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Lost Souls
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De ces mots soufflés • ft, Jun

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De ces mots soufflés • ft, Jun Mar 23 Juin - 11:47

Hear your voice while I slippin'




 
You say you got a plan for me. Say you better tread carefully. But you should know that -

Les gouttent d’eau progressent et tombent avec un bruit sourd contre les parois, tapant contre les vitres, les points d’eaux et masquant la silhouette qui s’approche à pas de loup, comme une habitude bien encrée et dont le plus âgé de la maisonnée n’a aucunement aperçu s’il n’était pas sorti. Les sourcils haussés, le vieillard se souvient soudainement que son petit-fils a prévenu la famille de l’arrivée d’un énième énergumène qui va se balader dans la maison en travaux.

Il vient tout de même accueillir le jeune à l’aspect très militarisé pour cet homme ayant été dans ce corps pendant quelques années. Certains signes ne peuvent tromper ces yeux fatigués, même si son visage n’exprime aucune joie quant à cette venue. Sous la pluie battante, il lève le bras pour lui faire signe de se dépêcher alors que lui-même se dirige vers cet adolescent.


▬ Encore un qui vient à la maison. Décidément, ça devient une auberge ici. Tout le monde va-et-vient comme ils veulent. Allez restes pas comme ça, suis-moi. Dis-moi, tu n'as pas été militaire toi ?  


Aucune gêne ? Mais absolument. Ainsi fonctionne la famille Akabane et le sourire du grand-père se dessine en écoutant la réponse tout aussi incisive. Ils se répondent aussi rapidement l’un et l’autre, avec une transparence très appréciée et dont il partage en l’emmenant dans une cuisine où plusieurs pâtisseries se dressent. Il vient rapidement s’assoir sur une chaise, le dos arqué par les années de travail et les paumes fortement abîmées, mais le regard pétillant de malice. Il incite d’un geste de la main son interlocuteur à prendre place et à se servir.


▬ Si tu cherches Hibiki, il travaille le violoncelle de Slaw. Il nous a dit que tu étais détective privé alors je te cache rien, hein, ça servira pas à grand-chose. Pis, je t’aime bien, tu réponds au tac au tac. Mange d’abord, tu iras le voir après. Il t’a invité vu qu'il est trop gentil, je pense, mais t’as une raison particulière de venir ?


Il commence à voir un peu trop de jeune dans cette maison, mais il confie au jeune qu’il ressemble plus aux amis de l’ébéniste. L’air impudique et appréciateur de la vie dans le sens le plus large du terme. Ayant toujours vécu ainsi, il reconnait facilement les silhouettes timides de ceux qui ne s’en préoccupent que peu et préfèrent ces derniers. Plus de spontanéité et sans grande timidité. Il prend une part de gâteau japonais et mange doucement, prêt à écouter le pourquoi du comment un mec pareil se ramène dans la demeure familiale. Et par ce temps.  




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Re: De ces mots soufflés • ft, Jun Mar 23 Juin - 13:54


 

Troublemaker
I have a plan. You need help and i'm here for that. With or without your consent, my friend.

▬ Comme je suis détective privé et que t’es sympathique papy, n’hésite pas à faire appel à moi, je diminuerais mes prix exceptionnellement. Jun offrait un clin d’œil resplendissant au vieillard ainsi qu’un sourire à faire fondre les neiges éternelles. Quant à Hibiki… Disons qu’il a besoin de quelqu’un qui va réellement l’aider. Un petit coup de pied au cul ça fait jamais de mal et toujours plaisir à celui qui le donne.  


Tandis qu’il mangeait à petite dose, sans aucune gêne, Jun répondait avec autant d’entrain que le grand-père de l’ébéniste. C’était la première fois qu’il venait chez lui et il l’aimait déjà bien. Néanmoins, il fronçait légèrement les sourcils et glissait son regard dans celui de son interlocuteur.


