il ne s'éloigne, mais le plus âgé ne se recula que de quelques centimètres. La conscience brouillée par ce baiser, le bibliothécaire se mordilla la lèvre inférieure, ses yeux rivés vers celles de l'autre. À présent, il n'avait plus le moindre doute : il voulait essayer avec lui, voir où ça les mènerait, voir ce que ça donnerait.

Quand l'autre reprit la parole, il leva les yeux pour croiser les siens, ne comprenant pas réellement ce qu'il voulait dire par là. Pendant une seconde, il se demanda si ce n'était pas plutôt Hibiki qui n'était pas prêt à laisser entrer quelqu'un dans sa vie, mais il se retint de poser la question, ne voulant pas le braquer. À la place, il leva son visage vers lui pour poser délicatement ses lèvres sur les siennes en un baiser tendre et doux.

Je suis prêt à essayer si tu veux bien de moi.

Reprenant sa position initiale, il le regarda calmement, son coeur rassuré par les réponses apportées par leurs baisers. Le reste était entre les mains de l'ébéniste, il ne tenait qu'à lui d'ouvrir la porte à Mal ou de la lui claquer au nez, au risque que le plus jeune ne trouve une fenêtre pour revenir en force. Parce qu'il ne comptait pas le laisser partir, pas en sachant qu'il l'appréciait mais flippait de le laisser voir ce qui se cachait sous la carapace. Maintenant qu'il était sûr, il allait le coller tellement fort que Hibiki n'aurait pas d'autre choix que de tomber pour lui. Avec lui.

Laisse-nous une chance, s'il-te-plait...

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Re: parler d'avenir + Hibiki Mar 19 Mai - 14:22



Qu’a-t-il à perdre ? Justement, il ne sait pas et c’est bien cela le problème. Parce que beaucoup de choses se bousculent en ce moment dans sa tête. Est-il prêt à se consacrer à quelqu’un ? En fait, ce n’est pas tant cela qui le préoccupe, mais plutôt, comment se passera-t-il ? Comme avant ? Sauf que la relation n’était pas la même, mais il ne peut s’empêcher d’avoir peur de retrouver cela.

Mais il ne peut pas se montrer égoïste devant une personne qui cherche vraisemblablement a avancée dans la même direction que lui. Ses yeux se perdent quelques peu sur le visage en face de lui, les lèvres entre ouvertes sans pour autant parler. Mal est du genre insistant apparemment et il se mord l’intérieur de la joue avant de répondre.  


▬ D’accord. On peut voir où ça nous mène.  


Il n’a pas besoin d’y réfléchir, au pire. Cela ne fait qu’éloigner le problème principal, mais au moins il pourra se tenir aux côtés de son compagnon sans trop de difficultés de vouloir sombrer. Il enlève le bras de Mal pour reculer et se poser à côté de lui, se laissant même glisser jusqu’au sol, les bras posés sur ses genoux relevés. Ce n’est pas une position très adéquate, mais il y est bien.

Il n’oblige pas son interlocuteur à le faire également, exhalant un léger soupir alors qu’il lève le regard pour croiser le sien. Sans le quitter des yeux un seul instant, baissant peu à peu la tête à mesure que l’autre s’installe près de lui. Le bibliothécaire est très persévérant, mais quelque chose semble le gêner.  


▬ J’ai l’impression que tu voulais dire quelque chose avant. Dis-le.


Il préfère entendre les réclamations ou les questions maintenant même de son côté cela reste un brouillard épais. Il l’invite à parler d’un mouvement de mèches brunes se balançant, ne le quittant jamais de ses pupilles charbonnées. Mal à l’air de vouloir réellement s’engager, mais ils ne se connaissent pas si bien, et s’il voit tous les côtés qui ne vont pas ? Va-t-il rester ? Partir ? Aider ? Non, pas le dernier, qui pourrait le faire ?

Il est partagé. Parce que les moments partagés avec le plus jeune ne sont pas déplaisants, mais le seront-ils toujours ? Est-ce que Hibiki sera toujours… bien ? Pas trop bavard ? Pas trop chiant ? Pas assez présent ? Pas assez, jamais bien comme Haru lui disait tous les jours ? Et si Mal pense pareil ? Il finira par penser ainsi.


▬ Je te répondrais après, mais, t’es bien conscient qu’avec mon travail et nos études à chacun, on pourra pas autant se voir ? J’essaierai de me libérer plus le soir, en semaine, ou le week-end en fonction de tes horaires.


Et il ne peut même pas dire « pour le moment », car ce sera pire après. Tant qu’il n’arrive pas à faire un choix concret entre ses études, sa carrière et celle de son grand-père et paternel qui déclinent. Mais tout cela, il le garde pour lui, puisque cela n’intéresse personne. Alors c’est mieux que ce soit pour Mal. S’il fait des efforts, alors Hibiki en fera autant. Et c’est mieux comme ça.




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Re: parler d'avenir + Hibiki Mar 19 Mai - 15:32

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O O T D - Déterminé à ne pas le lâcher avant qu'il accepte de leur laisser une chance, Mal gardait sa main posée sur la hanche d'Hibiki, comme si c'était sa place normale. Il se sentait vraiment bien avec lui, il avait envie d'apprendre à le connaître, de découvrir tous les petits détails à son sujet. Préférait-il les pizzas ou les sushis ? Quel genre de film aimait-il ? Quelle était sa pointure de chaussures ? Il voulait même connaître son jouet préféré quand il était gosse, tout simplement pour le plaisir de pouvoir dire qu'il le savait.

