satisfaire les fans + Kikyo

outfit Sortant de sa loge après le long shooting qui avait duré tout l'après-midi, Hoseok retourna dans le studio où se trouvait toujours l'équipe technique. Il avait posé en duo avec Kikyo, aujourd'hui, comme ils le faisaient souvent depuis qu'ils étaient dans l'agence. Ils étaient beaux ensemble, les fans les adoraient et les croyaient en couple, alimentant une rumeur lancée depuis leur première couverture en commun, photo bien connue sur laquelle les deux se regardaient dans les yeux et se tenaient si près qu'ils se touchaient presque. Les réactions avaient été telles que l'agence avait vu ses pourcentages de vente s'enflammer sur la collection qu'ils avaient présentée et, depuis, ils posaient souvent ensemble et avaient reçu le conseil - l'ordre - de ne pas démentir cette rumeur.

Évidemment, on ne leur demandait rien de plus. Pas de sortie organisée, de rencart dans des restaurants chics ou de fausses photos pendant des balades romantiques. Hoseok vivait toujours avec Jo et lui était fidèle, tandis que Kikyo vivait sa vie de son côté. En dehors de l'agence, ils ne se côtoyaient pas vraiment, hormis des soirées entre collègues avec d'autres mannequins dans des bars de temps en temps. Ils étaient amis, oui, mais ils faisaient en sorte de ne pas trop se montrer seuls en public pour éviter que les rumeurs ne prennent trop d'ampleur.

S'approchant du photographe qui faisait une première sélection parmi les clichés du jour, Hoseok glissa les mains dans ses poches pour regarder par-dessus son épaule. Les photos étaient plutôt réussie, les deux mannequins étant assez doués, mais certaines étaient gâchées par un fou-rire spontané ou un clignement d'yeux incontrôlé. Il entendit Kikyo arriver et se décala pour lui faire une place, de façon à ce qu'elle puisse regarder à son tour. Il posa un bras sur ses épaules et demanda au photographe de remettre une des photos ratées, sur laquelle la jeune fille faisait une grimace due à un éternuement.



Il se moquait, bien sûr, pour embêter la jeune femme. C'était devenu habituel entre eux, des taquineries innocentes qu'ils se rendaient avec la vivacité d'un joueur de tennis professionnel. Il esquissa un sourire amusé en guettant sa réaction, tout en faisant signe au photographe de continuer à faire défiler les images.



Il ajouta sur un ton vaniteux que lui était très réussi, que sa tenue le mettait bien en valeur et que la photo serait parfaite s'il n'y avait pas ce petit défaut dans la personne de sa collègue.