▬ T’es grincheux et grande gueule, mais pas méchant apparemment, tu me rappelles mon conjoint et il a pourtant que deux ans de plus que moi ! Jun soupirait avec théâtralité avant de se joindre au rire du papy et de secouer la tête avec des yeux de chiots. Et toi, papy ? A part ronchonner, pourquoi tu n’aides pas ton petit-fils ? Ton fils n’agit pas comme un père et tu n’agis pas comme un bon papy non plus, ça te dérange pas ?  


Jun mettait les pieds dans le plat sans aucune forme. Tout en becquant un gâteau japonais, il jetait des coups d’œil à chaque réaction de son aîné et haussait les épaules avec nonchalance. C’était complètement hors limite, mais ça ne dérangeait pas le détective privé. Au contraire, il se permettait encore plus qu’à l’accoutumer puisque la famille Akabane était très ouverte et sans prise de tête.


▬ D’ailleurs, tu as parlé d’autres jeunes. A part Mal et Slaw, il y en a d’autres qui viennent ? T’aimes bien Mal, le copain à Hibiki ? Il a l’air d’être une boule d’innocence ce blondinet.  


Autant submerger le vieux d’un tas de question à la fois. Le temps lui était précieux et comme le vieillard avait fait partie d’un corps armé, il ne sera pas décontenancé pour si peu. Jun a beaucoup d’aplomb et le montre en cet instant même. Il se moque éperdument de la critique extérieure et va à la pêche aux informations sans aucune barrière pour l’en empêcher.

De plus, il n’hésite jamais à regarder droit dans les yeux son interlocuteur avec toute innocence et joyeuseté envolée. Jun était sérieux et voulait obtenir des réponses. Têtue et patient sont ses mots d’or en tant que détective privé.



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Re: De ces mots soufflés • ft, Jun Mar 23 Juin - 20:34

Hear your voice while I slippin'




 
You say you got a plan for me. Say you better tread carefully. But you should know that -

Son humeur change plus nettement à propos de son petit-fils. En soit, ce que dit le jeune homme n’est absolument pas faux, cependant, qu’en sait-il réellement de toute cette histoire ? Il se redresse un peu, loin de son sourire d’il y a à peine quelques minutes. Il aperçoit le sérieux du militaire, mais pince les lèvres d’un air plus grincheux.


▬ Je t’aime bien, mais je tiens à te dire que t’es quand même pas chez toi. Tu n’as eu qu’une leçon de cloches, il t’en manque d’autres pour comprendre la mélodie. Je suis triste pour tout ce qu’il se passe, mais je comprends pas tout.


Comment expliquer qu’il n’a plus sa jeunesse d’antan, ni même sa mémoire ? Physiquement, il tient encore la route, ayant grandi dans un contexte rude, mais depuis la mort de sa femme des années avant, il se laisse aller dans un certain chagrin. Est-ce que le petit peut seulement saisir ce sens ? M’enfin, il laisse tomber avec une mine attristée, car il s’entend bien avec Hibiki, se reparlant même plus qu’avant.

Puis il écoute la suite en essayant de se concentrer en plissant les yeux. Le copain de l’ébéniste ? Il prend un autre gâteau en machant doucement alors qu’il réfléchit à cette question et celles des autres, renouant entre les allées et venues des amis ou « amis plus plus » qu’il avait déjà ramené en douce lorsque Haru était chez elle, par exemple.


▬ Bah oui, Chloé, Nathan et Jae. Ils sont inséparables tous les quatre, il a du déjà te dire pour leurs voyages, surtout en Corée ou au Japon. Après, ils sont plus du même type que toi : des sans gênes. Mais toujours les bienvenus, on s’ennuie jamais dès qu’ils sont là ! Mais j’ai jamais vu de copines par contre. Mais je suppose que c’est du même acabit. Du coup, pour parler du petit Mal, j’ai été étonné au début.