Un sourire étira ses lèvres quand Hibiki accepta. Heureux d'entendre ces mots, Mal ne résista pas quand il lui fit retirer sa main et s'assit à côté de lui, le dos appuyé contre le mur. Les jambes en tailleur, son genou frôlait l'arrière de la cuisse de son ami, et il tendit un bras pour attraper une de ses mains et la tenir entre les siennes. Il avait de longs doigts, des doigts de pianistes, délicats et doux. Les analysant longuement, le bibliothécaire en enregistra la forme et la douceur, photographiant mentalement les emplacements de ses grains de beautés et la forme de ses ongles. Puis il releva les yeux vers son visage à sa question, son sourire toujours collé aux lèvres.

Je voulais juste dire que je veux essayer avec toi, j'ai pas de doutes en ce qui me concerne. C'était le fait de ne pas savoir ce que toi tu voulais qui me rendait... triste, je suppose. Et t'en fais pas, t'es pas obligé de le dire tout de suite, t'es pas encore sûr alors je le serai pour deux en attendant. Et puis ça se voit que t'es fou amoureux de moi mais que t'es trop timide pour l'avouer.

Osant un bisou sur sa joue, Mal le regarda avec malice suite à sa plaisanterie. Il était certain qu'ils avaient de belles choses à vivre tous les deux. Peut-être que ça ne durerait pas, peut-être que l'un en aurait marre de l'autre, peut-être qu'ils se disputeront tout le temps, mais avant ça ils seraient heureux d'être ensemble, et c'était ça qui compterait. Les après, il n'en voulait pas, il vivait pour maintenant.

Les paroles d'Hibiki firent hausser les épaules à Mal. Avoir des horaires différents ne le dérangeait pas, ils n'étaient pas obligés de se voir tout le temps non plus. Les derniers jours, il avait mal vécu ce peu de discussion parce qu'il n'y avait rien de certain mais, maintenant, il savait vers où ils allaient, alors il supporterait des silences et des absences. Il n'était pas compliqué, Mal, et puis, comme on disait, plus des amants restaient loin, plus les retrouvailles étaient joyeuses, non ?

Ne t'inquiète pas pour ça, on s'arrangera. Et puis j'ai des horaires assez souples alors je pourrai venir te voir au travail de temps en temps, sauf si tu me dis que ça te distrairait.

Penchant la tête avec interrogation, il caressa la paume de la main d'Hibiki de ses pouces, traçant des cercles légers sur sa peau. Il ne s'inquiétait pas pour leurs horaires, ils pourraient se voir quand l'aîné viendrait à la bibliothèque, les weekends où il serait libre, ce genre de choses. Et puis, Mal savait où il habitait, il pourrait aussi lui faire des visites surprises le soir après leurs journées respectives.

En parlant de ton travail, tu as choisi ce que tu voulais faire ? La dernière fois tu n'étais pas encore certain.

Curieux, il posait la question par intérêt pour ses plans d'avenir, sans aucune envie de lui mettre la pression ou de lui imposer une idée. Qu'il choisisse de devenir réparateur d'instruments ou artiste, Mal le soutiendrait et s'y intéresserait, parce que c'était à ça que servait un ami et, surtout, un petit ami.

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Re: parler d'avenir + Hibiki Mer 20 Mai - 21:32



Il laisse faire son compagnon sans se poser davantage de questions, même s’il trouve que ses mains n’ont rien d’extraordinaire. Au contraire, elles sont abîmées, des cicatrices ici et là dû à des cordes cassées de musiciens qui ne s’occupaient pas de leur instrument. Ou encore un peu caleuses en raison du travail du bois. En somme, rien de beau à admirer contrairement à celles qui le tiennent.

Les genoux toujours repliés vers lui, il laisse sa tête se poser contre le mur, la levant légèrement pour regarder en hauteur. Il ferme brièvement les yeux. Cela pourrait être si simple et pourtant rien ne l’est. Mal semble être réellement prêt à faire des efforts pour deux. Quel égoïste. Finalement, Haru a toujours eu raison. Toujours. Mais il braque soudainement ses pupilles à l’écoute de la suite.


▬ Venir me voir au travail ? Je suis, la plupart du temps, chez des particuliers. Ils me tolèrent déjà à peine alors… Il fit une légère pause avant de reprendre.Et… Pour venir à l’atelier… Non. Juste… Non.


C’était abrupt et il le sait, mais comment expliquer qu’il n’arrive déjà pas à entrer dans cet espace sans que de mauvaises pensées surviennent et devoir décrire la suite ? C’est honteux, de quoi faire fuir celui à ses côtés. Non, pas pour le moment. De toute façon, personne n’est venu chez lui depuis plusieurs années et il ne veut pas céder pour le moment. C’est… Compliqué.

Et puis, la question autour de son futur ne fait qu’accentuer sa gêne. Il ne bouge toujours pas d’un pouce et se laisse bercer par son cadet, mais il finit par entrelacer leurs doigts et porter le dos de sa main contre ses lèvres, sans pour autant les embrasser, mais exhaler un léger soupire. Il se rend compte qu’il a sans doute été un peu blessant dans ses propos, mais il ne peut pas l’expliquer.


▬ J’hésite encore à faire le double cursus musique et art appliqués, les profs me collent au cul pour que je le fasse depuis trop longtemps. Mais ça veut dire être plus en cours, les examens et travaux à rendre et être donc moins disponible pour le travail. Alors… J’en sais rien. Foutrement rien.