Pas sur le fait qu’il soit gay, se confie-t-il, mais davantage sur la personnalité plus réservée. Différente un peu, aussi. Il a toujours vu des personnes très extravertis, mais il ne sait pas vraiment expliquer et cherche plusieurs fois ses mots pour faire comprendre à son interlocuteur que le bibliothécaire est un choix surprenant. Il lui dit qu’il n’a rien contre lui, qu’il est gentil et marrant, mais qu’il ne s’y attendait tout simplement pas. Innocent est le bon mot, le grand-père hoche la tête plusieurs fois d’un air extrêmement d’accord.


▬ Après, je suis pas le mieux placé pour parler de ça, je suis un vieux croulant, ma fille en sait plus que moi. Nana, viens !


Et une jeune femme ne tarde pas en se demandant pourquoi un appel si soudain. Mais elle adresse un sourire empli de tendresse maternelle en venant à la rencontre du cadet.


▬ Jun, c’est bien cela ? Je suis Nana. J’espère que mon père n’a pas été trop désagréable. Je t’en prie, resserres-toi. Que puis-je faire pour toi ?







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Re: De ces mots soufflés • ft, Jun Jeu 25 Juin - 17:09


 

Troublemaker
I have a plan. You need help and i'm here for that. With or without your consent, my friend.

Le détective privé basculait sa tête en avant dans un signe respectueux envers le papy qui quittait la pièce à la suite de Nana qui prenait place, inversant donc les rôles. Son regard charbonné rencontrait donc celui de la fille et un sourire malicieux naquit à la commissure de ses lèvres à sa question. D’après ce que lui avait dis Hibiki, cette mère de famille est en possession de beaucoup plus d’informations et elle semblait enclin également à répondre à ses nombreuses interrogations.


▬ J’interrogeais papy sur Hibiki. Par rapport à ses amis, ses ex, Haru et Mal. C’était trop pour lui donc il a fait appel à toi pour répondre à mes questions à la place.  


Entre temps, le détective privé picorait ce qu’il avait, faisant toujours attention à ce qu’il avalait. Ce n’était pas qu’une question de régime, mais de douleurs dissimulées également. Entre deux bouchées, il s’exclamait à l’intention de la jeune femme. Sache que je suis au courant pour la tentative et l’accident d’Hibiki. Jun haussait les épaules avec nonchalance sans entrer dans les détails. Elle devait être au courant du fait qu’il soit détective privé et que poser des questions n’étaient qu’une forme de politesse plutôt que de fouiner dans leur affaire de famille directement.


▬ Je sais qu’il y a du mieux et qu’il voit quelqu’un. Le problème, c’est qu’il répète le même cycle avec Slaw et Mal que ce qui s’est passé avec Haru n’est-ce pas ? Et il ne veut pas que tu partes.  


C’était en croisant pleinement son regard qu’il disait cela. C’était évident qu’il comptait beaucoup sur Nana, elle qui était là pour le jeune ébéniste. Elle qui était présente pour gérer sa vie bordélique ainsi que les démons dans sa tête. Avec ses nombreuses pensées, Jun faisait craquer sa nuque avant de faire plusieurs arcs de cercles pour détendre ses muscles.


▬ Je ne vais pas demander les détails aujourd’hui parce que le temps me manque cruellement. Hibiki m’attend sûrement et se doute que je discute avec l’un d’entre vous. Mais si tu pouvais m’indiquer certaines choses, ça me permettrait d’y voir plus clair dans tout ce bordel. Je ne peux pas faire grand-chose là-haut. Jun pointait un doigt sur sa tête pour faire comprendre qu’il s’agissait des pensées néfastes de son cadet. Mais je peux peut-être lui faire ouvrir les yeux sur d’autres choses plus simple. D’évidences qu’il ne semble pas remarquer.  


Jun ne pouvait le blâmer au vue de son état, mais ce n’était pas une excuse pour le prendre par la main. Surtout avec un tempérament comme Hibiki. Il se devait de prendre le taureau par les cornes, quitte à dépasser les limites.



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Re: De ces mots soufflés • ft, Jun Jeu 25 Juin - 17:57

Hear your voice while I slippin'




 
You say you got a plan for me. Say you better tread carefully. But you should know that -

La jeune femme ne cache pas réellement sa surprise quant à l’entendre la tutoyer, mais ne s’en formalise aucunement et lui adresse un sourire, mais qui s’affaisse en entendant les paroles de son interlocuteur. Ainsi, il est au courant de la situation de l’ébéniste et cela attriste grandement la tante de cette famille. Elle lui intime de ralentir et faire attention lorsqu’il mange avant de lui répondre pleinement.


▬ Il n’est pas contre le fait que je parte, il reste seulement inquiet puisqu’il ne peut pas discuter avec son père, surtout en ce moment. Il parle plus avec papa, mais comment se confier avec des hommes pareils ? Ils n’ont pas vu beaucoup de choses et je dois dire que je suis aussi fautive pour m’en être rendue compte très tardivement. Il se blâme continuellement en pensant qu’il n’aide personne et essaie de faire tout seul, comme il a toujours fait, en fait. Il se raccroche alors facilement pour ne plus être abandonné aussi durement, Jun.


La mère de l’étudiant étant partie du jour au lendemain pour revenir de temps à autre et pas pour consacrer une journée banale avec son fils. Laissant un abandon important dans le cœur du jeune déjà seul et la disparition d’Haru n’a fait qu’accentuer tout cela, en plus de tout ce qu’elle a pu lui causer comme dommages corporels et mentale et dont les adultes n’ont jamais rien vu ou même agis en conséquence. Elle lui dit cela en lui demandant de ne pas blâmer Hibiki qui essaie de faire comme il peut, mais reste déboussolé.


▬ Il a toujours vécu en passant Haru avant lui. Aujourd’hui, il n’a plus son point d’encrage, même si ces amis sont là, c’est déroutant pour lui d’être complimenter ou lui dire qu’il aura un avenir. Toutes les choses que son petit ami lui fait vivre qu’il ne saisi pas vraiment et qu’il rejette, je pense, par peur d’être abandonné encore une fois. D’y aller un peu trop fort ou trop loin par automatisme, sans se rendre compte qu’il ne va pas bien. Viens, ne tardons pas si tu ne veux pas paraître suspect envers lui.


Elle se lève avec le militaire pour le guider à travers la grande maison. Elle essaie de donner autant d’informations que possible pour mieux comprendre comment son neveu se sent, mais elle ne peut offrir que ce qu’elle perçoit ou écoute. Elle lui dit que les évidences sont difficiles à saisir pour lui, les mots sont nombreux et il a vécu avec les deux : les paroles acérées et les gestes violents. Et lui répéter qu’il est aimé n’ajuste en rien avec les baisers à part se voiler davantage


▬ Est-ce bien de sa situation actuelle ? Je ne pourrais te le dire vraiment, Jun. À la fois, c’est mieux, avant il sortait en douce avec ses amis pour des voyages, mais rentrait avec une mauvaise mine et des disputes avec Haru. Alors il se sent encore coupable de boire un simple verre et d’être surprit qu’on ne lui dise rien. Et une chose : pour son père, ne crois-pas forcément les deux, ils ne se comprennent pas. Hibiki a encore du mal à pardonner l’absence et l’ignorance de son père qui essaie aujourd’hui de le protéger de sa mère. Depuis la tentative, mon frère ne sait pas comment faire et comme tu sais, Hibiki n’est pas le plus tendre.


Et ils arrivent doucement vers l’atelier. Elle hoche la tête et lui dit qu’ils se retrouveront un jour ou l’autre à l’occasion avant de faire demi-tour et rentrer.




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Re: De ces mots soufflés • ft, Jun Jeu 25 Juin - 18:23


 

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Nana en savait des choses, beaucoup de chose et ça plaisait à Jun d’en découvrir autant. Pas avec de mauvaises intentions et de la curiosité malsaines. Non, c’était plus que ça. Elle délivrait des éléments qu’elle seule avait vu et entendu, c’était un point de vue objectif tout simplement. De paroles dites sous l’œil d’un ébéniste perdu à un papy hors du temps ou d’un père décontenancé. Nana semblait être l’équilibre entre tous. Doucement, il penchait la tête sur le côté et offrait un grand sourire à la jeune femme, la remerciant d’un signe de tête poli.