Et il ne dit rien de plus. Pas les disputes avec son père, pas les inquiétudes sur son grand-père. Parce qu’il n’a pas à parler de lui, il le fait déjà trop, elle le lui disait tout le temps. Alors il dépose un léger baiser sur cette paume, puis tourne ses billes foncées vers le plus jeune, qui sont un peu plus brillants. Il n’attend pas une solution, pas plus qu’une aide, mais au moins il peut un peu en parler.

Il avait déjà rendu Mal triste et ce n’est pas ce qu’il souhaite, loin de là. Mais il a l’impression qu’à chaque nouveau mot ou nouveau geste, il s’enfonce dans ses conneries et ne fait qu’accentuer l’inquiétude de celui qui se tient à ses côtés. Et ce n’est pas le but recherché, loin s’en faut.


▬ Et toi, ton futur ? Métier, amis, parents, tout va bien ? Tu sais où tu vas aller ?


Dans un sens, il admire cela. Cette façon certaine de tracer son chemin, d’aller là où veut, comme il veut, être bien. Il voudrait ne serait-ce qu’une partie de cela pour sortir de l’eau dans lequel il se noie actuellement. Mais ce n’est pas bien. De prendre un bout de ce soleil pour son propre bonheur et il pousse les jambes de son interlocuteur de façon à pouvoir se tourner et poser sa tête sur ses jambes. Tenant toujours sa main pour la poser sur ses yeux. Ne pas être vu. Ni voir.


▬ Tu te poses des questions, mais t’as pas beaucoup de doutes. Comment tu peux être aussi confiant… ?


« pour être avec moi » avait-il voulu dire avant de, finalement, se taire. Il espère qu’il ne remarque pas et préfère se relever légèrement pour être très proche du bibliothécaire, déposant un rapide baiser sur les lippes du jeune homme pour le surprendre. Puis de se reculer, restant juste à quelques centimètres de son visage.


▬ Tu veux aller quelque part ? J’ai ma voiture. T’es venu comment ?




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Re: parler d'avenir + Hibiki Mer 20 Mai - 23:25

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O O T D - Ne pas lui rendre visite au travail, d'accord. Sans se vexer et avec un sourire, Mal hocha la tête. Il pouvait comprendre que Hibiki veuille séparer vie privée et vie professionnelle, ou quelle que soit la raison qui le poussait à refuser sa proposition. Il n'avait pas besoin de s'expliquer, il le ferait quand il serait prêt. Leur relation n'en était qu'à son bourgeonnement, il était normal qu'ils ne se disent pas encore tout, n'est-ce pas ? Ils ne pouvaient pas encore tout se balancer comme ça, dès le premier jour. Il fallait qu'ils apprennent à se faire confiance et à être à l'aise l'un avec l'autre. Qu'ils apprennent à s'aimer.

D'accord, on trouvera d'autres occasions alors.

Pour montrer à Hibiki qu'il ne lui en voulait pas, Mal continuait de sourire doucement et de caresser sa main, apprenant leur tracés du bout de ses doigts. Il ne voulait pas l'interroger, le forcer à se confier, ne voulait pas le braquer, voyant qu'il s'était un peu refermé sur lui-même après la proposition du plus jeune, alors il changea de sujet. Espérant entamer une conversation plus légère et banale, il lui demanda s'il avait choisi ses plans d'avenir, se rappelant qu'il hésitait entre des cours de musique et d'arts et reprendre l'affaire familiale. Un dilemme que Mal ne pouvait qu'imaginer, ses parents lui ayant toujours laissé le choix de faire ce qu'il voulait.

À peine sa question posée, il se rendit compte que ce n'était pas forcément le sujet à aborder. Hibiki semblait encore plus perdu, il hésitait, partagé entre deux voies différentes. Ca, Mal pouvait le comprendre, l'incertitude, ne pas savoir quoi choisir. Avant de redoubler sa terminale et de passer sa dernière année de lycée à la bibliothèque, il ne savait pas quoi faire de sa vie, paumé dans toutes les matières et ne s'imaginant aucune carrière professionnelle. Il fallait juste que son ami trouve à son tour ce qui faisait battre son coeur.

Tu finiras par te décider, j'en suis sûr. Il faut juste que tu trouves quelle voie te plait le plus et celle que tu as envie de faire pour toi, pas pour les autres. Et si t'as besoin d'aide je suis là maintenant. Bon, je suis certainement un conseiller d'orientation pourri mais je ferai de mon mieux.

Croisant le regard d'Hibiki, Mal lui sourit avec une lueur d'amusement, s'imaginant déjà en train de l'aider en faisant des tableaux pour/contre. Il voulait vraiment qu'il trouve quelque chose qui lui plaise, qu'il fasse ce qu'il aimait et non ce que les gens attendaient de lui. Quand bien même sa passion serait de récurer des toilettes, il l'accepterait et le soutiendrait de son mieux - même s'il espérait vraiment qu'il se trouve un métier qui ne le ferait pas rentrer à la maison en puant les excréments...

Moi ? Hm... Il me manque encore la voiture, la maison, le chien et le mari, mais je bosse actuellement sur le dernier point donc ça va. Un bel avenir en perspective. T'es pas allergique aux chiens au moins ? On peut avoir un hamster si tu préfères ?

Plaisantant, il passa ses doigts dans les mèches d'Hibiki, lequel s'était allongé pour poser sa tête sur ses jambes. Les yeux baissés sur son visage, il le regardait avec un sourire d'aise, se sentant vraiment bien en sa compagnie. Son ami était encore sur la réserve, il doutait visiblement, mais leur proximité physique était pour Mal un indice non-négligeable quant à la nature de leur relation.

Sa question le fit rire doucement et il haussa les épaules, ne sachant pas trop comment répondre. Une main placée contre son gré sur les yeux de l'autre, il remua doucement les doigts pour effleurer sa peau, un soupir lui échappant alors qu'il réfléchissait. Parcourant l'horizon des yeux, il laissa son regard dériver sur un décor qu'il ne voyait qu'à peine, plongé dans une observation intérieure pour chercher comment expliquer clairement son ressenti à Hibiki.

Je sais pas, c'est juste comme ça. J'ai ce sentiment que... que c'est bien, que c'est ce que je dois faire. Pas toi ?

Baissant les yeux vers le visage de son ami, il sursauta légèrement en le voyant se redresser pour l'embrasser. Le baiser fut bref, beaucoup trop à son goût, et il fit une petite moue en plongeant son regard dans le sien. Hibiki proposait d'aller ailleurs, mais Mal ne répondit pas, réduisant l'espace entre eux pour retrouver ses lèvres. Aussitôt, son coeur sembla se préparer à un marathon, des étincelles parcoururent ses membres et une chaleur familière se répandit dans son corps. Voilà. C'était pour ça qu'il ne doutait pas. Rompant le baiser avec un sourire, il s'écarta juste assez pour le regarder dans les yeux.

Où tu veux. Je suis venu en bus, j'ai pas encore commencé à bosser sur la partie "permis et voiture" de mon plan d'avenir donc tu vas devoir me servir de taxi. Je peux payer en bisous ?

Sans attendre sa réponse, il écrasa à nouveau ses lèvres sur celles d'Hibiki, ses mains remontant dans son cou pour accrocher son col tandis qu'il osait approfondir le baiser pour rencontrer la langue de son amant.

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Re: parler d'avenir + Hibiki Jeu 21 Mai - 13:51



Envie de faire pour soi et non pour les autres. Sauf qu’il a un peu de mal à faire la différence dans ce concept. On lui a toujours dit qu’il était un égoïste, ne pensant qu’à sa personne plutôt qu’aux autres, est-ce donc légitime pour lui de choisir sa voie ? Même quand la situation ne semble pas s’arranger ? C’est mauvais, il entre dans une pente glissante.

Il ne bronche aucunement en sentant les doigts de son compagnon l’effleurer, ne lâchant qu’un léger soupire d’aise mêler à une certaine gêne. Parce qu’on ne lui a jamais fait cela. Et ce n’est pas si désagréable, de se laisser aller envers quelqu’un sans avoir de remarques par la suite. En prêtant une oreille attentive et un haussement du coin des lippes.


▬ J’ai déjà mon chien, Koda. Tu le verras à un moment ou un autre quand on se promènera. Il est très joueur et câlin. Il va bien t’aimer.


Après tout cela, le visage redresser et le baiser échanger, l’aîné scrute le visage du bibliothécaire qui ne répond pas, préférant sceller leurs lèvres à la place. Hibiki a donc le champ libre sur la suite, voulant payer en nature pour servir de taxi, ce qui fit légèrement sourire le réparateur d’instrument qui ne peut émettre une sonorité devant le plus jeune qui revient s’accrocher à lui.

L’ébéniste se replace afin d’avoir un meilleur angle, venant enrouler une main autour de la taille de son interlocuteur en le rapprochant de façon soudaine, tandis que l’autre se promène sur la nuque, laissant leurs corps s’embraser devant ces caresses soudaines. C’est plus brûlant, n’étant aucunement gêner si quelqu’un venait à passer puisqu’il agit toujours avant de réfléchir concrètement, c’est mieux pour ses pensées gangrener de s’éteindre durant ce moment et de se laisser aller dans ce jeu langoureux, plus incisif et désireux dans les gestes. Il finit tout de même par rompre l’embrassade afin de respirer, sans totalement se détacher.


▬ Allez, on y va. C’est pas que c’est dérangeant, mais on va pas se geler le cul près d’un parking aussi longtemps.


Parce que ce n’est pas la meilleure des positions, même si aucun des deux ne semblent véritablement vouloir se déplacer. Il dépose un baiser sur les lèvres de Mal et se retire pour se relever, attrapant son sac par la même occasion et chercher ses clés. Il tend son autre main afin d’aider son ami à se relever et de se diriger doucement vers son véhicule.

Il invite d’un geste de la tête à entrer tandis qu’il dépose ses affaires dans le coffre et vient prendre la place du côté conducteur. Il n’a aucune difficulté à partir, roulant tranquillement. Il a toujours été très à l’aise en voiture et cela se ressent dans sa conduite et sa position en conduisant. Les bouchons sont monnaie courante dans cette ville rythmée, mais il a toujours été patient. Trop, sans doute.


▬ Tu préfères quoi, café, bar, brasserie ? Tout me va. Et t’as pas besoin de récupérer ou déposer des affaires chez toi ? Je peux m’y arrêter si tu veux, aucun problème. De toute façon, on a le temps.


En effet. En surface, cela semble être normale, banale. Mais en grattant un peu dessous et de ces quelques questions, Hibiki se rend compte qu’il ne connait pas Mal. Seulement ce qui stagne, sans jamais avoir vu en dessous. Le rendant encore plus confus sur ses sentiments hasardeux. Il prête même un regard en biais avant de freiner brusquement.

Un conducteur vient de passer au rouge, rendant la circulation encore plus compliquée sous quelques cris et klaxons des apeurés. Le plus âgé porte une main sur le genou du koala avant de reconduire doucement, non sans une petite moue.