▬ Merci, Nana. C’est bien la preuve que chaque homme a besoin d’une femme dans sa vie.  


Un dernier clin d’œil sous un petit rire et Jun pénétrait à l’intérieur de l’atelier pour découvrir Hibiki. Cela faisait un certain temps qu’il n’avait pas vu le jeune homme donc il prit son temps. Jun se laissait choir contre l’encadrement de la porte, les bras croisés et dans un silence mortel. Il ne faisait pas de bruit et regardait silencieusement son cadet être à l’œuvre. C’était la première fois donc il en profitait autant que possible. Ainsi, quelques minutes s’écoulèrent dans ce mutisme avant que Jun ne décide de se rapprocher à pas de loup.


▬ Même pas tu viens me chercher et tu m’abandonnes entre les mains de ta famille.  


Un sourire naquit à la commissure de ses lèvres après la frayeur faite au brunet. Les mains dans son dos et croisés, le militaire reculait d’un pas et croisait le regard de son interlocuteur. Ses pupilles sombres tombèrent sur le violoncelle de Slaw et face à ceci, le détective privé faisait claquer sa langue sur son palais en un signe dédaigneux et ne le cachait même pas. Il avait entendu parler de la colère de Slaw et de l’instrument brisé pour être mieux réparé. Il retenait un soupir, haussant simplement un sourcil pour de nouveau faire face au regard de son ami.


▬ De ce que je vois, tu avances plutôt bien ? Chanceux bébé Slaw, un ami au cœur si gentil pour lui réparer et personnaliser ce qu’il a brisé comme un malpropre en clamant aimer la musique plus que Kami.  


Affligeant. Il secouait la tête et ne regrettait en rien ses paroles. En tant que détective, il avait continué de suivre Slaw et toute la ribambelle de personne qui l’entoure. C’était fatiguant à souhait, mais c’était le métier après tout. Du bout des doigts, il effleurait le bois, sans jamais toucher pour autant. Sa curiosité faisait qu’il farfouiller partout pour la satisfaire et il prenait encore moins de gant dans ses dires lorsqu’il s’adressait à Hibiki.


▬ Alors, je t’ai manqué ? Je pense pas, tu devais être bien occupé avec ton nouveau petit poussin. Mal. Assez surprenant et encore plus d’après papy. Tu t’occupes aussi de lui comme avec Slaw ou tu as ton rôle de petit-ami et non de baby-sitter ?  


Jun n’avait aucun souci à lui demander où ils en étaient tous les deux. Dans leur relation. Avec une voix exagérément grave il demandait s’il lui avait dit les fameux mots « Je t’aime, tu es parfait et blabla » tout en papillonnant des yeux. Ce n’était pas de la moquerie, mais trop de taquinerie.




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Re: De ces mots soufflés • ft, Jun Jeu 25 Juin - 20:29

Hear your voice while I slippin'




 
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Il sursaute en entendant son interlocuteur geindre de ne pas l’avoir retrouvé et laissé en pâture à sa famille, soulagé qu’il ne se soit pas coincé ou fait mal en manœuvrant le bois et ces ustensiles. Il lève la tête vers le militaire en haussant les sourcils en l’entendant claquer la langue. Il s’est passé quelque chose pendant qu’il travaillait pour le retrouver avec ce genre d’humeur ? Il le laisse parler et déblatérer à propos de son ami et de son petit copain, enlevant un peu de poussière et s’appuie sur le meuble de son coude.  


▬ T’as vu mon grand-père pour agir comme lui ? J’ai déjà un grincheux, j’ai pas besoin d’un deuxième.  