▬ Connard. Crache-t-il alors qu’il n’est pas si contrarié, jetant une œillade vers l’objet de sa préoccupation. Ca va toi ? Pour la partie « permis et voiture » va falloir faire gaffe à ce genre de connerie. Je t’apprendrai quelques soirs à conduire si tu veux.


L’ébéniste se dirige tous de même vers la maison du cadet afin qu’il y dépose des affaires, il sera plus tranquille au moins. Lui peut laisser le tout dans le coffre, Mal sera moins emcombré.




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Re: parler d'avenir + Hibiki Jeu 21 Mai - 15:56

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O O T D - Hibiki avait déjà un chien. Parfait, un point de moins à régler pour son plan d'avenir. Ne manquaient plus que la voiture et la maison et tout serait complet. Niveau job, il savait déjà que, une fois son diplôme en poche, il serait engagé à la bibliothèque de Wonderland, ce qui lui faisait un tracas en moins. De plus, le salaire était plutôt bon, alors pourquoi perdrait-il son temps à chercher ailleurs ? Riant à la réponse de son ami, il caressa ses cheveux en répondant d'un air malicieux.

Tout le monde m'aime bien. J'espère juste que tu seras pas jaloux que je lui fasse des câlins.

Avec un sourire amusé, il laissa Hibiki se redresser pour l'embrasser et lui proposer d'aller ailleurs. Mais Mal n'avait pas encore envie de bouger, pas tout de suite. L'attirant par le col, il scella leurs lèvres dans un baiser plus passionné, plus langoureux. Se laissant aller dans ses bras, il savoura leur baiser, son corps réagissant intensément à ce contact. Plus il s'approchait, plus il le désirait, avait envie d'en découvrir encore plus, mais ils étaient sur un parking. Des gens passaient peut-être devant eux mais ses paupières closes faisaient barrière, le coupant du monde. Il n'existait plus qu'eux deux, les mains de son amant qui le tenaient près de lui, leurs lèvres qui se cherchaient et leurs langues qui jouaient ensemble.

À bout de souffle, Mal laissa Hibiki s'écarter, profitant de ce répit pour respirer, son regard ne quittant pas les traits de l'autre. Souriant, il le regarda se lever, l'admirant en se mordant légèrement la lèvre inférieure. S'il avait cru que ça leur tomberait dessus... Jamais il ne se serait douté qu'il finirait avec lui, avec un vieil ami perdu de vue, un gars qui trainait plus avec Slaw qu'avec lui. Et pourtant c'était là, c'était réel. Acceptant sa main, il se hissa sur ses pieds et le suivit jusqu'à sa voiture pour s'asseoir sur le siège passager, son sac placé entre ses pieds.

Hm... Je commence à avoir faim donc une brasserie ? Ou n'importe où tant que je peux grignoter. Et ouais je veux bien, c'est gentil.

S'appuyant contre le dossier de son siège, Mal s'installa confortablement, mis en confiance par sa conduite prudente et agréable. Pas trop vite ni trop brusque, un rythme de croisière qui pourrait l'endormir s'il n'était pas shooté par leurs baisers. Puis il fut réveillé par un freinage brutal, sa main attrapant par instinct la poignée de sa portière en prévision d'une collision imminente. Heureusement, les réflexes du conducteur firent qu'aucun accident n'eut lieu et Mal pu reprendre son souffle tranquillement.

La main d'Hibiki posée sur son genou, Mal l'effleura rapidement avant de le laisser la reposer sur le volant. Puis un éclat de rire lui échappa face au juron craché par le conducteur. Il ne s'était pas attendu à entendre ce mot dans sa bouche et tourna la tête vers lui avec un sourire qui s'agrandit en entendant son offre. Lui apprendre à conduire ? Pourquoi pas ? Il avait prévu de prendre des cours dans l'auto-école du coin, mais s'il pouvait avoir un professeur particulier qu'il pouvait payer en nature...

Tu ferais ça ? Merci beaucoup !

Quelques minutes plus tard, Hibiki se garait devant la maison des Saito, déserte à cette heure. Les parents étaient toujours au travail et Slaw finissait les cours plus tard, aussi Mal chercha ses clés avant de sortir de la voiture. Portière ouverte, un pied dans le gravier, il se tourna vers son amant.

Tu... Tu veux entrer ? On peut se poser là si tu veux, il y a de quoi manger et on peut regarder un film ou quoi. Personne ne rentrera avant deux ou trois heures donc on a la maison pour nous.

Ca sera plus tranquille qu'un bar rempli de gens, plus confortable, plus intime. Ils pourront parler de toute ce qu'ils voudront, s'embrasser autant qu'ils le voudront. Mais si Hibiki préférait aller ailleurs, Mal irait simplement déposer son sac et le suivrait sans discuter.



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Re: parler d'avenir + Hibiki Jeu 21 Mai - 19:09



L’ébéniste se gare de façon à ne gêner personne qui souhaite prendre place. Il arrête et accepte d’un hochement de tête en le suivant. Il a l’impression que le bibliothécaire est redevenu un peu timide lors de sa proposition et il ne comprend vraiment pas pourquoi. Enfin, il laisse cela de côté et descend pour venir auprès de Mal. Cela fait longtemps qu’il n’a pas mis un pied ici.

Une étrange sensation s’insinue en lui, comme une chaleur apaisante parsemée d’un malaise lui causant quelques frissons malvenus. Il a rarement foulé l’ensemble de la maisonnée à chaque nouveau pas en sa direction, suivant son compagnon dans un silence religieux, l’écoutant simplement.

Même à l’intérieur, il ne se fit pas plus timide, une désinhibition ahurissante lui valant autant de félicitées que de critiques acerbes qu’il balaie d’un mouvement de tête. Il se tourne vers son conjoint en se laissant porter, tout simplement, haussant les épaules lorsque leurs regards se croisent.


▬ Ça fait très longtemps que je suis pas venu. Je te suis. Pour aller plus vite : la bouffe, je prends rien mais fait toi plaisir et le film, comme tu veux, je suis pas cinéphile.


En même temps, avec le travail, il passe davantage de temps à réparer ou construire de nouvelles beautés qu’arpenter les salles de cinéma. Quant à la nourriture, il ne mange pas autant qu’il ne devrait, c’est vrai, mais n’en souhaite pas. Ils arrivent bientôt dans la chambre du cadet et Hibiki s’assoit sur le lit, s’affaissant de tout son poids, comme s’il la misère du monde venait de s’y apposer.

Il rit cependant en sentant Mal se glisser pour avoir un peu de place puisqu’il avait écarté bras et jambes et pile au milieu. Il se décale pour se mettre sur le bord en se redressant, laissant faire Mal quant au choix de la projection, même s’il est plutôt certain qu’ils feront autre chose. Il le regarde faire sans sourciller, voyant qu’il n’a pas besoin de lui. Évidemment.


▬ Slaw a toujours ses cours en plus avec son prof, c’est ça ? Celui du festival ? Je crois qu’il m’aime pas, mais je sais pas pourquoi. Dit-il en laissant le plus jeune se glisser dans ses bras. M’enfin. Il a sans doute raison.


Et il préfère se taire, laissant davantage un soupir s’exhaler qu’un commentaire mal placé. En vérité, il n’a pas réellement la tête à regarder un film, profitant de cet instant pour réfléchir à tous les événements. Il sait qu’il ne doit pas, mais il ne peut complètement en empêcher et personne pour le remarquer. Il est seul dans ses pensées et c’est peut-être mieux ainsi. Mais il semble avoir entendu quelques phrases et il baisse les yeux en demandant de répéter, avouant ouvertement qu’il n’a pas écouté, mais sans en dire la raison.


▬ T’es sûr que tu vas rien regretter ?


C’était sorti de nulle part, mais il ne peut s’empêcher d’en douter. Son regard se fait douloureux, ne comprenant vraiment pas pourquoi lui. Parce que même cela peut être éphémère, ça n’en restera qu’un poignard de plus lui prouvant qu’il aurait dû y mettre un terme après Haru, comme elle lui a tant répéter. Parce qu’Hibiki finira forcément par faire quelque chose qu’il ne faut pas.

Il s’engage dans ce terrain sans savoir la nature même de ses sentiments et voit que ce n’est pas forcément mieux pour Mal. Il souhaite leur laisser une chance, mais avec le réparateur, est-ce une si bonne chose ? Il se positionne au-dessus de Mal et l’empêche de répondre en écrasant ses lèvres contre les autres de façon brutale, mêlant rapidement sa langue avec celle de son partenaire.

Il ne veut pas entendre la réponse, bonne ou mauvaise. Il ne veut pas, parce que l’une comme l’autre, elle finira par lui causer une certaine douleur. Alors il joint leurs bassins en sentant son corps s’échauffer, mais finira par légèrement se relever pour les laisser respirer.


▬ Oublies, Mal. C’est mieux pour tout les deux.


Quel est le sens de ce mot ? Lui-même ne le sait pas vraiment. Et il empêche son partenaire d'y penser en replongeant sur ces lippes.




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Re: parler d'avenir + Hibiki Jeu 21 Mai - 21:08

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O O T D - Un sourire aux lèvres, Mal ouvrit le chemin vers sa maison, déverrouillant la porte pour laisser entrer son ami. Il se souvenait que Hibiki était déjà venu, mais cela faisait maintenant plusieurs années et des choses avaient changé depuis sa dernière visite. Nouveaux papiers peints, nouveau canapé, nouveaux bibelots sur les étagères et nouvelles photos aux murs. Son invité lui confia ne rien vouloir manger, aussi Mal se dépêcha-t-il de choper une gaufre pour se caler un peu l'estomac. La mangeant sur le trajet jusqu'à sa chambre, il en avalait la dernière bouchée quand ils entrèrent.

Aussitôt, Hibiki se laissa tomber sur le lit de l'australien qui laissa échapper un rire léger en se glissant à son côté. Plaçant l'ordinateur sur le bureau au pied de son lit, il choisit un film d'action qu'il avait déjà vu plusieurs fois, un Marvel qu'il aimait particulièrement mais qui ne le ferait pas râler si les deux finissaient par faire autre chose. Se reculant dans le lit, il s'allongea contre son ami, posant sa tête sur son épaule en regardant le générique du film. Puis il leva les yeux vers lui, les sourcils froncés.

Dis pas ça, c'est pas vrai ! Il était juste nerveux pour le festival, je pense. Même avec moi il a pas été sympa alors que d'habitude il est cool. Et au pire on s'en fout de ce qu'il pense.