Il le laisse faire avec aisance alors que le jeune se touche pour couvrir l’instrument encore en cours de rénovation pour ne pas le salir ou risquer d’autres accidents. Puis, il range un peu son matériel en secouant la tête face aux taquineries exagérées de son compagnon de la journée. Il est fatigué, il a mangé quoi pour avoir ce genre de caractère-là Il se retourne pour faire face à son aîné et se détendre les muscles doucement.  


▬ T’as un problème quelconque, tu veux en parler ? Dit-il en riant avant de reprendre un peu son sérieux sur les questions. Je m’occupe du violoncelle, après la personnalisation, c’est mon choix, pas le sien. Et je peux rien dire, j’ai tendance à tout péter aussi autour de moi quand je suis en colère, qu’est-ce qui te gêne tant chez lui ?  


Oui, il protège bec et ongle le virtuose en connaissance de cause, sachant pertinemment qu’il n’aura aucun grand retour et n’en attend pas. C’est en guise d’amitié et d’excuse de n’avoir pas réagi avant et l’avoir laissé souffrir aussi longtemps. C’est le moins qu’il puisse faire en tout cas. Il fronce les sourcils en se rappelant des paroles de Jun à propos de son compagnon, le regardant en clignant des paupières, comme s’il avait un peu de mal à saisir pourquoi il agit ainsi.


▬ T’es sympa, mais un peu chiant là. Qu’est-ce qui va pas ? Je te demande comment tu t’occupes du tien ? Tu veux des conseils pour que ça à aille mieux ? Non ? Bah moi non plus, on est d’accord tout les deux, c’est cool. T’as quoi aussi contre lui ? Pour le moment ça se passe bien, je saisi pas encore trop pourquoi il s’accroche, mais sinon ça va. Tu veux entendre quoi, en fait ?  


Le menuisier se retrouve aussi fatigué que son interlocuteur, restant appuyer contre la planche en haussant les sourcils pour attendre les réponses. Il s’attend à un choc frontal assez violent, mais il est du genre à pouvoir encaisser sans trop broncher donc cela ne lui pose pas tant de soucis que son partenaire soit plutôt incisif.  




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Re: De ces mots soufflés • ft, Jun Jeu 25 Juin - 21:07


 

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Hibiki possède beaucoup d’humour et répond avec autant d’aplomb que le détective privé, ce qui équivaut à un certain sourire jusqu’à l’éclat de rire de sa part. Aussi mordant que sa propre personne, doublé d’une fatigue qui le poussait à aller encore plus loin dans les limites. En penchant légèrement la tête sur le côté, le regard perçant de Jun observait son interlocuteur sous toutes ses coutures. De haut en bas, de façon acérée, réagissant à chaque gestuelle de ce dernier et pourtant, il régnait une nonchalance et un sourire taquin qui ne semblait guère quitter le militaire.


▬ Monsieur est un petit peu fatigué et à cran ? Mal pourrait t’aider à te détendre et vu que tu es une tête de con tu pigeras peut-être à un moment donné pourquoi il s’accroche autant à toi. Tu crois les mots magiques sont juste de la tapisserie ? Voyons, ne soit pas plus stupide que tu ne veux l’être Hibiki. Il ne comprend pas certaines choses sur toi, mais c’est légitime.  


D’un signe de tête, le brunet indiquait la tête et donc le sous-entendu que tout ce qui se passait là-haut ne pouvait avoir de sens pour les personnes extérieurs. Encore plus pour Mal qui n’avait certainement pas expérimenté ce genre de difficulté dans sa vie. Jun penchait légèrement la tête sur le côté, ne décrochant pas un seul instant son regard de son cadet. Certaines personnes devenaient mal à l’aise devant cette fixation, mais pas Hibiki.


▬ Trop donner sans recevoir ont ses limites un jour. T’as peur qu’en disant non il t’abandonne ? T’as peur d’être rejeté donc tu t’excuses et fait plus que le nécessaire ? Tu as une culpabilité aussi grosse que ta propre personne, tu le sais ? Heureusement que tu as une belle gueule et de l’humour parce que je suis chiant, mais tu l’es encore plus.  