Se redressant un peu, il déposa ses lèvres sur sa joue et eut l'impression de le réveiller. Hibiki avoua ne pas avoir écouté, aussi Mal répéta-t-il avec un sourire réconfortant. Il ne voulait pas qu'il croie que quelqu'un ne l'aimait pas et encore moins que c'était normal. Il ne voulait pas que ce genre de pensée vienne obscurcir l'esprit du musicien, ne voulait pas qu'il se sous-estime à ce point. Se collant contre lui, il afficha une mine triste face à sa question. Comment lui dire pour qu'il comprenne ? Comment lui faire accepter le fait que c'était ce qu'il voulait ?

Alors qu'il allait répondre, il étouffa une exclamation de surprise en se sentant écraser par le corps d'Hibiki. La tête sur l'oreiller, il croisa brièvement son regard avant que leurs lèvres ne se retrouvent scellées à nouveau. Oubliant les doutes de son partenaire, laissant tout le reste de côté, il leva légèrement la tête pour se rapprocher de lui. Ses mains grimpèrent dans son dos pour le tenir contre lui et un gémissement lui échappa en sentant son bassin comprimé par celui d'Hibiki. Une chaleur intense se propagea dans son corps, une tension dans son bas-ventre le poussant à s'agiter en-dessous de lui pour la soulager légèrement.

Reprenant haleine pendant la pause imposée par Hibiki, il ouvrit à moitié les yeux et le regarda en soupirant. Pourquoi fallait-il qu'il soit aussi pessimiste ? Pourquoi ne pouvait-il pas simplement profiter sans craindre l'avenir ? Sans avoir l'occasion de répondre, Mal referma ses lèvres sur celles de son partenaire qui se faisait de plus en plus insistant. Passant une jambe autour de celles d'Hibiki, il appuya dessus pour rapprocher son corps, pour le sentir contre lui. Puis il réalisa ce qu'ils étaient en train de faire et il plaça ses mains sur les épaules du plus âgé pour l'écarter légèrement.

Attends... Je... J'ai jamais fait... "ça". J'ai envie hein mais...

Un peu mal à l'aise, il détourna le regard en se tortillant légèrement sous le corps d'Hibiki. Il avait vraiment envie de le faire, surtout avec lui, mais si il était nul ? Et si il n'aimait pas ? Et si... il était pas assez endurant et qu'il s'humiliait totalement ? Sentant la panique monter, il regarda son ami dans les yeux, hésitant à lui faire part de ses peurs.

J'ai peur d'être nul...

Ses joues se colorant du rouge de la honte, il baissa les yeux, culpabilisant d'avoir tué l'ambiance. Peut-être que s'il n'avait rien dit, tout se serait bien passé, et maintenant Hibiki relèverait chacune de ses erreurs, chaque indice de son inexpérience. Soupirant, il ferma les yeux en attendant la réaction de l'autre, espérant qu'il ne se moquerait pas du fait qu'il était encore puceau à son âge.

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Re: parler d'avenir + Hibiki Jeu 21 Mai - 21:49



Eh bien.
Cette journée est riche en révélation. Les bras tendus et de chaque côté de la tête de son compagnon, il assimila les informations et les joues rosies par… La honte ? Le brun haussa un sourcil sans pouvoir le regarder dans les yeux et laissa un léger soupir entre ses lèvres mouillées. Il abaisse légèrement le buste avant d’embrasser la mâchoire tendue, puis glissant vers la nuque et se rapprocher de son oreille pour murmurer.


▬ J’ai jamais couché avec un homme. Alors on est dans le même bateau, je crois.


Plus ou moins, mais c’est l’impression du plus âgé. Sans attendre, il replonge à la découverte du corps en remontant vers les lèvres pour qu’il s’habitue à lui. Il ne sait pas si cela ira plus loin, mais laisse vraisemblablement le plus jeune découvrir les sensations sans le brusquer. Il comprend donc mieux certaines réactions et doit donc agir plus doucereusement, pour Mal.

Il ralentit donc le rythme sans toucher autre part pour le moment, préférant qu’il soit d’abord à l’aise avant d’entreprendre quoi que soit d’autres qui pourrait faire paniquer le cadet. Ce n’est pas le but premier, surtout s’ils se posent encore des questions tous les deux sur leur relation actuelle. Hibiki sait qu’elle n’est pas clairement définie, laissant le temps faire les choses.

Au lieu des bras tendus, l’ébéniste opta pour se mettre sur les coudes, restant à quelques centimètres du bibliothécaire et conserver une certaine intimité. Une certaine douceur dans son regard pour le rassurer, sans rien faire d’autres que de scruter chaque réaction émanant de son amant. Ni plus, ni moins. Répondant simplement sans s’échauffer.


▬ Tu peux dire oui. Tu peux dire non. C’est toi qui décides.


Parce que cela a toujours été le cas avec ses anciennes partenaires. Il sait qu’il peut se montrer plus incisif dans ces gestes, ayant donc appris à devoir agir avec bienveillance pour mieux ménager et que chacun en soit satisfait, quitte à se faire violence pour le bien-être de l’autre. Il l’a fait pendant des années de manières hétéroclites, en quoi serait-ce différent aujourd’hui ? Ne pas tant se perdre dans ses pensées en embrassant chaque parcelle de peau découverte.

Il ne fait aucun geste en plus, tirant un peu sur le t-shirt pour titiller les sens et voir jusqu’où il peut aller, sans descendre pour le moment. Tant que la demande n’est pas formulée oralement ou par les gestes, Hibiki n’ira jamais sans autorisation, même si parfois l’impatience peut raidir ses muscles. À force de travailler le bois ou réparer des instruments, il sait qu’il n’a pas le toucher le plus délicat qu’il soit, mais s’efforce pour que son interlocuteur n’en soit pas tellement gêné.

Il lui murmure quelques mots pour le détendre, enlevant peu à peu la chemise du blond, mais conserve pour le moment le reste des vêtements. Une chose à la fois, surtout si c’est sa première fois. Hibiki possède un dévouement très grand pour les autres, quitte à se sacrifier, s’abaisser, ne pas s’aimer pour que l’autre soit ce qu’il n’est pas. Prendre soin des autres est une des seules choses qui le retient de passer le cap. Et il passe une main sous le haut pour sentir la peau de Mal, venant de suite chuchoter à son oreille.


▬ On y va à ton rythme, Mal. Seulement le tien.


Et il vient mordiller les lèvres, les embrasser, continuer. Un peu pour embrouiller leur esprit sous la chaleur de leurs corps, la tension ceux-ci, de s’embraser un minimum pour taire les inquiétudes et laisser faire le reste. De la paume traçant son chemin de haut en bas, s’arrêtant à la ceinture pour jouer sans l’enlever. De continuer sous quelques exclamations, lentement. Doucement.

Laissant son sweet rouge chuter avec la chemise et reprendre sa position initiale, pour que les deux jeunes hommes ne restent pas éloignés trop longtemps. Son bassin reste contre celui de Mal, mais n’esquisse pas tant de mouvement, seulement pour se replacer. Il fait attention à chaque geste, chaque demande, chaque soupire. S’il veut continuer, alors Hibiki le fera. S’il souhaite s’arrête, alors Hibiki s’y pliera.




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Re: parler d'avenir + Hibiki Jeu 21 Mai - 23:28

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O O T D - Rassuré de voir que Hibiki ne se moquait pas de lui, Mal se détendit en sentant ses lèvres chatouiller sa mâchoire et la peau de son cou. Fermant les yeux pour profiter, il frissonna quand le souffle de l'autre atteignit son oreille. C'était sa première fois avec un homme, d'accord, mais il avait déjà un peu d'expérience. En soi, ce n'était pas plus mal, ça aurait été le bordel si aucun des deux ne savait comment ça fonctionnait.

Se laissant aller, il rendit chaque baiser que lui offrait Hibiki, appréciant la lenteur de ses gestes autant que la brutalité d'avant sa révélation. Des vagues de chaleur parcouraient son corps, gagnant en intensité quand son partenaire réduisit l'espace entre leurs corps. Plaçant ses mains sur ses hanches, Mal l'attira doucement contre lui, levant la tête en sentant que le baiser prenait fin pour le faire durer au maximum.

J'en ai envie.

Il avait envie de continuer, d'essayer, de voir ce que ça faisait. Il avait envie de partager ça avec Hibiki, de connaître l'amour dans ses bras et de se laisser aller contre lui. La respiration fébrile, il ferma les yeux sous ses assauts, essayant de lui rendre ce qu'il lui donnait sans trop savoir comment s'y prendre. Ses mains appuyaient sur le bas de son dos, ses doigts s'enfonçant dans l'épaisseur du sweat tandis que ses lèvres dansaient au rythme imposé par Hibiki.

Se tortillant pour l'aider à lui retirer sa chemise, il sentait son coeur accélérer ses battements, sa respiration se saccader et son corps surchauffé alors qu'il avait une couche de vêtements en moins. Se retrouvant en t-shirt sous les mains d'Hibiki, il poussa un gémissement en sentant ses doigts se glisser sous le tissu pour caresser sa peau. Les lèvres entrouvertes, il resserra sa prise sur son dos pour lui montrer qu'il appréciait et hocha la tête à ses paroles sans y répondre.

Chaque contact déclenchait en lui des décharges de plaisir, un désir grandissant jusqu'à monopoliser toutes ses pensées. Il oubliait tout le reste, laissait tout de côté pour se concentrer sur cet instant, ces doigts qui caressaient son torse, les frottements de leurs bassins quand l'un ou l'autre ajustait sa position, la danse formée par leurs lèvres et leurs langues avides. Il aida Hibiki à retirer son pull, sentant un courant d'air froid se glisser entre eux quand il se redressa, puis il passa à son tour les mains sous son t-shirt pour découvrir sa peau et le contour de ses muscles.

Griffant doucement la peau de son dos, il l'incita à continuer, à accélérer. Relevant le tissu de son vêtement, il batailla un peu avec pour le lui retirer, gêné qu'il était par son t-shirt dans son exploration. Émettant des sons à mi-chemin entre les soupirs et les gémissements, il souleva doucement son bassin pour effleurer celui de son partenaire, la tension dans son bas-ventre se faisant grandissante et presque insupportable. Il comprenait l'intérêt d'aller doucement pour une première fois, de savourer, de prendre son temps, de découvrir, mais... il n'en avait pas envie. Gigotant sous Hibiki, il souleva son propre t-shirt pour le retirer, aidé par les mains habiles du plus âgé.

Shooté à l'adrénaline, il sentait son esprit divaguer vers un état de semi-conscience où seul le plaisir existait. Il murmurait le prénom de son partenaire, lui demandait de continuer, d'aller plus vite, de le soulager de cette tension qui s'emparait de tout son corps. Faisant aller son bassin un peu plus fort contre celui d'Hibiki, il glissa une main vers sa ceinture pour la défaire, tirant sur son pantalon de façon malaisée au vu de sa position, le faisant descendre de quelques centimètres à peine. L'élastique du sous-vêtement de l'autre ainsi exposé, il fit glisser ses doigts sur le bord, attendant qu'il se redresse un peu pour pouvoir lui retirer son vêtement.

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