Jun faisait craquer sa nuque dans un sens puis dans l’autre et s’approchait silencieusement du jeune homme dans une démarche très féline malgré ses lourdes chaussures. Il s’arrêtait à ses côtés, s’imposant clairement dans son espace privé et pour prendre ses aises près de lui plutôt que loin. Il croisait les bras sur son torse et une cheville sur l’autre, son cul sympathiquement posé sur le meuble derrière lui.


▬ De toute façon tu sauras pas me donner de bon conseil pour mon conjoint. Jun soupirait, laissant un léger blanc comme s’il n’avouait pas quelque chose, mais reprit trop vite pour que son interlocuteur ne s’interroge. Ce que je veux entendre, c’est juste tes mots ducon. De ce que j’ai entendu, il est complètement différent de ton entourage et ex habituelles. C’est quoi le côté positif de cette tête blonde dis-moi ? Par contre putain, sa voix grave avec sa tête de bébé, je m’y attendais pas.  


Jun secouait la tête avec un léger rictus aux lèvres.




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Re: De ces mots soufflés • ft, Jun Ven 26 Juin - 20:25

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Il secoue ses mèches brunes, pourtant certain de ses propos. Il lui avoue être atteint d’une fatigue et d’être un peu tendu par les événements, mais qui ne gâche en rien sa lucidité sur ce qu’il pense ou dit. S’entendre dire qu’il est stupide le faut hausser les épaules avec nonchalance, lui révélant que ce n’est absolument pas nouveau et qu’il se répète comme un vrai grand-père. Il sait qu’il est compliqué au vu de ses pensées néfastes, mais s’efforce d’entrevoir la lumière pour se relever et aller en dehors de cette eau profonde dans laquelle il se noie depuis tant d’années. Il ne bronche pas en mettant ses mains dans les poches de son jean.


▬ Il est trop accroché pour m’abandonner, enfin, pour le moment. Je suis son premier et il expérimente pleins de choses, donc il ne se lasse pas ou autres. Je pense que je n’ai pas spécialement peur qu’il me rejette, parce que je sais que ça finira par arriver, je suis plus effrayé de savoir à quel moment. Si je me sens beaucoup mieux et que lui ne supporte plus. Il soupire bruyamment. Je m’excuse par automatisme, monsieur le détective. Vu le temps que t’as mis et comment tu t’es plains, t’as parlé plus qu’il ne faut avec eux. Alors on est sur un pied d’égalité.


Il cligne des cils, peu sûr de savoir où il veut en venir sur ces mots, mais ne s’en préoccupe plus puisque son interlocuteur balaie tout cela avec d’autres questions, encore. Mais qu’est-ce qu’on les gens à propos de son petit copain ? Il sait que c’est plutôt étonnant en voyant ou connaissant le passif de l’ébéniste, mais tout de même. Il n’a pu s’empêcher de rire sur la voix et le contraste avec le visage enfantin, lui confiant qu’il a été aussi étonné la première fois, mais que cela est amusant en sachant que lui l’est un peu moins.


▬ Il m’apaise. J’ai tendance à vite pété un câble et au moins, il me calme quand je commence à réfléchir de la mauvaise façon. Je me concentre mieux sur ce qui est bien, avant je rejetais tout en bloc pour ne voir que le mauvais. Il lève les mains en signe de reddition. Ok, je continue encore, mais moins. Puis, il est tellement… utopiste que ça me permet d’avoir une vue d’ensemble, plus objective aussi. Mais il est ultra innocent, alors j’y vais à tâtons sur ce que je peux ou faire, il s’effraie assez vite et c’est pas le but.


Il penche la tête sur le côté, se sentant étrange à être aussi expressif sur les mots. Mais il offre un regard pour dire « t’as tes réponses ou ça te suffit pas ? », surtout qu’il lui en a dit un peu plus que demandé.




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Re: De ces mots soufflés • ft, Jun

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